ETOUFFEMENT D’UN POETE…
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ETOUFFEMENT D’UN POETE…
ETOUFFEMENT D’UN POETE…
…Je croise et décroise le fer
Fer d’une lance en pointe d’argile
Quand de ma plume je vis de revers
Et mes mots perdent toute lueur
Je croise mes mains sur une table
L’autel de la vie ne me dit plus rien
Il suffit d’un rien
Pour que la flamme gagne sa nuit
Dis, Ô toi qui me regarde… !
Peux-tu lire dans mes prunelles
Peux-tu pénétrer l’iris de mes pensées
Il est loin mon séjour sur cette galère
J’avale un torrent de fiel en guise de miel
Et cette liqueur broie le pouvoir d’écrire
Je crois qu’il est temps d’arrêter
A force de souffrir, je pense tout brûler
Juste un petit feu attisé de tous les écrits
De ces mille livres séniles
De ces voyages sans origine
Un simple geste et tous seront détruits…
Je n’ai aucune rancune envers les autres
J’ai tendu une main abîmée par les sels
De mes visions j’ai brossé les espaces
Il est temps de tout rejeter dans l’oubli
De la clarté j’aborde des moments de folie
De la sérénité s’articule le convoi de la rage
Et puis pourquoi courir derrière les mots
Car ils sont la cause de mes délires…
Et la nuit qui habite mon corps se libère
Des étoiles viennent poser le reste de fleurs
Je sors pour éclairer le fond du cœur
Une étoile filante vient s’épancher à la source…
De la fureur le verbe change d’ossature
Un arbre aux rameaux chargés de fruits
Je tourne de nouveau cette page en vadrouille
Qu’emporte le déluge de mes ternes pensées
La voix de la sagesse remue mon esprit
Que de poètes ont vécu le même drame
Poètes maudits je m’identifie à vous… !
Et puis que faire face à sa destinée… ?
kacem loubay
Lundi 17 Avril 2006
22 H GMT
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
…Je croise et décroise le fer
Fer d’une lance en pointe d’argile
Quand de ma plume je vis de revers
Et mes mots perdent toute lueur
Je croise mes mains sur une table
L’autel de la vie ne me dit plus rien
Il suffit d’un rien
Pour que la flamme gagne sa nuit
Dis, Ô toi qui me regarde… !
Peux-tu lire dans mes prunelles
Peux-tu pénétrer l’iris de mes pensées
Il est loin mon séjour sur cette galère
J’avale un torrent de fiel en guise de miel
Et cette liqueur broie le pouvoir d’écrire
Je crois qu’il est temps d’arrêter
A force de souffrir, je pense tout brûler
Juste un petit feu attisé de tous les écrits
De ces mille livres séniles
De ces voyages sans origine
Un simple geste et tous seront détruits…
Je n’ai aucune rancune envers les autres
J’ai tendu une main abîmée par les sels
De mes visions j’ai brossé les espaces
Il est temps de tout rejeter dans l’oubli
De la clarté j’aborde des moments de folie
De la sérénité s’articule le convoi de la rage
Et puis pourquoi courir derrière les mots
Car ils sont la cause de mes délires…
Et la nuit qui habite mon corps se libère
Des étoiles viennent poser le reste de fleurs
Je sors pour éclairer le fond du cœur
Une étoile filante vient s’épancher à la source…
De la fureur le verbe change d’ossature
Un arbre aux rameaux chargés de fruits
Je tourne de nouveau cette page en vadrouille
Qu’emporte le déluge de mes ternes pensées
La voix de la sagesse remue mon esprit
Que de poètes ont vécu le même drame
Poètes maudits je m’identifie à vous… !
Et puis que faire face à sa destinée… ?
kacem loubay
Lundi 17 Avril 2006
22 H GMT
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
Re: ETOUFFEMENT D’UN POETE…
Un flot de mots amers,
On dirait que ce fut un temps dur
Pour une plume féconde et sincère
Elle regarde…dans son propre cœur
Et puise dans l’encrier de son propre sang
Mais les questions restent suspendues :
« Peux-tu lire dans mes prunelles ? »
« Peux-tu pénétrer l’iris de mes pensées ? »
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On dirait que ce fut un temps dur
Pour une plume féconde et sincère
Elle regarde…dans son propre cœur
Et puise dans l’encrier de son propre sang
Mais les questions restent suspendues :
« Peux-tu lire dans mes prunelles ? »
« Peux-tu pénétrer l’iris de mes pensées ? »
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Re: ETOUFFEMENT D’UN POETE…
On passe tous par cette phase de suffocation de temps en temps, nous on respire les mots, on vit avec, sans eux on se sent poisson sans eau.
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Re: ETOUFFEMENT D’UN POETE…
La flamme de la vie est en nous, elle ne s’éteint pas facilement, grand soit-il le désespoir qui nous tient à la gorge.
La page se tournera, un autre demain sera là, la muse triste soufflera d’autres vers, cette fois dansant comme les rayons du soleil printanier
La page se tournera, un autre demain sera là, la muse triste soufflera d’autres vers, cette fois dansant comme les rayons du soleil printanier
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: ETOUFFEMENT D’UN POETE…
J’avale un torrent de fiel en guise de miel
Et cette liqueur broie le pouvoir d’écrire
Je crois qu’il est temps d’arrêter
A force de souffrir, je pense tout brûler
Toujours la tourmente chez toi, Kacem
Un beau texte bien écrit l'ami
Amitiés Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: ETOUFFEMENT D’UN POETE…
Bonjour atouthasard, rayane, sarah, aziza
...Bref je suis ainsi dans une sorte de manège de la vie.
Se voir à travers " une glace sans tain " et se dire qu'on
porte le poids du monde. Comme on dit on peut partager
le bonheur, mais la peine chacun ne peut que l'à vivre seul.
Et puis qu'importe, il faut lutter, relever le défi, faire en quelque sorte que " la vie vaut la peine d'être vécue..."
Je change de plume comme les autres changent de trottoirs. L'aube pointe et éclaire une fois de plus la caverne de la solitude. Que demander de plus puisque vous êtes mes
propres témoins...
Avec mes amitiés poétiques de l'autre rive
...Bref je suis ainsi dans une sorte de manège de la vie.
Se voir à travers " une glace sans tain " et se dire qu'on
porte le poids du monde. Comme on dit on peut partager
le bonheur, mais la peine chacun ne peut que l'à vivre seul.
Et puis qu'importe, il faut lutter, relever le défi, faire en quelque sorte que " la vie vaut la peine d'être vécue..."
Je change de plume comme les autres changent de trottoirs. L'aube pointe et éclaire une fois de plus la caverne de la solitude. Que demander de plus puisque vous êtes mes
propres témoins...
Avec mes amitiés poétiques de l'autre rive
Re: ETOUFFEMENT D’UN POETE…
Change de plume autant que tu peux, on ne peut qu’être étonné et fasciné par le flot de ton encrier déversé en versets sur le parchemin de la poésie.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
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