L'ultime retour.

Retour Ultime.

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Cette Chaleur intense à fait fuir les oiseaux.
L’air irrespirable abat sa pestilence
Sur la ville, étouffée au creux de son silence
Et sur les bas-côtés ont poussés des roseaux.

Depuis combien de temps n’existe, ici, plus d’eau ?
Revenu dans ma rue, en elle je m’égare,
Moi qui volais si haut où même l’air est rare,
Personne pour attendre, ni moi, ni le drapeau !

Sur ce qui s’est passé je n’ai rien su là-haut.
Ma capsule était folle, sans aucune guidance.
Au treizième tour de grande discordance
Je croyais finir ma vie et faire le grand saut.

J’allais en éclaireur trouver une autre terre
Dans l’espace éthéré du monde sidéral
Car, depuis des années de constat général,
On ne pouvait survivre à cet effet de serre.

On a trop attendu pour donner le pouvoir
A qui pouvait encor sauver notre planète.
Je suis seul survivant et, sans être prophète,
Pas un être vivant, sera là pour le voir.

TITEFEE a écrit:Retour Ultime.

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Cette Chaleur intense à fait fuir les oiseaux.
L’air irrespirable abat sa pestilence
Sur la ville, étouffée au creux de son silence
Et sur les bas-côtés ont poussés des roseaux.

Depuis combien de temps n’existe, ici, plus d’eau ?
Revenu dans ma rue, en elle je m’égare,
Moi qui volais si haut où même l’air est rare,
Personne pour attendre, ni moi, ni le drapeau !

Sur ce qui s’est passé je n’ai rien su là-haut.
Ma capsule était folle, sans aucune guidance.
Au treizième tour de grande discordance
Je croyais finir ma vie et faire le grand saut.

J’allais en éclaireur trouver une autre terre
Dans l’espace éthéré du monde sidéral
Car, depuis des années de constat général,
On ne pouvait survivre à cet effet de serre.

On a trop attendu pour donner le pouvoir
A qui pouvait encor sauver notre planète.
Je suis seul survivant et, sans être prophète,
Pas un être vivant, sera là pour le voir.

Une réalité qui,bientôt,dépassera la fiction,
Un monde qui fabrique sa propre affliction,
Une terre où régnera une totale désolation,
La multitude construit sa tour de perdition,
Et vogue galère sur la mer de nos miséres,
Nous n'entendrons plus que pleurs de mères.

La plume voyageuse dans les vers est de retour et toujours en bonne humeur.au plaisir