DE RETOUR
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Re: DE RETOUR
Exacte Sarah.
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yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: DE RETOUR
là où on est bien, on est chez soi...
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: DE RETOUR
UBI BENE IBI PATRIA!
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: DE RETOUR
Le vrai patriote s'inquiète pour sa patrie, pense à son destin, même s'il la quitte, il reste attaché par le coeur à sa terre...yefimia a écrit:DE RETOUR
Je t’ai abandonné, j’ai méprisé tes larmes, ton sel et ton pain
mon pays doux. Et avec l’insolence j’ai rompu les liens. Serein,
j’avais pas peur du long voyage car j’ imaginais que là bas les
sources dorées coulent et dans mes rêves mon âme s’enivrait.
J’ai pensé trouver le foyer ardent sur lequel le bonheur sa toile
va tisser et à la place des feux qui brûlent, l’arc en ciel
saura partout devant moi. Et je me suis plus retourné vers toi,
je ne voulais plus boire de la source de ton cœur.
J’eusse parti !…. et que trouvais je ? Le bonheur noir, le
brouillard et les nuits rudes comme le chemin de la mort,
et l’abîme d’angoisses ou j’ai fatalement trébuché. Sur mon
dos les pierres pesantes j’ai porté et le poids lourd m’a ôté la
force, mes côtes se sont abîmées. Jour après jour, mes matins
se levaient vides et troubles, le soleil d’ailleurs m’a tué avec ses rayons glacials
et j’ai pleuré, j’ai longuement pleuré.
Accueille moi dans l’ombre de tes montagnes silencieuses ou mon visage ne sera pas piqué par les épines et apaise les blessures qui me tourmentent.
Sur ta poitrine chaude je voudrais reposer mes os et avec les plantes guérir les piqûres des dards empoisonnés.
Accueille moi ma patrie et pardonne. Mais tu es triste…. j’entends qu’autour de toi les fantômes noirs croissent pendant que ton cœur pleure et trépasse.
Je vois que leurs vilaines griffes, les hyènes plantent dans ta poitrine, creusant, voulant arracher et assoiffées, pendant qu’il coule, ton sang boivent et lapent.
Je vois des larmes accrochées à ton œil, j’entends ta voix et ça me fait du mal :
« Mon essaim ne se renouvelle plus , mes ruches sont vides, les cœurs de mes enfants sont de plus en plus petits. Je ne fais plus les fêtes, tout mon sacré est piétiné, les fruits de mes champs maintenant l’étranger récolte. »
« Ne cherche pas ici ta maison ou le foyer, ni l’ombre tranquille
ni de l’eau limpide. Tout, l’autre avait déjà emporté et je n’ai plus rien. »
Voila que tu pleures, brisée et fanée et mon âme gèle et souffre. Le nuage trouble ne se lève plus de mon front.
Ou vais-je maintenant ? Qui appeler ? Toi encore, toi j’appelle assoiffé.
Si tu ne peux plus rien me donner, oh ma patrie, offre moi quand même un tombeau.
merci yéfi pour ce partage...
DE RETOUR
DE RETOUR
Je t’ai abandonné, j’ai méprisé tes larmes, ton sel et ton pain
mon pays doux. Et avec l’insolence j’ai rompu les liens. Serein,
j’avais pas peur du long voyage car j’ imaginais que là bas les
sources dorées coulent et dans mes rêves mon âme s’enivrait.
J’ai pensé trouver le foyer ardent sur lequel le bonheur sa toile
va tisser et à la place des feux qui brûlent, l’arc en ciel
saura partout devant moi. Et je me suis plus retourné vers toi,
je ne voulais plus boire de la source de ton cœur.
J’eusse parti !…. et que trouvais je ? Le bonheur noir, le
brouillard et les nuits rudes comme le chemin de la mort,
et l’abîme d’angoisses ou j’ai fatalement trébuché. Sur mon
dos les pierres pesantes j’ai porté et le poids lourd m’a ôté la
force, mes côtes se sont abîmées. Jour après jour, mes matins
se levaient vides et troubles, le soleil d’ailleurs m’a tué avec ses rayons glacials
et j’ai pleuré, j’ai longuement pleuré.
