c'était en plein mois d'Août

par TITEFEE Mar 20 Jan - 8:42

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Dans l’église déserte et la croix assassine,
Silencieuse, je pleurais pour la première fois,
Submergée par le deuil qui me volait la foi,
Devant le manque aigu de réponse divine.

J’ai écouté le son, sans comprendre la chose
Qui murmurait tout bas, et j’ai commis l’impair
D’imaginer, alors que ce n’était que l’air,
Qui prononçait ce nom, qu’identifier je n’ose

Mon père Marius qui visait les étoiles
Rendit son dernier souffle en plein cœur de midi,
En nous laissant tous seuls, près de son corps tiédi.
C’était un été chaud, quand il a mis les voiles.

Pourtant ce fut bien lui qui lâcha cette barre
Écartant, résolu, la perche où s’égouttait
Le fluide nourricier, car il en avait marre
De pourrir dans un lit, tant ça le dégouttait.

par **sarah** Mar 20 Jan - 9:08

Condoléance poétesse sensible,
La mort est repos de l’âme et de l’esprit ce n’est pas vraiment une fin.

par nadia ibrahimi Mar 20 Jan - 21:05

je ne sais pas quoi dire ou écrire, ces images écorchées de douleur font mal et poussent à méditer.

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