Un soir de brume
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Un soir de brume
Un soir de brume
Sans réverbère
Aux trois chemins.
Le noir s’enclume
Pour horloger le souffle terre
Il va falloir
Choisir sa plume
Sans avoir l’air
D’écrire l’an-vers
Quand il faudra…
Repriser lune
Pour la lumière.
Et puis l’enfin
Qu’on devra faire.
Une lueur
Pour l’incertain,
En faire chemin
Pour y voir clair.
Ancrer son art
Pour se tromper.
Tel un hiver
Qui prend sa douche
En plein janvier.
Un arpent vers
Inhabité.
La lune au doigt
Pour éclairer
La feuille blanche,
Et tout meubler
Sans ce devoir
Qui est si chair
De tout poser
En vers nuitée.
Paupières d’été
Sommeil année
Semis d’automne,
À la veillée
Levain d’hiver
Faut inventer
Pour le printemps
Réinventer,
Un lit sans vent.
Les draps humides.
Le mot qui sèche
Dans l’allée d’air
De l’air d’aller.
Au savoir nuit
Pour faire six pas.
Revenir là
Et puis, écrire.
La fois sans l’an
Est si lointaine,
Et si savante
En loi rivière.
Pour courant d’eau
Devenir terre.
La main au sceau
Un univers.
La nuit d’un pleur
N’est pas pour l’autre.
Racine l’heure
Pour toute vie.
Le réverbère
Aux moitiés plumes.
Il est à l’autre
Telle une fois,
Qu’au banc-soupir…
Un souffle lent,
Tissait l’empire
D’un avoir-vie.
Faut voir les brumes
Elles font nuages
Au lit d’un seuil
Qui fait tendresse.
atouthasard
Sans réverbère
Aux trois chemins.
Le noir s’enclume
Pour horloger le souffle terre
Il va falloir
Choisir sa plume
Sans avoir l’air
D’écrire l’an-vers
Quand il faudra…
Repriser lune
Pour la lumière.
Et puis l’enfin
Qu’on devra faire.
Une lueur
Pour l’incertain,
En faire chemin
Pour y voir clair.
Ancrer son art
Pour se tromper.
Tel un hiver
Qui prend sa douche
En plein janvier.
Un arpent vers
Inhabité.
La lune au doigt
Pour éclairer
La feuille blanche,
Et tout meubler
Sans ce devoir
Qui est si chair
De tout poser
En vers nuitée.
Paupières d’été
Sommeil année
Semis d’automne,
À la veillée
Levain d’hiver
Faut inventer
Pour le printemps
Réinventer,
Un lit sans vent.
Les draps humides.
Le mot qui sèche
Dans l’allée d’air
De l’air d’aller.
Au savoir nuit
Pour faire six pas.
Revenir là
Et puis, écrire.
La fois sans l’an
Est si lointaine,
Et si savante
En loi rivière.
Pour courant d’eau
Devenir terre.
La main au sceau
Un univers.
La nuit d’un pleur
N’est pas pour l’autre.
Racine l’heure
Pour toute vie.
Le réverbère
Aux moitiés plumes.
Il est à l’autre
Telle une fois,
Qu’au banc-soupir…
Un souffle lent,
Tissait l’empire
D’un avoir-vie.
Faut voir les brumes
Elles font nuages
Au lit d’un seuil
Qui fait tendresse.
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Un soir de brume
J'hume l'air du Québec à travers vos mots : délicieuse lecture, merci:pav:
ann-zoe- Nombre de messages : 57
Date d'inscription : 02/08/2013
Re: Un soir de brume
Style ancré made in Réal, je ne peux qu'apprécier.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Un soir de brume
tout un univers est dessiné ici d'une plume profondément poète
amina chami- Nombre de messages : 423
Date d'inscription : 05/11/2010
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