La mémoire D’or
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sarah
atouthasard
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La mémoire D’or
La mémoire D’or
Pour ma mère qui n’a plus mémoire
J’ai temps fait de vous une histoire à dire
J’ai tant fait de vous à vouloir l’écrire
Le vent est un loup au matin du pire
Le chagrin c’est nous, l’éloge est de fuir
J’ai rêvé d’avant que ma main se tendre
J’ai rêvé enfant la façon de rendre
J’ai penché l’enfin à vouloir le vendre
J’ai connu la fin, ne pouvoir détendre
Je sais comme rien que la vie s’attarde
Je sais la mémoire et ce qu’elle garde
Une lune d’eau, un chemin qui tarde
Un oiseau d’hier que la plume carde
Je suis comme vous à rêver des heures
Je suis un voyou, je cueille des leurs
Je suis comme nous à savoir nos peurs
Je les sais par cœur ils sont à plusieurs
J’ai lu au pendule et à trois silences
Qu’une foi mourir n’avait pas la science
D’un savoir à vivre en toute patience
La mouvance est d’âge et le blanc, présence
J’ai su ses cheveux sur l’épaule dort
J’ai cru en un lieu le plus beau décor
Des toiles à poser au mur et encore
Elle a vu des gens, la mémoire D’or
atouthasard
Pour ma mère qui n’a plus mémoire
J’ai temps fait de vous une histoire à dire
J’ai tant fait de vous à vouloir l’écrire
Le vent est un loup au matin du pire
Le chagrin c’est nous, l’éloge est de fuir
J’ai rêvé d’avant que ma main se tendre
J’ai rêvé enfant la façon de rendre
J’ai penché l’enfin à vouloir le vendre
J’ai connu la fin, ne pouvoir détendre
Je sais comme rien que la vie s’attarde
Je sais la mémoire et ce qu’elle garde
Une lune d’eau, un chemin qui tarde
Un oiseau d’hier que la plume carde
Je suis comme vous à rêver des heures
Je suis un voyou, je cueille des leurs
Je suis comme nous à savoir nos peurs
Je les sais par cœur ils sont à plusieurs
J’ai lu au pendule et à trois silences
Qu’une foi mourir n’avait pas la science
D’un savoir à vivre en toute patience
La mouvance est d’âge et le blanc, présence
J’ai su ses cheveux sur l’épaule dort
J’ai cru en un lieu le plus beau décor
Des toiles à poser au mur et encore
Elle a vu des gens, la mémoire D’or
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: La mémoire D’or
Bel hommage à une maman qui a donné la vie et devient presque sans vie, atteinte de L'Alzheimer qui, une fois au porte,
la mémoire est en premier atteinte.la communication devient difficile. Se murer dans le silence reste 'le choix forcé' pour le malade entré dans un état de profonde confusion mentale. c’est dur pour le malade et ses proches de vivre pareil moment. Mais que faire ?
la mémoire est en premier atteinte.la communication devient difficile. Se murer dans le silence reste 'le choix forcé' pour le malade entré dans un état de profonde confusion mentale. c’est dur pour le malade et ses proches de vivre pareil moment. Mais que faire ?
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: La mémoire D’or
Très émouvant, je ne trouve pas de com approprié à déposer.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: La mémoire D’or
N uisible est l’amnésie, elle
A ffaiblie l’attache à la réalité
V ide installé dans la mémoire
R ayant le passé comme le présent
E ndommageant toute communication
E t isolant le patient dans un silence sans limite
A ffaiblie l’attache à la réalité
V ide installé dans la mémoire
R ayant le passé comme le présent
E ndommageant toute communication
E t isolant le patient dans un silence sans limite
Re: La mémoire D’or
pas de retard ni de silence
ma mère va très bien dans ses 92 ans sans mémoire
je ne peux vous expliquer, mais ma mère était une sorcière
et Pauline Julien qui chante Anne Sylvestre
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et suis émotif moi et tellement elle est belle ma mère
par Anne Sylvestre
Album: Une sorcière comme les autres
S'il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d'oie
Des oreillers d'autrefois
J'aimerais
Ne pas être portefaix
S'il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
Je vous ai portés vivants
Je vous ai portés enfants
Dieu ! Comme vous étiez lourds
Pesant votre poids d'amour
Je vous ai portés encore
À l'heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Vous ai morcelé mon cœur
Quand vous jouiez à la guerre
Moi, je gardais la maison
J'ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mourriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Et tout le malheur dedans
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui parle ou qui se tait
Celle qui pleure ou qui est gaie
C'est Jeanne d'Arc ou bien Margot
Fille de vague ou de ruisseau
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Et c'est la sœur ou l'inconnue
Celle qui n'est jamais venue
Celle qui est venue trop tard
Fille de rêve ou de hasard
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l'eau claire de l'étang
Qui reflète et qui attend
S'il vous plaît
Regardez-moi ! Je suis vraie
Je vous prie, ne m'inventez pas
Vous l'avez tant fait déjà
Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte, vous me combattiez
Faible, vous me méprisiez
Vous m'avez aimée p.tun
Et couverte de satin
Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue
Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui aime ou n'aime pas
Celle qui règne ou se débat
C'est Joséphine ou la Dupont
Fille de nacre ou de coton
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui attend sur le port
Celle des monuments aux morts
Celle qui danse et qui en meurt
Fille-bitume ou fille-fleur
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S'il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvés depuis longtemps
Libres et forts comme le vent
Libre aussi
Regardez, je suis ainsi
Apprenez-moi, n'ayez pas peur
Pour moi, je vous sais par cœur
J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi, je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas
Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompant découvre
Des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyés
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Et c'est l'ancêtre ou c'est l'enfant
Celle qui cède ou se défend
C'est Gabrielle ou bien Éva
Fille d'amour ou de combat
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui est dans son printemps
Celle que personne n'attend
Et c'est la moche ou c'est la belle
Fille de brume ou de plein ciel
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S'il vous plaît
S'il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
