Coups de pieds...
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Coups de pieds...
Comme quatre font deux plus deux,
Ceux des fiancés galvaudeux
Sur la dune perdent leurs traces :
Ils passent.
Sous sa lune, avec peine,
Rimant qu’un roi aime une reine,
L’octosyllabe,
Même versifiant en crabe,
Grave quelquefois sur le cœur,
La marque du rêveur.
Marchent les timides flandrins
Sur douze œufs quand des malandrins
Sordides volent des bœufs,
Foulant des leurs, ô les verbeux,
Les renoncules !
À ceux des marjolaines, l’iule,
L’arachnide, par un quatrain,
Tous les insectes innommables,
Sacre rois en deux ou trois fables
L’alexandrin.
Des tarses qu’au pas ils cadencent,
Militairement et sans transes,
Les guerriers payeront le prix :
Un douloureux œil de perdrix !
Il en est qui par dix ou neuf, et même bots,
En paix, "déca", "nono" sont beaux.
L’ode,
Oui, de leur "handicap" en fait un myriapode,
Sans césure ni cap, sans même un adjuvant,
Librement, d’un modeste pied. Et l’adjudant
S’en perd dans les postérieurs ;
Rarement dans les vers rieurs.
Alors la main sur votre nez,
Comme se gaussent les benêts,
Ne faites pas votre grimace
À celui qui les siens enchâsse
En poème sans queue, en bluette sans tête :
Point si mal ne l’épiez !
Ne poussez pas du pied
Le poète.
Ceux des fiancés galvaudeux
Sur la dune perdent leurs traces :
Ils passent.
Sous sa lune, avec peine,
Rimant qu’un roi aime une reine,
L’octosyllabe,
Même versifiant en crabe,
Grave quelquefois sur le cœur,
La marque du rêveur.
Marchent les timides flandrins
Sur douze œufs quand des malandrins
Sordides volent des bœufs,
Foulant des leurs, ô les verbeux,
Les renoncules !
À ceux des marjolaines, l’iule,
L’arachnide, par un quatrain,
Tous les insectes innommables,
Sacre rois en deux ou trois fables
L’alexandrin.
Des tarses qu’au pas ils cadencent,
Militairement et sans transes,
Les guerriers payeront le prix :
Un douloureux œil de perdrix !
Il en est qui par dix ou neuf, et même bots,
En paix, "déca", "nono" sont beaux.
L’ode,
Oui, de leur "handicap" en fait un myriapode,
Sans césure ni cap, sans même un adjuvant,
Librement, d’un modeste pied. Et l’adjudant
S’en perd dans les postérieurs ;
Rarement dans les vers rieurs.
Alors la main sur votre nez,
Comme se gaussent les benêts,
Ne faites pas votre grimace
À celui qui les siens enchâsse
En poème sans queue, en bluette sans tête :
Point si mal ne l’épiez !
Ne poussez pas du pied
Le poète.
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Coups de pieds...
(En poème sans queue, en bluette sans tête :
Point si mal ne l’épiez !
Ne poussez pas du pied Le poète.)
j'aime bien l'humeur de ce texte joyeux.
Point si mal ne l’épiez !
Ne poussez pas du pied Le poète.)
j'aime bien l'humeur de ce texte joyeux.
moussa m'bekki- Nombre de messages : 114
Date d'inscription : 09/10/2008
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