Le vieux
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soleil68
atouthasard
6 participants
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Le vieux
Le vieux
Il était au salon et se berçait de trêves
Il se sentait pluvieux l’alarme à la paupière
Se sentir inutile et le toit qui se grève
Y avait-il sous ce ciel un pendule de pierre
Qui ne fait pas saison, qui est là sans façon
Qui ne sait plus le ton
Les châteaux font le chant et récitent prières
Le chapelet est lent, il est en cime-terre
En somme un peu, si peu, il dort sur sa misère
De n’être que le vieux isolé de ses pairs
Qui ne sont plus saison, qui sont las sans façon
Qui ne sont plus renom
Il ne plie plus au vent, juste savoir le temps
Qui se grise au mouvant du cheveu sur la langue
L’ignorance d’être, l’aîné connaît son rang
Il oublie le parfois, mais se souvient d’antan
Il sait, sans connaître la saison du maçon
La raison du plus long
A construit deux rives, une pour son amant
l’autre pour la dame, le barrage des mots
Il ne peut plus jaser de toute l’eau dormante
Il se veut le silence au devoir de ses maux
Il sait sans connaître la saison, sa leçon
L’étable et ses limons
Il ne sait plus mourir, il ne sait plus vieillir
Il connaît le rêve, mais il n’est plus sommeil
Il meurt de temps en temps sans pouvoir se finir
Il horloge l’aiguille et soudain c’est sa vieille
Il sait sans connaître la saison, sa façon
La table aux prénoms
Elle est toute saison, elle prend soin de lui
Un peu quand il est tard, elle saura survivre
Dans le miroir de glace et dans toutes ces nuits
Elle sait son silence et le vieux était veille
atouthasard
Il était au salon et se berçait de trêves
Il se sentait pluvieux l’alarme à la paupière
Se sentir inutile et le toit qui se grève
Y avait-il sous ce ciel un pendule de pierre
Qui ne fait pas saison, qui est là sans façon
Qui ne sait plus le ton
Les châteaux font le chant et récitent prières
Le chapelet est lent, il est en cime-terre
En somme un peu, si peu, il dort sur sa misère
De n’être que le vieux isolé de ses pairs
Qui ne sont plus saison, qui sont las sans façon
Qui ne sont plus renom
Il ne plie plus au vent, juste savoir le temps
Qui se grise au mouvant du cheveu sur la langue
L’ignorance d’être, l’aîné connaît son rang
Il oublie le parfois, mais se souvient d’antan
Il sait, sans connaître la saison du maçon
La raison du plus long
A construit deux rives, une pour son amant
l’autre pour la dame, le barrage des mots
Il ne peut plus jaser de toute l’eau dormante
Il se veut le silence au devoir de ses maux
Il sait sans connaître la saison, sa leçon
L’étable et ses limons
Il ne sait plus mourir, il ne sait plus vieillir
Il connaît le rêve, mais il n’est plus sommeil
Il meurt de temps en temps sans pouvoir se finir
Il horloge l’aiguille et soudain c’est sa vieille
Il sait sans connaître la saison, sa façon
La table aux prénoms
Elle est toute saison, elle prend soin de lui
Un peu quand il est tard, elle saura survivre
Dans le miroir de glace et dans toutes ces nuits
Elle sait son silence et le vieux était veille
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
soleil68- Nombre de messages : 108
loisirs : ecriture, informatique,humour
Humeur : tres bonne
Date d'inscription : 23/10/2008
Re: Le vieux
Parental acrostiche
Les parents sont “ Les vieux ” dans la conversation
Entre les jeunes loups, à la récréation,
Sur la dune, au lycée, au champ ou bien ailleurs.
Voulant vivre tout seuls, comme leurs géniteurs,
Ils en oublient le lien ombilical. Pourtant,
En volant, malgré eux ils font la proie au temps.
Un jour, ces jeunes-là deviennent, dans leurs cieux,
X ou Y. Ils sont pour leurs enfants, “ leurs vieux ”.
J’aurais voulu avoir “ mes vieux ” pour mes vieux jours ...
La vie en a fait fi, car rien n’est pour toujours.
JL = Jean-Louis = Gepetto
Les parents sont “ Les vieux ” dans la conversation
Entre les jeunes loups, à la récréation,
Sur la dune, au lycée, au champ ou bien ailleurs.
Voulant vivre tout seuls, comme leurs géniteurs,
Ils en oublient le lien ombilical. Pourtant,
En volant, malgré eux ils font la proie au temps.
Un jour, ces jeunes-là deviennent, dans leurs cieux,
X ou Y. Ils sont pour leurs enfants, “ leurs vieux ”.
J’aurais voulu avoir “ mes vieux ” pour mes vieux jours ...
La vie en a fait fi, car rien n’est pour toujours.
JL = Jean-Louis = Gepetto
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Le vieux
Merci soleil68
Acrostiche joli, je cherchais le JL et j'ai vu, sourire
Et on devient les parents de ses parents
Merci, JL = Jean-Louis = Gepetto
Réal
Acrostiche joli, je cherchais le JL et j'ai vu, sourire
La vie en a fait fi, car rien n’est pour toujours.
Et on devient les parents de ses parents
Merci, JL = Jean-Louis = Gepetto
Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Le vieux
merci à toi, mon... vieux Réal...
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Le vieux
tres forts ces vers-hommage
les mots de gepetto sont aussi touchants que doux à relire
les mots de gepetto sont aussi touchants que doux à relire
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Le vieux
merci à toi, mon... vieux Réal...
:)
Pas beaucoup de temps j'ai
Merci Jean-Louis
Merci cristopher-cris
Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Le vieux
Lorsque je serai bien réveillée ayant dormi qu'une heure cette nuit, je viendrai me délasser en lisant cette belle poèsie, qui résonne comme un écho en moi.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
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