Paris visite 5 le tombeau de Napoléon

Me voilà devant les Invalides, non pas des hommes ou femmes de chair et de sang, je parle des Invalides, l'hôtel, non pas de ceux étoilés, mais d'une grande bâtisse, un monument, dont la construction date de Louis XIV, venant donc des siècles passés.

En fait je ne suis pas encore réellement devant, il est de l'autre côté d'espaces verts, coupés en leur milieu par un boulevard. C'est l'esplanade. Au bout, à l'inverse de l'hôtel, dos à celui-ci, impossible de ne pas voir le pont Alexandre-III qui franchit la Seine pour atteindre le Petit et le Grand Palais. La vue est grandiose. D'un côté un magnifique pont et de l'autre l'hôtel. Il est bien ce pont, il permet d'enjamber la Seine, le fleuve, pas la scène artistique. D'ailleurs à quoi sert un pont, pas à plonger, quoique que parfois...Il est toujours là pour faciliter la vie des gens et éviter le passeur.
Il faut bien avouer qu'elle est à elle seule un spectacle. Je parle de la Seine. Des péniches, longues, courtes, hautes, habitées comme un pavillon, ou révélant un restaurant, et encore en pratiquant ce dont elles sont prévues à l'origine, transporter du sable, des cailloux et que sais je encore. Un boulevard cette contenance d'eau. Je ne parle même pas couleurs de ces péniches ou pénichettes, un festival. Des sujets de peintures. D'autres genres de bateau passent, les mouches, ceux qui permettent de visiter. Mais revenons à nos moutons ou plutôt aux Invalides.

Beaux bâtiments, majestueux, ils renferment des musées, une magnifique église et son dôme. Accueille toujours des invalides de guerres, et malheureusement une cafétéria. Elles n'a rien à voir, je crois, avec les invalides aux même, j'en suis même certain. Elle est là pour vendre, rendre service.
Je l'avoue cela me choque, mais il faut bien que les touristes se substantes, permettent les réfections, donnent du travail, relance le touriste dans sa quette de la recherche suprême, avoir du savoir. Bref une économie du tourisme. J'ai honte mais j'en deviens client.

Les musées sont à voir, belles pièces à contempler. On passe par toutes les périodes, par tous les continents. Avant il est nécessaire de se déplacer et monter ou descendre des escaliers. Que l'on aime ou pas la guerre. D'ailleurs qui aime la guerre, je vous le demande. Des fous de la cervelles, des amoindris des neurones, des n'ayant peur de rien, surtout pas de la guerre. Bon, c'est à visiter. Je le conseille. Entre nous amis lecteur, en dehors de toutes entente avec les Musées de Paris. Je ne touche rien. Ils permettent de s'enrichir même s'il faut payer sa place. S'enrichir au sens noble. La culture non pas de la terre mais de la tête.
Il s'y trouve des outils de guerre façonnés par des artisans de génie, ciselant, incrustant, pierres, ivoire et que sais je encore. Des oeuvres d'art oui. Bien sur il faut faire abstraction de la finalité, la guerre. Bien qu'il soit dit que la guerre soit un art, les instruments de cette époque le sont, eux.
Chance inoui, coup du destin, ou du marketing, le ticket permet la visite du tombeau de Napoléon. Le petit, le Corse bien corsé, le combatif, l'Empereur, le vat en guerre, l'amant, le mégalomane. La terreur de l'Europe, le visiteur de l’Égypte. La débâcle de la Bérézina. Mais inventif il faut le dire. Jetant les bases de notre administration et restant toujours d'actualité. Pas lui, l'administratif. Remarquez je dis pas lui, mais il est de nos jours pris pour exemple. Je dis cela, mais je ne le connais pas en particulier. J'ai lu, écouté, et je me suis renseigné. Donc visiter l'un et pas l'autre, surtout vu de l’extérieur serait une ineptie.

Allons au tombeau de Napoléon.....Prenez ma main, n'hésitez pas, vous ferez juste attention de me la rendre, oui la main. J'y tiens, oui comme la prunelle de mes yeux, comme l'on dit plus fréquemment. Pas quelle soit belle cette main. Large, puissante, forte, mais j'y tiens. C'est comme ça, il faut l'accepter. Mes yeux aussi j'y tiens. Cherchez vous à choisir votre guide, non bien sur, il vient. On le prend. On l'accepte. On le suit. Qu'il soit beau, moche, grand ou petit. Pourvu qu'il soit bon.

L'entrée dans cet espace nous en fait prendre plein les yeux. Les fresques aux murs et plafonds, les marbres, tout est magnifique et rehaussé par les dorures. Un sanctuaire, juste accolé à l'église des Invalides. Faire le tour du rez de chaussée, regarder chaque alcôve, possédant peintures, sculptures, mémoires de militaires connues comme Turenne ou Vauban. L'envie de faire des photos est visible. Les visiteurs sont l'objectif à l'oeil, l'objectif en point de mire, faire de belles photos souvenirs. L'entre sol permet de voir le sarcophage de Napoléon vu du dessous. Cela donne une vision encore plus impressionnante. Il est beau, grand, tout en marbre.

La visite terminée, que l'on sorte devant ou derrière, il est possible de voir de loin la Tour Eiffel. Construite à côté du parc du Champ de Mars, 324 mètres de ferraille, pour se faire voir. La France étant représentée pour l'exposition Universelle de 1889 par la belle. Une autre balade pour s'y rendre. J'y pousse mes pieds......et succombe à la ligne de bus, présente là fort à propos.