Pays abandonnés

nous sommes vides de tes charmes vraiment fous,

et ton souvenir ne fait que notre malheur,

de penser à toi sans pouvoir arriver au bout,

arriver au bout de nos rêves, de ne pas l'avoir quitté dans l'heure.

Nos enfants ne peuvent comprendre ce désir fou,

cette envie d'odeurs, de douceurs.

Avoir quitté petit est plus frustrant que pour les grand, oui vous,

d'avoir écouté tous ces récits, ces histoires de conteurs,

ces paroles aux accents chantant, imagées en pataouète et Cigalous,

vous grands, qui avaient connus de visu ces coins enchanteurs.

Nous les petits, n'avons que les odeurs, les pleurs et ces désirs fous,

de rêver encore et encore, de ces sites Nord Africain de malheurs.

Même l'accent n'est pas vraiment en nous,

encore faut 'il converser avec quelqu'un de la bas pour qu'il revienne sans heurt.

Toutes ces histoires à la Salamandre, les Sablettes, sont un tout.

La pêche, l'apéro, la kémia, un art de vivre dans l'heure,

savoir profiter du temps qui passe, et ne pas en venir à bout.

L'exode en bateau, avion, sans meubles, sans horizon demeure.

Moins conscient du gris des paysages d'en France, que vous,

nous n'en restons pas moins des arbres sans racines qui se meurent.

Pas vraiment de là-bas, ni d'ici, sans vraiment de souvenirs comme vous,

nous sommes condamnés à ne garder que des souvenirs flous,

que vous nous avez donnés pour qu'ils ne se meurent

pieds noirs ?
les parents qui ont vécu ailleurs gardent les souvenirs et les content d'un air nostalgique ce qui crée une sorte de récit mythique entre générations

oui sauf que lorsque nous y sommes né nous mêmes, les récits donnent une amertume, d'un souvenir incomplet, peut être est ce pour cela que lorsque je descend dans le sud, cela me rappelle des souvenirs, tout comme mes vacances en Tunisie, me donnaient l'impression d'être chez moi....mes enfants, ne sont pas bercés dans cette histoire, c'est la mienne, ils savent, mais ne peuvent comprendre les déménagements et tout le reste....c'est la difficulté de l'écrire et de le faire comprendre

Une page sombre de notre histoire, un déchirement...Les politiques parfois sèment le mal...l'âme n'efface jamais les couleurs...
amicalement

comme envie d'odeurs :vase:

Entre le passé et le présent ton coeur balancera,
Un éternel apatride de l'âme tu es et tu resteras,
Le vécu est propre à chacun,une part d'intimité,
Des faits bien réels caractérisés dans ton ipséité.

Bien à toi Ressilap.

entre deux rive
deux pays
deux cultures
se perdre dans la nostalgie est compréhensible

changer de pays
de culture et d'habitudes
frustration de l'identité
déséquilibre de certaines certitudes
faire avec
est seul moyen de s'integrer
au lieux de n'être ni d'ici d'ailleurs

à mon humble avis '' faire avec'' ne permet pas de s'intégrer, puisqu'il est équivalent à de ne pas avoir de choix conscient ou inconscient, toutes les personnes déracinés sont ni d'ici ni d'ailleurs.
S'intégrer par définition '' entrer harmonieusement dans, faire partie intégrante de.'' comment est ce possible si l'on doit faire avec ?