le pays blanc

Le froid descend sur le pays
Et le grésil surprend les branches
De la forêt qui m’éblouit
De fleurs givrées d’écumes blanches.
Le banc de bois s’ensevelit
Sous l’édredon pour le grand somme
De cet hiver et le vieil homme
tout près du feu s'est endormi

Le sol feutré de la grand rue
est le terrain qui réjouit
Les enfants rois quand reparaît
La neige drue gommant leurs cris.
Sous les flocons c’est le délire
De leurs combats et des fous rires
Des rouges joues sous le bonnet

Et c’est Noël que l’on attend
Les oies dodues sont bientôt prêtes
Les beaux cadeaux et compliments
Sont déjà là pour cette fête.
Le ciel est gris, et les oiseaux
Se réfugient sous les toitures
Et Le renard a la vie dure
Car se chercher la nourriture
Sous la glace et le boisseau
Blesse ses pattes, glace ses os

Goulée de fraîcheur

Les flocons des neiges, aujourd'hui,
légers,
Ont empesé le pleur d'hier,
amer.
Mes yeux emmitonnés de vous
sourient
à l'immaculée espérance
blanche.
Le vallon éclairé décrit la courbe
d'une hanche,
parsemé du sel des frondaisons,
chenues.
Le gai ruisseau court, tel la ridule
d'un front,
entre les blancheurs solennelles...
Je vous aime
ô, Neige !

Tetefee
un magnifique écrit ou l'on ressent tous les empressements avant l'arrivée de Noël !

S’il y a matin de glace,

Sur le petit matin glacial,
le noir est encore posé...
Sur le gazon pétrifié,
Il ne roule plus,
le petit ballon oublié,
Par le gel figé.
Les matinaux déclenchent
l'ovation des moteurs
de blanc verglacés.
Un matinal, emmitouflé
dans son écharpe jaune,
Lève ses mains gelées
vers le ciel.
Le soleil, quelle ironie,
est encore couché.
"Au secours !" lui crie l'homme
du petit matin glacé...
Conclusion : encore un hiver
à passer...

Il y a ma neige...

Avalanche de rires
éclatés,
vivifiants...
Flocons de délires
zébrés,
envoûtants...
Infinies banquises...
Congères exquises...
Délicieuses crevasses d'émoi...
TOI...

un jardin de mots, pas froid du tout