Il était fantaisiste
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Il était fantaisiste
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Fantaisiste il était
Fantaisiste il était, vivait de cet excipient
Qui vous fait marcher le sérieux sur la tête
Ce badinage inventif, tranchant de belle fête
Participant à la révolution de l’intempérant
¤
Facétieux la parole au fort timbre enjoué
Il s’en allait de-ci de-là sur les chemins
Aux virages droits qui fleuraient tout malin
Le parfum de ces sourires de la bonne santé
¤
De sa besace de bouffon il vous sortait sage
Une plaisanterie s’alliant fidèle à son geste
Amusante fut -elle que d’une appréciation leste
Elle débroussaillait une parole rebelle de rage
Quand une belle s’attardait à son humour
Il avait tôt fait dans un sain marivaudage
D’entretenir la belle au son de son badinage
Et lui contait l’amour comme un troubadour
Aux choses de Dieu il se laissait aller dire
En charmes guindés de la facétie spirituelle
Que sa morale religieuse tenait dans sa prunelle
Quand son œil gouailleur lui servait de sourire
¤
Guillerette ses manières quand accostait l’ennemi
Qui le houspillait violent comme un malotru amer
Sa science folâtre déposait l’autre ahuri par le flair
D’un savoir faire migrant sur son âme de joie servie
¤
Si dans un demain vous le rencontrez en chemin
Ne lui tournez pas les talons, sage vous faudra t’il
Le rattraper pour un brin plaisant de sagesse agile
En couchant votre sérieux loin d’un tueur sans dédain
ƒC
Fantaisiste il était
Fantaisiste il était, vivait de cet excipient
Qui vous fait marcher le sérieux sur la tête
Ce badinage inventif, tranchant de belle fête
Participant à la révolution de l’intempérant
¤
Facétieux la parole au fort timbre enjoué
Il s’en allait de-ci de-là sur les chemins
Aux virages droits qui fleuraient tout malin
Le parfum de ces sourires de la bonne santé
¤
De sa besace de bouffon il vous sortait sage
Une plaisanterie s’alliant fidèle à son geste
Amusante fut -elle que d’une appréciation leste
Elle débroussaillait une parole rebelle de rage
Quand une belle s’attardait à son humour
Il avait tôt fait dans un sain marivaudage
D’entretenir la belle au son de son badinage
Et lui contait l’amour comme un troubadour
Aux choses de Dieu il se laissait aller dire
En charmes guindés de la facétie spirituelle
Que sa morale religieuse tenait dans sa prunelle
Quand son œil gouailleur lui servait de sourire
¤
Guillerette ses manières quand accostait l’ennemi
Qui le houspillait violent comme un malotru amer
Sa science folâtre déposait l’autre ahuri par le flair
D’un savoir faire migrant sur son âme de joie servie
¤
Si dans un demain vous le rencontrez en chemin
Ne lui tournez pas les talons, sage vous faudra t’il
Le rattraper pour un brin plaisant de sagesse agile
En couchant votre sérieux loin d’un tueur sans dédain
ƒC
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