Un vieux moulin en Provence
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Un vieux moulin en Provence
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Le vieux moulin en Provence
Il se perd tout au bout d’un long chemin crayeux
Cet antique moulin situé en Provence
Son corps privé de toit dans le mistral qui danse
Fait entrer un soleil trop intense à mes yeux
C’est là que se finit soudainement la sente
Dans l’azur vif du ciel et les scabieuses pâles
Alors que le concert agaçant des cigales
Monte du petit bois et de la rive en pente
Je pose mon couffin où s’étale la plante
Cette herbe connue par bien des malheureux
Qui chasse le malin qui s’accroche à eux
Et que j’avais appris à peine adolescente
Pas loin du vieux moulin pousse aussi sur la pierre
Une mousse compacte aux spores noirâtres
Couronnant le dessus de la plante roussâtre
A l’endroit où jaillit la fraîche source claire
Je traversais alors un moment difficile
Où je ne savais plus quels étaient mes repères
Tant ce que je vivais paraissait éphémère
Me laissant démunie et combien malhabile
Assise au même endroit où j’entendais la voix
De celle qui berça les jours de mon enfance
Je perçus près de moi la fugace présence
De l’âme de Mamée aussi douce que soie
Surtout Claire chérie fais moi toujours confiance
Écoute donc le vent, Il te parle de moi
Et au creux de ton cœur je demeure avec toi
Le vieux moulin en Provence
Il se perd tout au bout d’un long chemin crayeux
Cet antique moulin situé en Provence
Son corps privé de toit dans le mistral qui danse
Fait entrer un soleil trop intense à mes yeux
C’est là que se finit soudainement la sente
Dans l’azur vif du ciel et les scabieuses pâles
Alors que le concert agaçant des cigales
Monte du petit bois et de la rive en pente
Je pose mon couffin où s’étale la plante
Cette herbe connue par bien des malheureux
Qui chasse le malin qui s’accroche à eux
Et que j’avais appris à peine adolescente
Pas loin du vieux moulin pousse aussi sur la pierre
Une mousse compacte aux spores noirâtres
Couronnant le dessus de la plante roussâtre
A l’endroit où jaillit la fraîche source claire
Je traversais alors un moment difficile
Où je ne savais plus quels étaient mes repères
Tant ce que je vivais paraissait éphémère
Me laissant démunie et combien malhabile
Assise au même endroit où j’entendais la voix
De celle qui berça les jours de mon enfance
Je perçus près de moi la fugace présence
De l’âme de Mamée aussi douce que soie
Surtout Claire chérie fais moi toujours confiance
Écoute donc le vent, Il te parle de moi
Et au creux de ton cœur je demeure avec toi
Dernière édition par TITEFEE le Lun 1 Déc - 17:06, édité 1 fois
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Un vieux moulin en Provence
À Tit'fée... notre Alphonse Daudet
À PAMPERIGOUSTE, j’ai vu,
Au loin, planer la vapeur blanche :
Rêve papal ou coup prévu
Par sa mule pour la revanche ?
Que je verrai des TARTARIN
À TARASCON, j’ai cru, ma chère ;
Mais nul chasseur, point de moulin ;
Ce n’était qu’un songe, peuchère !
J’ai vu la chèvre près du mas,
Lorsque j’errais dans la montagne,
Chimère, était-ce tout en bas,
Que Monsieur SEGUIN l’accompagne ?
J’ai cru deviner GARRIGOU
Dans l’église, je le confesse ;
Petite faim ou rêve fou,
Que ce banquet après la messe ?
De CUCUGNAN, au clair-obscur,
Je reconnus le presbytère ;
Mais, point de curé ! Dans l’azur,
Il poursuivait son ministère...
D’élixir, avais-je trop pris ?
Ce « gaucher » fameux qu’un saint homme,
Distillait entre ses murs gris.
J’en reprendrai, si c’est un somme !
Ton secret, je n’ai point percé
Cher Maître CORNILLE. En silence,
Je fus, par le rêve bercé,
Quand j’ai visité la PROVENCE !
En ARLES, j’ai cherché quelqu’un :
La jeune fille d’un autre âge,
Dont se pâme tout un chacun,
Mais qui n’est, en fait, qu’un mirage !
Si les LETTRES de ton MOULIN,
Je veux préserver de la ronce,
En composant ce gai refrain,
Pardon, Monsieur DAUDET, Alphonse !
À PAMPERIGOUSTE, j’ai vu,
Au loin, planer la vapeur blanche :
Rêve papal ou coup prévu
Par sa mule pour la revanche ?
Que je verrai des TARTARIN
À TARASCON, j’ai cru, ma chère ;
Mais nul chasseur, point de moulin ;
Ce n’était qu’un songe, peuchère !
J’ai vu la chèvre près du mas,
Lorsque j’errais dans la montagne,
Chimère, était-ce tout en bas,
Que Monsieur SEGUIN l’accompagne ?
J’ai cru deviner GARRIGOU
Dans l’église, je le confesse ;
Petite faim ou rêve fou,
Que ce banquet après la messe ?
De CUCUGNAN, au clair-obscur,
Je reconnus le presbytère ;
Mais, point de curé ! Dans l’azur,
Il poursuivait son ministère...
D’élixir, avais-je trop pris ?
Ce « gaucher » fameux qu’un saint homme,
Distillait entre ses murs gris.
J’en reprendrai, si c’est un somme !
Ton secret, je n’ai point percé
Cher Maître CORNILLE. En silence,
Je fus, par le rêve bercé,
Quand j’ai visité la PROVENCE !
En ARLES, j’ai cherché quelqu’un :
La jeune fille d’un autre âge,
Dont se pâme tout un chacun,
Mais qui n’est, en fait, qu’un mirage !
Si les LETTRES de ton MOULIN,
Je veux préserver de la ronce,
En composant ce gai refrain,
Pardon, Monsieur DAUDET, Alphonse !
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Un vieux moulin en Provence
Que voilà brillamment résumée les fameuses lettres de mon moulin.. bravo et merci pour restituer ici tous les chants de cigales et les peuchère pardi tous ces héros provençaux
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Un vieux moulin en Provence
Mouler les souvenirs
Ouvrir le cœur vers
Univers de
Lumière
Inventer des lunes
Nouvelles chaque soir et aller de l’avant
:esc:
Ouvrir le cœur vers
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:esc:
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