Accueille moi dans l’ombre de tes montagnes silencieuses ou mon visage ne sera pas piqué par les épines et apaise les blessures qui me tourmentent.
Sur ta poitrine chaude je voudrais reposer mes os et avec les plantes guérir les piqûres des dards empoisonnés.
Accueille moi ma patrie et pardonne. Mais tu es triste…. j’entends qu’autour de toi les fantômes noirs croissent pendant que ton cœur pleure et trépasse.
Je vois que leurs vilaines griffes, les hyènes plantent dans ta poitrine, creusant, voulant arracher et assoiffées, pendant qu’il coule, ton sang boivent et lapent.
Je vois des larmes accrochées à ton œil, j’entends ta voix et ça me fait du mal :
« Mon essaim ne se renouvelle plus , mes ruches sont vides, les cœurs de mes enfants sont de plus en plus petits. Je ne fais plus les fêtes, tout mon sacré est piétiné, les fruits de mes champs maintenant l’étranger récolte. »
« Ne cherche pas ici ta maison ou le foyer, ni l’ombre tranquille
ni de l’eau limpide. Tout, l’autre avait déjà emporté et je n’ai plus rien. »
Voila que tu pleures, brisée et fanée et mon âme gèle et souffre. Le nuage trouble ne se lève plus de mon front.
Ou vais-je maintenant ? Qui appeler ? Toi encore, toi j’appelle assoiffé.
Si tu ne peux plus rien me donner, oh ma patrie, offre moi quand même un tombeau.
Je t’ai abandonné, j’ai méprisé tes larmes, ton sel et ton pain
mon pays doux. Et avec l’insolence j’ai rompu les liens. Serein,
j’avais pas peur du long voyage car j’ imaginais que là bas les
sources dorées coulent et dans mes rêves mon âme s’enivrait.
J’ai pensé trouver le foyer ardent sur lequel le bonheur sa toile
va tisser et à la place des feux qui brûlent, l’arc en ciel
saura partout devant moi. Et je me suis plus retourné vers toi,
je ne voulais plus boire de la source de ton cœur.
J’eusse parti !…. et que trouvais je ? Le bonheur noir, le
brouillard et les nuits rudes comme le chemin de la mort,
et l’abîme d’angoisses ou j’ai fatalement trébuché. Sur mon
dos les pierres pesantes j’ai porté et le poids lourd m’a ôté la
force, mes côtes se sont abîmées. Jour après jour, mes matins
se levaient vides et troubles, le soleil d’ailleurs m’a tué avec ses rayons glacials
et j’ai pleuré, j’ai longuement pleuré.
Accueille moi dans l’ombre de tes montagnes silencieuses ou mon visage ne sera pas piqué par les épines et apaise les blessures qui me tourmentent.
Sur ta poitrine chaude je voudrais reposer mes os et avec les plantes guérir les piqûres des dards empoisonnés.
Accueille moi ma patrie et pardonne. Mais tu es triste…. j’entends qu’autour de toi les fantômes noirs croissent pendant que ton cœur pleure et trépasse.
Je vois que leurs vilaines griffes, les hyènes plantent dans ta poitrine, creusant, voulant arracher et assoiffées, pendant qu’il coule, ton sang boivent et lapent.
Je vois des larmes accrochées à ton œil, j’entends ta voix et ça me fait du mal :
« Mon essaim ne se renouvelle plus , mes ruches sont vides, les cœurs de mes enfants sont de plus en plus petits. Je ne fais plus les fêtes, tout mon sacré est piétiné, les fruits de mes champs maintenant l’étranger récolte. »
« Ne cherche pas ici ta maison ou le foyer, ni l’ombre tranquille
ni de l’eau limpide. Tout, l’autre avait déjà emporté et je n’ai plus rien. »
Voila que tu pleures, brisée et fanée et mon âme gèle et souffre. Le nuage trouble ne se lève plus de mon front.
Ou vais-je maintenant ? Qui appeler ? Toi encore, toi j’appelle assoiffé.
Si tu ne peux plus rien me donner, oh ma patrie, offre moi quand même un tombeau.
yefimia- Nombre de messages : 2495
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