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Monde arabe et Palestine

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Monde arabe et Palestine Empty Monde arabe et Palestine

Message par Dad Allaoua Dim 3 Avr - 17:46

Monde arabe et Palestine

Écoutez, n’avez-vous pas entendu
Une femme crier ? Lèvres mordues
Elle disait : Où sont nos frères arabes ?
Venez voir dans les décombres la jambe
D’un enfant éjecté par une bombe !

Dans les jardins des palais les rois
Se désaltèrent, ils donnent leur foi
Au protecteur de signer les lois
Les obligeant à suivre avec joie
L’incontournable voie de la croix.

Devant la statue de la Liberté,
Ils prêtent serment de fidélité
En promettant aux lanceurs des pierres
D’être transportés sur des civières
Sans faire tomber les barrières.

Ils manifestent un désir de vengeance
À ceux qui troublent leur jouissance
Et ignorent la profonde révérence
Qu’ils ont pour la force maléfique
Rendant les royaumes magnifiques.

Les peuples nient leur appartenance,
Ils remettent en cause leurs croyances,
Les mères noyées dans les larmes
Disent : Nos cœurs s’enflamment,
Par nos enfants la Palestine s’arme !

De toute part, les insultes fusent,
Les peuples arabes marchent et disent :
Nous mourons pour toi Palestine !
La conduite des politiciens nous confine
À la rébellion et nous donne de la morphine.

Incapables de franchir les frontières,
Ils se contentent de brûler les emblèmes,
En maudissant le monde dans la prière
Ils se livrent à la douleur extrême
Qui fait trembler toutes les cimetières.

Dans les yeux rouges d’un père
Se reflète le visage d’un enfant en pleurs
Qui cherche dans les débris sa mère
Emportée par l’insondable mystère
D’une existence noyée dans la misère.

Constatant les hurlements des peuples,
Ils commencent à regarder avec stupeur,
Logés dans les luxueux hôtels du Caire,
Ils déclarent : Nous condamnons la terreur
Mais, sourient discrètement pour plaire.


Palestine, tu demeures orpheline !
Ta gloire est enterrée avec Salah-Eddine,
Ils ont peur de perdre leurs trônes
Gardés fortement par les drones
Surveillant jours et nuits la Palestine.

Ils les qualifient des peuples barbares
Se contentant d’être ornés des barbes,
Ils les traitent de populations ignares
Et incultes croyant aux bobards
Que reflètent les visages blafards.

Les rois préfèrent la salade de roquette,
La démocratie ramène des oiseleurs,
Nos enfants souffrent de la disette
En demeurant les victimes de la fureur
D’un monde dansant au son des musettes.

Les rois se plaisent en turbans
Que le vent desserre complètement
Par le souffle d’un cri lancé par l’enfant
Qui leur donne naïvement le prétexte
De condamner et de tourner la tête.

Je ne suis pas un aveugle, je vois !
Avez-vous oublié que je suis le roi
Qui se change en oiseau de proie,
Je protège mon trône avec des lois
Et je punis celui qui sème le désarroi.

Le grand nord me donne les ordres
D’abattre Salah et Yasmine,
Le son des pierres augmente ma peine,
Je ne veux pas vivre dans le désordre
Ou sentir l’odeur de la poudre.

Les cailloux ont blessé ma sentinelle !
J’aime les étoiles, je reste le shogun fidèle,
Avec un plateau des dattes et du lait
J’accueille l’ange qui cause vos plaies
Sans jamais avoir le visage laid.


Le nord avoue sa reconnaissance
Aux royaumes, il rappelle avec insistance
Que nous sommes l’expression de souffrance,
En réalité, on se perd entre la crainte et l’espérance
De nos esprits éloignés de la délivrance.




Majesté ! En passant, ferme les yeux,
Regarde là-haut vers la voûte des cieux !
Oublie ce que transportent les cercueils
Apprends gentiment à détourner l’œil
Pour durer et rester notre chère merveille.

Ces gens ne sentent jamais la douleur !
Ils essayent de vous attirer les malheurs
Pense toujours aux merveilleuses nuits !
Oublie ces forbans, ils causent les ennuis,
Soit sage et discret, agis en douceur !

Pense à ton ami fidèle l’Amérique !
Comportes-toi comme un vrai monarque !
Dans un jardin secret, on vous accueille,
Ne pense pas, on sécurise ta chère famille
En vous construisant une grande muraille.

En faisant preuve de persévérance
Tu noies dans l’océan des manigances
Les lapins courant après leurs pitances,
L’Amérique se souvient de la clairvoyance
Qui te fera gagner en assurance.

Par le sang, la situation se prolonge,
Par l’obéissance, tu nous soulages,
Agis vite ! Arrête ces maudites pierres !
Israël obtient ce qu’elle espère,
À vous de choisir entre le paradis et l’enfer !

Le shogun s’exclame, je vois que du rouge !
Partout, le sang couvre la terre,
Dis-moi ce que je doive dire aux peuples,
Écoute, laisse-les sans nouvelles
Ils finiront par accepter notre terreur !



La mer est calme, je lève la voile
Pour détruire le nid où chante le rossignol,
Saisissez ! Il nous empêche de dormir,
Ils passent toutes les nuits à vomir
Abats-le, ça et notre cher désir !

Tu dois étouffer toutes les voix
Comprends, ceci est notre loi !
Chez nous, tu mets ton burnous
Vite, lance un vibrant appel aux boys
Afin d’écraser les philosophes de ka-bous

Dis à tous les peuples que les roquettes
Et les pierres que les enfants jettent
Aient déclenché et armé nos bêtes,
Nous ne cherchons pas à faire la conquête
Mais la Palestine est pour nous coquette.



Nous attendons tous que ta tête savante
Nous dise d’une manière intelligente
Comment as-tu fait la marche verte ?
Nous préférons cette marche, avec ton aide
Nous prouvons l’innocence qu’on plaide.

Votre population est trop débordante,
Elle doit laisser les portes ouvertes,
Dans ton royaume, la sécurité n’est pas réduite,
Nous ne voulons pas durer dans nos quêtes
Ni expliquer les circonstances fortuites.

Tu es le roi serviteur qu’on félicite !
N’écoute pas ton peuple, il te rejette,
C’est avec nous que tu fasses la fête,
Débardasses-toi de tous ces mythes
Écrase-les ! Ils ne sont que des insectes.

Le paradis, c’est nous tu la trouves
Sois sûr ! Tu seras nourri par une louve,
Tes citoyens sont arrivés à leurs limites,
Laisse-les devenir des joueurs de flûte
Pour effacer les pensées que tu réfutes.



Le président de la mère du monde
Se contente d’appeler celui qui l’écoute,
En disant dans cette terre féconde
Israël se fond et l’amitié naissante
Chassera la tempête qui gronde !

Avec un long cigare à la bouche
Il s’agenouille devant monsieur Bush
Et demande: dois-je ouvrir les vannes encore
Pour augmenter mes gardes du corps
Et vider tranquillement mon amphore ?

Laissez-les déchirer mes photos,
Ils demeurent des misérables sots,
Ils ne comprennent pas mes mots
Leur souhait se change en épouvante,
Ils disparaîtront dans la tourmente.

Regarde les Majesté ! Ils ont besoin des soins,
Non ! Silence ! C’est des terroristes de moins !
Le sang et les blessures sur les têtes
Me ramènent à la salle des grandes fêtes
Apprendre à siffler comme une alouette.

Dad Allaoua










Dad Allaoua
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Date d'inscription : 26/01/2010

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