Je voudrai être une sagesse

Je voudrai être une sagesse

Je voudrai être une sagesse
Qui brûle les faiblesses
Pour que tous trouvent hardiesse
A parcourir le monde en gentillesse
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Je me couche sur les puretés
D’un lit de grabats étonnés
De me voir toujours levé
Dans la grande nuit étoilée
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Un fantôme laid se presse
Il faut que je lui atteste
Que mes mots ne sont peste
Et que prés de moi il se reste
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On se parle de la paix
Des heures de charité
Des enfants affamés
Alors il me dit c’est assez
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Il revient chaque nuit
Jamais on ne s’ennuie
Trop de choses à se dire enfouies
Au fond de nos esprits
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Le sien est singulier
Comme un chevalier
Aux principes altiers
Il m’en tend ses papiers
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J’y découvre les ballades
De paradis en embuscades
Qui me tendent une escapade
Au bonheur de grisées ballades
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Jamais il ne me sourit
Je l’ai perdu mais il me redit
Vois ta terre en sursis
Vous l’avez tant et tant croupie
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Pourquoi dis-tu cela
Regarde Il y a des férias
Des humains comme moi
Qui veulent le bien comme toi

Jamais ! Ils se repaissent de luxure
S’y baignent au permanent des sinécures
Ils ne voient plus les graves blessures
Faites malséantes à la belle nature
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O mon fantôme tient ma main
Passe ton message bien sain
Il y a des uns qui souhaitent anodins
Bonne santé à ta terre les yeux malsains
Moi, Je n’y peux rien,
Cela doit être un combat en commun
Des peoples de ce monde en déclin
©ƒC