Le phare
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lacape
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anneLyse
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Le phare
Il y a un nœud au poignet
Pour chaque temps que tu as plié
Des gestes mécaniques entre les cils
Là où tes absences durent
On dirait que
Coulant la mémoire
Je tresse la pluie de nos éclats de rire
Comme si
Plus loin que n’être, comme si
Morte.
Là où s’éteignent les mots
Pour chaque temps que tu as plié
Des gestes mécaniques entre les cils
Là où tes absences durent
On dirait que
Coulant la mémoire
Je tresse la pluie de nos éclats de rire
Comme si
Plus loin que n’être, comme si
Morte.
Là où s’éteignent les mots
anneLyse- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 26/01/2008
Re: Le phare
Moi, des pleurs je tisse des rivières chantantes
Sous mes cils, couvent les volcans en manque de patience
Ma mémoire abonde de souvenirs
Qui, ne s’éteignent jamais
Sous mes cils, couvent les volcans en manque de patience
Ma mémoire abonde de souvenirs
Qui, ne s’éteignent jamais
Re: Le phare
divinement oppressant ton texte....un scalpel doux... quand même !
lacape- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: Le phare
Humm, je ne trouve pas les mots, ma douce Amie, pour dire... Je préfère laisser ainsi l'instant.
Je vais me permettre un "très très beau" toutefois.
Bisous.
Je vais me permettre un "très très beau" toutefois.
Bisous.
ds- Nombre de messages : 30
Date d'inscription : 16/02/2008
Re: Le phare
Texte taillé dans le vif de la chair et du douloureux souvenir. Ondes tristes et chargées d'émotion.
Re: Le phare
A première lecture il semble que le titre diverge du poème.
Mais si on se dit que les mots ici sont le phare qui donne les signalisations du haut de la tour-cœur. On peut se dire aussi que L’absence est zone dangereuse et c’est là que les vagues
Se tissent en nœuds.
On dirait que dans ce cœur-phare, le noir-désespoir est la lame de souffrance
S’aiguisant, remuant le ‘nous, ce nous qui se fracasse en un ‘je’ et un ‘tu’ muet et sourd.
Joli poème, un peu court on dirait qu’il tranche la langue qui cri ses peines.
Et là je me demande si je ne suis pas perdu sur les cotes de ces vers !
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le phare
écrit qui cri et saigne les mots. bravoanneLyse a écrit:Il y a un nœud au poignet
Pour chaque temps que tu as plié
Des gestes mécaniques entre les cils
Là où tes absences durent
On dirait que
Coulant la mémoire
Je tresse la pluie de nos éclats de rire
Comme si
Plus loin que n’être, comme si
Morte.
Là où s’éteignent les mots
daniel- Nombre de messages : 1002
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Humeur : humour
Date d'inscription : 12/06/2008
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