ma mère va très bien dans ses 92 ans sans mémoire
je ne peux vous expliquer, mais ma mère était une sorcière
et Pauline Julien qui chante Anne Sylvestre
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et suis émotif moi et tellement elle est belle ma mère
par Anne Sylvestre
Album: Une sorcière comme les autres
S'il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d'oie
Des oreillers d'autrefois
J'aimerais
Ne pas être portefaix
S'il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
Je vous ai portés vivants
Je vous ai portés enfants
Dieu ! Comme vous étiez lourds
Pesant votre poids d'amour
Je vous ai portés encore
À l'heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Vous ai morcelé mon cœur
Quand vous jouiez à la guerre
Moi, je gardais la maison
J'ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mourriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Et tout le malheur dedans
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui parle ou qui se tait
Celle qui pleure ou qui est gaie
C'est Jeanne d'Arc ou bien Margot
Fille de vague ou de ruisseau
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Et c'est la sœur ou l'inconnue
Celle qui n'est jamais venue
Celle qui est venue trop tard
Fille de rêve ou de hasard
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l'eau claire de l'étang
Qui reflète et qui attend
S'il vous plaît
Regardez-moi ! Je suis vraie
Je vous prie, ne m'inventez pas
Vous l'avez tant fait déjà
Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte, vous me combattiez
Faible, vous me méprisiez
Vous m'avez aimée p.tun
Et couverte de satin
Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue
Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui aime ou n'aime pas
Celle qui règne ou se débat
C'est Joséphine ou la Dupont
Fille de nacre ou de coton
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui attend sur le port
Celle des monuments aux morts
Celle qui danse et qui en meurt
Fille-bitume ou fille-fleur
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S'il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvés depuis longtemps
Libres et forts comme le vent
Libre aussi
Regardez, je suis ainsi
Apprenez-moi, n'ayez pas peur
Pour moi, je vous sais par cœur
J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi, je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas
Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompant découvre
Des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyés
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Et c'est l'ancêtre ou c'est l'enfant
Celle qui cède ou se défend
C'est Gabrielle ou bien Éva
Fille d'amour ou de combat
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui est dans son printemps
Celle que personne n'attend
Et c'est la moche ou c'est la belle
Fille de brume ou de plein ciel
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S'il vous plaît
S'il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: La mémoire D’or
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bel écrit c'est ce qui compte pour le lecteur qui perçoit les mots à son propre écho[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]atouthasard a écrit:pas de retard ni de silence
ma mère va très bien dans ses 92 ans sans mémoire
je ne peux vous expliquer, mais ma mère était une sorcière
et Pauline Julien qui chante Anne Sylvestre
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et suis émotif moi et tellement elle est belle ma mère
par Anne Sylvestre
Album: Une sorcière comme les autres
S'il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d'oie
Des oreillers d'autrefois
J'aimerais
Ne pas être portefaix
S'il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
Je vous ai portés vivants
Je vous ai portés enfants
Dieu ! Comme vous étiez lourds
Pesant votre poids d'amour
Je vous ai portés encore
À l'heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Vous ai morcelé mon cœur
Quand vous jouiez à la guerre
Moi, je gardais la maison
J'ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mourriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Et tout le malheur dedans
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui parle ou qui se tait
Celle qui pleure ou qui est gaie
C'est Jeanne d'Arc ou bien Margot
Fille de vague ou de ruisseau
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Et c'est la sœur ou l'inconnue
Celle qui n'est jamais venue
Celle qui est venue trop tard
Fille de rêve ou de hasard
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l'eau claire de l'étang
Qui reflète et qui attend
S'il vous plaît
Regardez-moi ! Je suis vraie
Je vous prie, ne m'inventez pas
Vous l'avez tant fait déjà
Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte, vous me combattiez
Faible, vous me méprisiez
Vous m'avez aimée p.tun
Et couverte de satin
Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue
Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui aime ou n'aime pas
Celle qui règne ou se débat
C'est Joséphine ou la Dupont
Fille de nacre ou de coton
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui attend sur le port
Celle des monuments aux morts
Celle qui danse et qui en meurt
Fille-bitume ou fille-fleur
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S'il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvés depuis longtemps
Libres et forts comme le vent
Libre aussi
Regardez, je suis ainsi
Apprenez-moi, n'ayez pas peur
Pour moi, je vous sais par cœur
J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi, je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas
Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompant découvre
Des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyés
Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Et c'est l'ancêtre ou c'est l'enfant
Celle qui cède ou se défend
C'est Gabrielle ou bien Éva
Fille d'amour ou de combat
Et c'est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui est dans son printemps
Celle que personne n'attend
Et c'est la moche ou c'est la belle
Fille de brume ou de plein ciel
Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S'il vous plaît
S'il vous plaît, faites-vous légers
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Iness- Nombre de messages : 834
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yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
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