Lorsque rôde l'esprit.

beau réveil champêtre, tit'fée !
avec toutefois...

"Par ce paysan poète, car je le sens revivre" ?
(Quatorze pieds conté-je en ce quinzième vers...)
bonne journée féériquement à toi

kikou l'ami poète.. je ne devais pas encore avoir l'esprit bien éveillé à trois heures et demi du matin et mon corps était alourdi de sommeil, lorsque mon ordi m'a une fois de plus attiré par sa lumière bleue... voilà j'ai réparé la faute...du moins je l'espère, car je t'avoue que je retournerai bien au lit maintenant, mais il est grand temps de se lever....

TITEFEE a écrit:Lorsque mon esprit rôde enveloppé de nuit
Il avale l’espace et ne fait aucun bruit.
Nostalgique, il visite au détour d’un village
Des sentiers empruntés à l’ombre du feuillage.

Bleu-mauve était alors la bordure du champ,
Car la doucette en fleur, à l’azur si touchant,
Tapissait les talus avec bugle et bourrache,
Là-même où je gardais notre chèvre à l’attache.

Puis sans même savoir comment suis arrivée,
Je revois mon parrain et cette eau dérivée
Dont il domptait le cours, à travers ses maïs,
Légumes et melons, jusqu’aux touffes d’iris.

Je suivais en courant, pieds maculés de boue,
Les bateaux fabriqués de la coque à la proue
Par mon tonton Albert et je le sens revivre.
Il est là, devant moi, et le revoir m’enivre.

Nous ferais-tu un dédoublement dit de personnalité?
Ou alors serait-ce ton astral voyageant en ton passé?
Qu'importe tu nous en raménes de biens jolies pensées,
D'un monde au-delà même du réel que tu sais habité.

En cela tu comprendras mes mots....Respects Miss.

ah cher Marquis, mon double se dédouble et devient parfois si évanescent, que dans mon corps plus ne le sent... mais il vogue à travers des contrées et des âges qu'il a vécus, et me revient au matin avec des senteurs de campagne et de foin..

Dans le champ d'éteule que sens-je
Sous tes pieds d'ange ?
Le blé futur
Sous un autre azur...