La trace
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La trace
La trace
Si je devais retenir le temps, Je voudrais qu’il réside dans un arbre millénaire. Les branches pétrifiées au flan d’un abysse d’Océane. Si je devais retenir mes larmes, Je voudrais qu’elles nourrissent ses racines. Mais si je devais retenir ma vie, Je laisserais une trace pour tous les enfants et pour leurs survit. Que tout l’amour d’une mère n’a d’égal que celle de la terre. Que cet amour grandisse tout le long de leurs vies, et que rien ne se perde vraiment. Que la lave au contact de l’eau crée des coraux, que le vent au contact du sable fait naître des miracles.
Si je devais retenir juste une petite contribution dans l’histoire, ce serait mon amour pour la vie sous toutes ses formes, la découverte de d’autres couleurs. J’aimerai me perdre à butiner les fleurs, en automne être un renard, un ours dans ma tanière au cœur de l’hiver, une baleine au milieu des krills dans les eaux froides du grand nord. Un humain en pleine conscience de la chance de vivre dans un tel décor. Un rescapé prêt à se battre bec et griffes afin de partager ses espoirs. Sans bombes, sans pesticides, sans herbicides, sans colorants alimentaires, sans génocides, sans monopole et sans gouvernants.
Libre de choisir, libre d’exister pleinement, pas juste à moitié. Si je pouvais retenir le temps, je le laisserai filer des tresses de tendresse nouées par le vent. Je tisserai une toile si belle que des lignes s’y nicheraient pour qu’enfin naissent leurs formes. Qu’à la mémoire des anciens, la vie est un mouvement perpétuel perpétrée par le temps. Un péché véniel qui fait ss trace dans le présent.
ColOc
Si je devais retenir le temps, Je voudrais qu’il réside dans un arbre millénaire. Les branches pétrifiées au flan d’un abysse d’Océane. Si je devais retenir mes larmes, Je voudrais qu’elles nourrissent ses racines. Mais si je devais retenir ma vie, Je laisserais une trace pour tous les enfants et pour leurs survit. Que tout l’amour d’une mère n’a d’égal que celle de la terre. Que cet amour grandisse tout le long de leurs vies, et que rien ne se perde vraiment. Que la lave au contact de l’eau crée des coraux, que le vent au contact du sable fait naître des miracles.
Si je devais retenir juste une petite contribution dans l’histoire, ce serait mon amour pour la vie sous toutes ses formes, la découverte de d’autres couleurs. J’aimerai me perdre à butiner les fleurs, en automne être un renard, un ours dans ma tanière au cœur de l’hiver, une baleine au milieu des krills dans les eaux froides du grand nord. Un humain en pleine conscience de la chance de vivre dans un tel décor. Un rescapé prêt à se battre bec et griffes afin de partager ses espoirs. Sans bombes, sans pesticides, sans herbicides, sans colorants alimentaires, sans génocides, sans monopole et sans gouvernants.
Libre de choisir, libre d’exister pleinement, pas juste à moitié. Si je pouvais retenir le temps, je le laisserai filer des tresses de tendresse nouées par le vent. Je tisserai une toile si belle que des lignes s’y nicheraient pour qu’enfin naissent leurs formes. Qu’à la mémoire des anciens, la vie est un mouvement perpétuel perpétrée par le temps. Un péché véniel qui fait ss trace dans le présent.
ColOc
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Date d'inscription : 11/07/2010
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