Elle

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A présent se faisait en son cœur le silence,
Et ses pas épousaient tous les chemins, marqués
Par les traces gravées en longues transhumances.

Elle s’enveloppait d’arômes parfumés
Du vent tiède d’été qui, comme un vagabond,
Visitait tous les près où pousse la lavande.

En passant des pâquis, foulant les épis blonds,
Elle cueillait des fleurs qui croissaient sur la lande
Et de rousses châtaignes, sous leurs bogues piquantes.

Puis elle escaladait des murs de pierres sèches,
Des alpages très rudes, aux serpentantes sentes,
où séchaient au soleil des liens de laines rêches.

Des hameaux désertés, avec quelques maisons,
Aux fenêtres ouvertes au moindre des regards,
Se doraient aux rayons du temps des fenaisons.

Elle redevenait, sous ses simples égards,
Une femme enfin libre et en elle se meurt
Cette histoire d’amour qui l’a anéantie.

Elle est à nouveau elle et prend de la hauteur,
Sentant battre la vie enfermée en son cœur,
Car cette paix offerte devient sa garantie.

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A présent se faisait en son cœur le silence,
Et ses pas épousaient tous les chemins, marqués
Par les traces gravées en longues transhumances.

Elle s’enveloppait d’arômes parfumés
Du vent tiède d’été qui, comme un vagabond,
Visitait tous les près où pousse la lavande.

En passant des pâquis, foulant les épis blonds,
Elle cueillait des fleurs qui croissaient sur la lande
Et de rousses châtaignes, sous leurs bogues piquantes.

Puis elle escaladait des murs de pierres sèches,
Des alpages très rudes, aux serpentantes sentes,
où séchaient au soleil des liens de laines rêches.

Des hameaux désertés, avec quelques maisons,
Aux fenêtres ouvertes au moindre des regards,
Se doraient aux rayons du temps des fenaisons.

Elle redevenait, sous ses simples égards,
Une femme enfin libre et en elle se meurt
Cette histoire d’amour qui l’a anéantie.

Elle est à nouveau elle et prend de la hauteur,
Sentant battre la vie enfermée en son cœur,
Car cette paix offerte devient sa garantie.

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A présent se faisait en son cœur le silence,
Et ses pas épousaient tous les chemins, marqués
Par les traces gravées en longues transhumances.

Elle s’enveloppait d’arômes parfumés
Du vent tiède d’été qui, comme un vagabond,
Visitait tous les près où pousse la lavande.

En passant des pâquis, foulant les épis blonds,
Elle cueillait des fleurs qui croissaient sur la lande
Et de rousses châtaignes, sous leurs bogues piquantes.

Puis elle escaladait des murs de pierres sèches,
Des alpages très rudes, aux serpentantes sentes,
où séchaient au soleil des liens de laines rêches.

Des hameaux désertés, avec quelques maisons,
Aux fenêtres ouvertes au moindre des regards,
Se doraient aux rayons du temps des fenaisons.

Elle redevenait, sous ses simples égards,
Une femme enfin libre et en elle se meurt
Cette histoire d’amour qui l’a anéantie.

Elle est à nouveau elle et prend de la hauteur,
Sentant battre la vie enfermée en son cœur,
Car cette paix offerte devient sa garantie.

Ta voix donne une grande dimension aux mots......j'aime ta voix.