JANE la sorcière
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JANE la sorcière
Elle est très jeune encor, mais son art est magie
En Pythonisse ardente elle fait parler les morts.
Elle emploie en secret un pouvoir qui agit
Sur l’imagination, qui brusquement prend corps.
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
Jane la sorcière honore la nature
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Vite elle comprend ce qui est inhumain
Dans l’être, qui, en face, jure main sur le cœur
Que jamais il ne ment, et que si par malheur
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crument qu’il avait résisté,
À la manœuvre habile, emplie de séduction
De l’enfant dissolu qu’on lui avait confié !
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Reprennent avec vigueur cris et implorations
De cet enfant trahi, que l’homme reconnait.
Son souffle devient court, son regard anxieux
S’affole car un feu envahit ses poumons.
La mort vient le chercher et le livre aux démons
En Pythonisse ardente elle fait parler les morts.
Elle emploie en secret un pouvoir qui agit
Sur l’imagination, qui brusquement prend corps.
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
Jane la sorcière honore la nature
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Vite elle comprend ce qui est inhumain
Dans l’être, qui, en face, jure main sur le cœur
Que jamais il ne ment, et que si par malheur
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crument qu’il avait résisté,
À la manœuvre habile, emplie de séduction
De l’enfant dissolu qu’on lui avait confié !
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Reprennent avec vigueur cris et implorations
De cet enfant trahi, que l’homme reconnait.
Son souffle devient court, son regard anxieux
S’affole car un feu envahit ses poumons.
La mort vient le chercher et le livre aux démons
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: JANE la sorcière
Héhé, Fée !
Elle est très jeune encor, mais son art est magie
En Pythonisse ardente elle fait parler les morts. (et ça fait... 13 !)
Elle emploie en secret un pouvoir qui agit (ne rime pas...)
Sur l’imagination, qui brusquement prend corps.
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
Jane la sorcière honore la nature (élision qui fait... 11 !)
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Vite elle comprend ce qui est inhumain (11 : Et si tu ajoutais "très" au début ?)
Dans l’être, qui, en face, jure main sur le cœur (13 !)
Que jamais il ne ment, et que si par malheur
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crûment qu’il avait résisté,
À la manœuvre habile, emplie de séduction
De l’enfant dissolu qu’on lui avait confié ! (rime ?)
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Reprennent avec vigueur cris et implorations (pluriel incitant à liaison... et 13 !)
De cet enfant trahi, que l’homme reconnait. (rime ?)
Son souffle devient court, son regard anxieux
S’affole car un feu envahit ses poumons.
La mort vient le chercher et le livre aux démons.
en tous cas, bravo pour ce beau texte !
Elle est très jeune encor, mais son art est magie
En Pythonisse ardente elle fait parler les morts. (et ça fait... 13 !)
Elle emploie en secret un pouvoir qui agit (ne rime pas...)
Sur l’imagination, qui brusquement prend corps.
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
Jane la sorcière honore la nature (élision qui fait... 11 !)
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Vite elle comprend ce qui est inhumain (11 : Et si tu ajoutais "très" au début ?)
Dans l’être, qui, en face, jure main sur le cœur (13 !)
Que jamais il ne ment, et que si par malheur
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crûment qu’il avait résisté,
À la manœuvre habile, emplie de séduction
De l’enfant dissolu qu’on lui avait confié ! (rime ?)
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Reprennent avec vigueur cris et implorations (pluriel incitant à liaison... et 13 !)
De cet enfant trahi, que l’homme reconnait. (rime ?)
Son souffle devient court, son regard anxieux
S’affole car un feu envahit ses poumons.
La mort vient le chercher et le livre aux démons.
en tous cas, bravo pour ce beau texte !
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: JANE la sorcière
Elle est très jeune encor, mais magie est son art
Pythonisse ardente elle faire parler les morts
Elle emploie en secret un pouvoir et sans fard
Elle sait dire à tous ce qui ronge les corps
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
Jane la sorcière aime cette nature
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Très vite elle comprend ce qui est inhumain
Dans l’être, qui, en face, et la main sur le cœur
Jure ne pas mentir et que si par malheur
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crûment qu’il avait résisté,
À la manœuvre habile, emplie de séduction
De l’enfant dissolu qui s’était désisté
Sous la pression des siens, pour nier l’évidence
Et comme une honte oublia son enfance
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Miment avec vigueur cris et implorations
De cet enfant trahi, et l’homme rattrapé
par son crime d’alors vient d’être happé
Un immense brasier envahit ses poumons
La mort vient le chercher et le livre aux démons
Pythonisse ardente elle faire parler les morts
Elle emploie en secret un pouvoir et sans fard
Elle sait dire à tous ce qui ronge les corps
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
Jane la sorcière aime cette nature
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Très vite elle comprend ce qui est inhumain
Dans l’être, qui, en face, et la main sur le cœur
Jure ne pas mentir et que si par malheur
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crûment qu’il avait résisté,
À la manœuvre habile, emplie de séduction
De l’enfant dissolu qui s’était désisté
Sous la pression des siens, pour nier l’évidence
Et comme une honte oublia son enfance
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Miment avec vigueur cris et implorations
De cet enfant trahi, et l’homme rattrapé
par son crime d’alors vient d’être happé
Un immense brasier envahit ses poumons
La mort vient le chercher et le livre aux démons
Dernière édition par TITEFEE le Lun 22 Déc - 4:59, édité 1 fois
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: JANE la sorcière
je reste fort amusé
par la beauté des mots
mais c'est triste vraiment...
bibi 2008
par la beauté des mots
mais c'est triste vraiment...
bibi 2008
bibi- Nombre de messages : 2351
Date d'inscription : 13/01/2008
Re: JANE la sorcière
(Elle est jeune et pourtant la magie est son art; ??)
(Pythonisse, elle peut faire parler les morts; ???)
Elle emploie en secret un pouvoir et sans fard
Elle sait dire à tous ce qui ronge les corps.
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
(Mais Jane la sorcière, aimant cette nature, ???)
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Très vite elle comprend ce qui est inhumain
Dans l’être, qui, en face
Jure ne pas mentir et que si, par malheur,
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crûment qu’il avait résisté,
À l’enfant dissolu qui s’était désisté
Sous la pression des siens, pour nier l’évidence;
(Mais toute honte bue, il oublie son enfance ???)
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Miment avec vigueur cris et implorations
De cet enfant trahi; et l’homme rattrapé
(Par son crime d’alors est tout à coup happé; ???)
Un immense brasier envahit ses poumons;
La mort vient le chercher et le livre aux démons.
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
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