Lorsque je t'ai au téléphone

par givitome65 Ven 15 Mar - 20:45

LORSQUE JE T'AI AU TELEPHONE

Lorsque je t'ai au téléphone, sais-tu sincèrement à tout ce que je pense ?
Il y a, en Lyrie, une tendre histoire d'amour que tous les gens acclament ;
Elle parle d'un jeune roi, parti, avec sa cour, visiter ses campagnes.
Arrivé au faubourg d'un village en semailles il croisait sa romance.
Arrivé au faubourg d'un village en semailles il croisait sa romance.

Une douce paysanne portait sur ses cheveux un foulard à lavande,
Le parfum l'imprégnait au point tel que les oiseaux idem s'en venaient la chanter.
Ses yeux sur son labeur - elle était lavandière - au lin et à la bure son eau elle déversait.
Le roi stoppa, tout net, sa longue caravane, le cœur en sarabande !
Le roi stoppa, tout net, sa longue caravane, le cœur en sarabande !

On dit qu'en cet instant une étoile filante vint traverser le ciel,
Marquant de son passage, au milieu des nuages, un fin cordon de soie.
Il y eut grand silence, de secondes sans fin, tandis qu'une colombe entre les deux glissa.
Elle picota un grain, puis deux, puis encore trois, avant de se coucher en palombe fidèle.
Elle picota un grain, puis deux, puis encore trois, avant de se coucher en palombe fidèle.

Le regard de la femme croisa l'oeil du monarque, qui, pour une première fois, courba la tête.
Non pas qu'elle ne lui plu plus, mais il ploya, placidement, aux plaisirs de son appel involontaire.
La lavandière, timide, autant que ne le fut en cet instant notre couronne plénipotentiaire
En négligea tout son ouvrage, et sombra d'éternité au volcan résurgent du souverain en quête.
En négligea tout son ouvrage, et sombra d'éternité au volcan résurgent du souverain en quête.

Terrassé en son for, le conquis ordonna de se remettre en selle, mandant à son page pour la main de l'icelle.
La légende raconte, qu'en ce moment précis, les fleurs de l'hiver surgirent de la terre.
Au dessus des maisons naquit un arc-en-ciel qu'aucun mot n'en saurait transcrire le mystère.
Dans le sein des couleurs, un prénom vit le jour ; l'amour gravait le tien au feu de la Saint Elme.
Dans le sein des couleurs, un prénom vit le jour ; l'amour gravait le tien au feu de la Saint Elme.

C'est ainsi qu'en dépit des siècles et des années, nous nous sommes retrouvés à chaque renaissance.
Peu importe la peau, le visage, le pays, nous étions côte à côte à jamais dans nos vies.
J'ai laissé mon royaume, toi tes bacs de pierres, pourtant nous continuâmes à demeurer unis.
Nous gravâmes nos promesses, ainsi que nos serments, afin de nous choyer quelle qu'en fut l'existence.
Nous gravâmes nos promesses, ainsi que nos serments, afin de nous choyer quelle qu'en fut l'existence.

Il en alla de même lors de ce jour d'été, au détour d'une fontaine, tandis que je voyais béquer une tourterelle.
Une brune apparut, des tresses ornées de mauve, attachées d'un filet aux saveurs de roses.
L'oiseau s'assit soudain, en bordure de flaque, immobile tel un saint sachant suite à la prose.
Je t'ai aimé encore, encore, encore, encore, le cœur tout dérouté de t'enfin retrouver : Princesse, à ta gloire éternelle.
Je t'ai aimé encore, encore, encore, encore, le cœur tout dérouté de t'enfin retrouver : Princesse, à ta gloire éternelle.

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