DES ECRITS PARFUMES…
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DES ECRITS PARFUMES…
DES ECRITS PARFUMES…
A : Aziza Rahmouni
…Je découvre et me découvre
Le silence est aussi profond
Qu’un cœur débridé…
Une pente qui prend racine
Dans la paroi d’une falaise
Le granit reste dans son aspect
Et défie toutes les érosions…
L’aiguille tant esquivée
Se balance sous un autre rythme
Elle commence à décliner
Et lentement son ardeur caniculaire
Se met à flancher sous le coup du froid
Mes artères dilatées à outrance
Reprennent leurs anciennes flexibilités
Et tout respire le retour
Mon sang n’est plus cette étuve
Ce magma évanescent qui coule à flot
Ou cette lave qui veut craqueler le cratère
Et m’éjecter dans un autre circuit…
Heureux celui qui trouve son reflet
L’image de l’autre dans son cœur
Ces mille mains qui s’agitent
Comme des étendards dans la brise
Ces voiles blancs hissés à bout de bras
Et qui décident de lever l’encre
De le rendre aussi symbolique
Qu’une lune amoureuse de sa suite
Ou d’un soleil qui se plait
A chanter aux abords du crépuscule
Ou de cette dune qui se laisse caresser
Par les peintres des grandes aventures…
De ma croisée je continue les rêves
Je brosse la convalescence d’un corps
Joue avec les images ancrées des murs
Ecris d’une main encore tremblante
Un autre itinéraire sur le drap d’un lit
Et sur le seuil de la porte
Debout, mon esprit escalade les marches
L’horizon tant scruté, sculpté avec volupté
Me fait signe de ses champs fleuris
Et l’arbre totem chargé de bourgeons
Me dit : tu vois je renais de mes racines
Toute saison ne fait qu’écrire sa version
Et mon tronc n’est qu’une page mouvante
Je frémis, je gèle,et reprends des couleurs…
Je ne fais que passer à travers les mailles
Dans le tumulte de mes visions revisitées
Les chants de l’aube m’incitent à relire
Réécrire mes fréquentes évasions inopinées
Et je me laisse envelopper par l’arôme du jour
Et des écrits parfumés déversés des autres rives…
kacem loubay
Vendredi 7 Avril 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
A : Aziza Rahmouni
…Je découvre et me découvre
Le silence est aussi profond
Qu’un cœur débridé…
Une pente qui prend racine
Dans la paroi d’une falaise
Le granit reste dans son aspect
Et défie toutes les érosions…
L’aiguille tant esquivée
Se balance sous un autre rythme
Elle commence à décliner
Et lentement son ardeur caniculaire
Se met à flancher sous le coup du froid
Mes artères dilatées à outrance
Reprennent leurs anciennes flexibilités
Et tout respire le retour
Mon sang n’est plus cette étuve
Ce magma évanescent qui coule à flot
Ou cette lave qui veut craqueler le cratère
Et m’éjecter dans un autre circuit…
Heureux celui qui trouve son reflet
L’image de l’autre dans son cœur
Ces mille mains qui s’agitent
Comme des étendards dans la brise
Ces voiles blancs hissés à bout de bras
Et qui décident de lever l’encre
De le rendre aussi symbolique
Qu’une lune amoureuse de sa suite
Ou d’un soleil qui se plait
A chanter aux abords du crépuscule
Ou de cette dune qui se laisse caresser
Par les peintres des grandes aventures…
De ma croisée je continue les rêves
Je brosse la convalescence d’un corps
Joue avec les images ancrées des murs
Ecris d’une main encore tremblante
Un autre itinéraire sur le drap d’un lit
Et sur le seuil de la porte
Debout, mon esprit escalade les marches
L’horizon tant scruté, sculpté avec volupté
Me fait signe de ses champs fleuris
Et l’arbre totem chargé de bourgeons
Me dit : tu vois je renais de mes racines
Toute saison ne fait qu’écrire sa version
Et mon tronc n’est qu’une page mouvante
Je frémis, je gèle,et reprends des couleurs…
Je ne fais que passer à travers les mailles
Dans le tumulte de mes visions revisitées
Les chants de l’aube m’incitent à relire
Réécrire mes fréquentes évasions inopinées
Et je me laisse envelopper par l’arôme du jour
Et des écrits parfumés déversés des autres rives…
kacem loubay
Vendredi 7 Avril 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
Re: DES ECRITS PARFUMES…
DES ONDES RECHERCHE AU FIN FOND DE TES PROFONDEURS ?
BIEN ECRIT CE TEXTE D’UN AIR SINCERE !
BIEN ECRIT CE TEXTE D’UN AIR SINCERE !
Re: DES ECRITS PARFUMES…
Tout à la joie mélancolique des cinq sens,
le poète déroule une palette en demi-teinte ;
faite de couleurs clair-obscur,
du moi profond au moi blessé.
Poète de la douleur et de la solitude,
l'éphémère le poursuit et le ramène à son âme.
Ainsi vient le monde au poète -
en quête d'ailleurs...
le poète déroule une palette en demi-teinte ;
faite de couleurs clair-obscur,
du moi profond au moi blessé.
Poète de la douleur et de la solitude,
l'éphémère le poursuit et le ramène à son âme.
Ainsi vient le monde au poète -
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