Le retour
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Re: Le retour
les rêves et l''écriture deux fleuves de bonheur
maurice rolland- Nombre de messages : 243
Date d'inscription : 19/02/2011
Re: Le retour
j'aime les dernières lignes
Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 26/06/2008
Re: Le retour
un bonpartage que j'apprècie
simon- Nombre de messages : 122
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Le retour
belle expression, les mots forts et précis.j'ai aimé ma lecture. merci
marwa- Nombre de messages : 445
Date d'inscription : 07/05/2010
Le retour
Le retour
Synchronie rare, symbiose inédite, des anges et des diables se jetèrent dans le gouffre, où de vieux souvenirs décantés au fond d’une cité en ruine, dans de lointains ténèbres, loin très loin, aux bord des larmes et du suicide des damnés de la terre ceinte, maculée par toutes les formes d’hypocrisie, par des ulcérations de Soleil qui n’arrive plus à chauffer ses astres, devenus orphelins depuis la grande répudiation de toute couleur, depuis l’envol des papillons, depuis mon enterrement quand je marchais derrière mon cortège, me regardant virer vers l’amertume, sentant la descente vers l’infini, le froid ; dans les douleurs je me suis cantonné.
Depuis que la haine s’est installée aux orées du monde du silence.
De vieux habits sans carnation, délaissés par leur corps qui n’a pu supporté le poids des ans, suant des larmes et des douleurs, préférant s’éloigner, se vêtir d’une nudité multicolore qui donne la joie d’exister, d’aimer l’autre, de sombrer dans des poèmes faits de débris de maux et d’algies rémanentes d’une presqu’île, où tous les mystères seraient nés, où de vieilles déesses éblouissaient par leur beauté rayonnante.
Hélas, tout est devenu poussière d’étoiles qui rêvaient le jour et vivaient pleinement, loin des regards des noctambules et des vendeuses des rêves printaniers.
Les cœurs se brisèrent alors, les astres coulèrent au crépuscule dans le grand bleu devenu rouge au temps de Moïse, noir quand la peste sévît, engendrant le désastre et l’ignorance.
On l’a vue naître, venir, mourir, agonisant aux portes du paradis perdu, aux limites de son monde unique, entre le réel et l’imaginaire, entre ciel et terre. Elle tergiversait entre le sens et le non-sens ; là entre le paradis et l’enfer les vieux souvenirs laissèrent voir quelques belles couleurs azur immortalisées par l’enlacement et l’étreinte de deux corps beaux, de la nuit et du jour, au cœur du temps des cerises.
Depuis, Hélianthe lança son dernier geste dans un air sacré oint et enveloppé de versets du saint Coran, un air rappelant la séparation du double départ, c’était un aller simple mais complexe par ses voyages interminables …
Dix ans après la naissance d’une étoile unique en son genre, Hélianthe sortit de la gueule du grand volcan bourré de feu et de glace, s’est voilée la face, a touché le fond du néant, regardant son monde filer entre ses doigts fragiles de beauté et de blancheur.
Elle est revenue reconstruire son paraître, cueillir des fruits blets à force d’avoir attendu l’automne, tuer le drame, noyer le péché pour enfin dormir pour longtemps et goûter aux arômes immatériels afin d’atteindre le sommet, l’extase, crever le temps au-delà du bien et du mal ; elle restera vivante à jamais.
Souviens toi , le retour approche, le ciel reflète tous les péchés de la terre sauf celui de t’avoir vue, les yeux ouverts ; quant aux secrets, ils se sont tus sous les arbres qui cachaient l’île de nos rêves.
Synchronie rare, symbiose inédite, des anges et des diables se jetèrent dans le gouffre, où de vieux souvenirs décantés au fond d’une cité en ruine, dans de lointains ténèbres, loin très loin, aux bord des larmes et du suicide des damnés de la terre ceinte, maculée par toutes les formes d’hypocrisie, par des ulcérations de Soleil qui n’arrive plus à chauffer ses astres, devenus orphelins depuis la grande répudiation de toute couleur, depuis l’envol des papillons, depuis mon enterrement quand je marchais derrière mon cortège, me regardant virer vers l’amertume, sentant la descente vers l’infini, le froid ; dans les douleurs je me suis cantonné.
Depuis que la haine s’est installée aux orées du monde du silence.
De vieux habits sans carnation, délaissés par leur corps qui n’a pu supporté le poids des ans, suant des larmes et des douleurs, préférant s’éloigner, se vêtir d’une nudité multicolore qui donne la joie d’exister, d’aimer l’autre, de sombrer dans des poèmes faits de débris de maux et d’algies rémanentes d’une presqu’île, où tous les mystères seraient nés, où de vieilles déesses éblouissaient par leur beauté rayonnante.
Hélas, tout est devenu poussière d’étoiles qui rêvaient le jour et vivaient pleinement, loin des regards des noctambules et des vendeuses des rêves printaniers.
Les cœurs se brisèrent alors, les astres coulèrent au crépuscule dans le grand bleu devenu rouge au temps de Moïse, noir quand la peste sévît, engendrant le désastre et l’ignorance.
On l’a vue naître, venir, mourir, agonisant aux portes du paradis perdu, aux limites de son monde unique, entre le réel et l’imaginaire, entre ciel et terre. Elle tergiversait entre le sens et le non-sens ; là entre le paradis et l’enfer les vieux souvenirs laissèrent voir quelques belles couleurs azur immortalisées par l’enlacement et l’étreinte de deux corps beaux, de la nuit et du jour, au cœur du temps des cerises.
Depuis, Hélianthe lança son dernier geste dans un air sacré oint et enveloppé de versets du saint Coran, un air rappelant la séparation du double départ, c’était un aller simple mais complexe par ses voyages interminables …
Dix ans après la naissance d’une étoile unique en son genre, Hélianthe sortit de la gueule du grand volcan bourré de feu et de glace, s’est voilée la face, a touché le fond du néant, regardant son monde filer entre ses doigts fragiles de beauté et de blancheur.
Elle est revenue reconstruire son paraître, cueillir des fruits blets à force d’avoir attendu l’automne, tuer le drame, noyer le péché pour enfin dormir pour longtemps et goûter aux arômes immatériels afin d’atteindre le sommet, l’extase, crever le temps au-delà du bien et du mal ; elle restera vivante à jamais.
Souviens toi , le retour approche, le ciel reflète tous les péchés de la terre sauf celui de t’avoir vue, les yeux ouverts ; quant aux secrets, ils se sont tus sous les arbres qui cachaient l’île de nos rêves.
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
loisirs : lecture,randonneés
Humeur : nostalgique
Date d'inscription : 11/06/2011
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