le rossignol

Ils sont partis chassés des nids
Tous ces oiseaux qui m'accueillaient,
A chaque instant chantaient la vie,
En chœur de joie pour m'égayer.

Seul, j'ai trouvé sur mon chemin
Un oiseau mort que j'ai pleuré,
J'ai caressé son corps de lin
Longtemps avant de l'enterrer.

Il était mort de froid, de peur,
Abandonné à ses chagrins
Dans le silence de son cœur
Et le murmure des sapins.

Il gisait seul, loin de ses pairs,
Le dos tourné à son destin,
Les yeux voilés, la patte en l'air,
Baigné par son dernier matin.

Une fleur s'est penchée sur lui,
Elle le couvrit de son printemps,
De l'étreinte du temps qui fuit,
De l'adieu d'un baiser ardent.

amadin a écrit:Ils sont partis chassés des nids
Tous ces oiseaux qui m'accueillaient,
A chaque instant chantaient la vie,
En chœur de joie pour m'égayer.

Seul, j'ai trouvé sur mon chemin
Un oiseau mort que j'ai pleuré,
J'ai caressé son corps de lin
Longtemps avant de l'enterrer.

Il était mort de froid, de peur,
Abandonné à ses chagrins
Dans le silence de son cœur
Et le murmure des sapins.

Il gisait seul, loin de ses pairs,
Le dos tourné à son destin,
Les yeux voilés, la patte en l'air,
Baigné par son dernier matin.

Une fleur s'est penchée sur lui,
Elle le couvrit de son printemps,
De l'étreinte du temps qui fuit,
De l'adieu d'un baiser ardent.

Une poésie bien poétique.....J'ai vu,j'ai lu,je m'en suis ému.Bien à toi.

amadin a écrit:Ils sont partis chassés des nids
Tous ces oiseaux qui m'accueillaient,
A chaque instant chantaient la vie,
En chœur de joie pour m'égayer.

Seul, j'ai trouvé sur mon chemin
Un oiseau mort que j'ai pleuré,
J'ai caressé son corps de lin
Longtemps avant de l'enterrer.

Il était mort de froid, de peur,
Abandonné à ses chagrins
Dans le silence de son cœur
Et le murmure des sapins.

Il gisait seul, loin de ses pairs,
Le dos tourné à son destin,
Les yeux voilés, la patte en l'air,
Baigné par son dernier matin.

Une fleur s'est penchée sur lui,
Elle le couvrit de son printemps,
De l'étreinte du temps qui fuit,
De l'adieu d'un baiser ardent.

Je te lis....je pense aux sans abris en cette saison de pluie et de froid. j'ai le coeur triste pour les deux. Beau partage amadin

Quand on est capable de se pencher
Sur le destin d'un oiseau parti
Et s'interroger sur ce brin de vie perdu
Alors tout n'est pas fini.

Merci pour cet instant de douceur

JB

CELUI QUI SAIT a écrit:

Une poésie bien poétique.....J'ai vu,j'ai lu,je m'en suis ému.Bien à toi.[/quote]

merci pour cette lecture, je suis bien cotent que mon texte vous ai plu.
amitiés.

[quote="sandrine jillou"[/quote]
Je te lis....je pense aux sans abris en cette saison de pluie et de froid. j'ai le coeur triste pour les deux. Beau partage amadin[/quote]

c'est humain, puisqu'un rossignol a chanté pour eux.
Merci sandrine pour ta lecture.

Mici a écrit:Quand on est capable de se pencher
Sur le destin d'un oiseau parti
Et s'interroger sur ce brin de vie perdu
Alors tout n'est pas fini.

Merci pour cet instant de douceur

JB

très beau commentaire Mici, il dénote une lecture profonde où se ctoie destin et humains.