Paris visite 1 Montmartre
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Paris visite 1 Montmartre
Eté 2013, cela fait un bail depuis le moulin et mes balades dans la Creuse.
L'oeil encore semi fermé, je prend un café, une tartine. Je suis depuis plus d'un mois dans la région parisienne. J'étale un peu de beurre et avale une bouché,une lampé de café.
Aujourd'hui j'ai décidé de me porter vers la capitale. La mienne. Celle de France. Il est dit souvent la plus belle ville du monde. Je ne sais pas. Je sais juste que j'aime m'y promener parfois, laissant quelques années m'éloigner des souvenirs vivaces, afin de m'y replonger avec plus de délectation. Nageur de surfaces et des profondeurs. Utilisant RER, métropolitain ou bus. Chacun occupant un étage des strates de la Capitale.
Aujourd'hui une fin de matinée chaude et lourde, quelques kilomètres en voiture, une vieille 406, ce n'est pas important mais permet de mieux visualiser les circonstances, le tableau, le décor. Elle me permet d'aller à la petite gare de banlieue pour prendre un train, le RER. Deux étages il a. J'aime aller au dessus. Cela me permet de dépasser le commun des mortels, le bipède touriste que je suis, d'englober le tout, de superviser les petites touches de couleurs réalisant un spectacle que je ne maîtrise pas, mais que j'aime. Une palette de couleurs, d'ethnies, d'habitations, d'habillement, de langues...
Une moiteur déjà perceptible, m'oblige à entre ouvrir une fenêtre de la voiture de ce train, par laquelle je pourrais contempler la banlieue de Paris. L'air frais permet de supporter la chaleur sauf lors des arrêts. Elle se déroule, cette vue. Échangeant usines désaffectées et prés, petites maisons bourgeoise de pierre, aux pavillons de crépis. Quelques dépotoirs de loin, sont camps de Roms de près. Il existe donc encore des bidonvilles de nos jours.
Les boogies du train, au passage des raccords de traverses font un bruit régulier, presque une musique, tel un métronome. Tic tac, j'avance et m'approche de mon but. Les passagers maghrébins, noirs, asiatiques, blancs se succèdent dans les couloirs, sur les quais. Paris et sa banlieue est cosmopolite.
Gare d'Austerlitz, point d'arrêt, terminus du train pour prendre le métropolitain direction Montmartre. Les gares se succèdes
souvent en faïence blanche, étalant les publicités de différents formats, films ou spectacles à voir. Les utilisateurs se croisent sans se regarder. Les touristes ne courent pas, ils ont du temps. Les travailleurs dorment assis ou lisent, et se lèvent comme des automates. Les tunnels et sous sols sont accessibles, août étant un mois délaissé par les usagés habituel allant ou revenant du travail étant en vacances. Parfois une personne entretien les sols en balayant à la lumière des néons, un travail de taupe dans les sous sol de la ville lumière. Enfin la sortie. Le soleil est présent et me surprend. Je plisse les yeux instinctivement.
La butte est devant moi, derrière de beaux immeubles de pierres ou/et de briques. Le XVIII ième arrondissement. Quelques petits espaces verts devant eux, parfois, et des escaliers, s'érigeant vers les hauteurs, avec au milieu des mains courantes pour s'aider. La Basilique est belle même à cette distance. La montée passe par le cabaret du Lapin Agile au 22 rue des Saules. Établi dans la seconde moitié du XIXe siècle, lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXe siècle, de Pablo Picasso à Roland Dorgelès. Il est encore aujourd'hui en activité. Cela ressemble à un pavillon. Juste après, étrangement une vigne, seule. Traditionnellement les vendanges se font en octobre. Prétexte à une fête de quartier. Je ne sais pas si son vin est bon, mais Paris est aussi un lieu de récolte de miel, de plus en plus, sur les toits d'immeubles. Pourquoi pas du vin, surtout que cela date, c'est l'histoire, le quotidien, la culture......du vin et de l'esprit.
La montée est difficile, la sueur coule entre les omoplates, les pieds souffrent, le souffle est court. Les marches se succèdent, les unes après les autres, encore et encore. La chemise colle. Les chaussures semblent ne pas vouloir décoller du sol. L'arrivée est sympathique, pleine de monde. Un village en plein Paris. La place et ses tables bondées de clients. Les serveurs en tenues de fin de siècle, l'autre celui du XIX. Véritable titi parisien. Le ciel toujours avec ses moutons de coton, la chaleur ..
La place est noire de monde, les photographies se prennent de partout. Tous les continents sont représentés. Le ciel est relativement clair. Le soleil omniprésent. Les caricaturistes et les peintres officient de partout. Les rues sont pavées rendant la marche pour mes pieds difficile. La basilique est en attente d'engouffrer une queue de visiteurs de plusieurs dizaines de mètres. J'aurais aimé la visiter mais pas prêt à faire autant de sacrifice à attendre debout pendant une heure au moins. Et toujours ce soleil. Des vendeurs d'eau à la sauvette haranguent les passants. La vue de Paris est magnifique. J'aurai pu prendre la navette à crémaillère, mais non, cela aurait enlevé un certain charme et de belles photographies. Il est temps de redescendre vers le XIX ième. Près d'une heure de visite déjà, sans compter les trajets. Direction le Père Lachaise en métro aérien.
L'oeil encore semi fermé, je prend un café, une tartine. Je suis depuis plus d'un mois dans la région parisienne. J'étale un peu de beurre et avale une bouché,une lampé de café.
Aujourd'hui j'ai décidé de me porter vers la capitale. La mienne. Celle de France. Il est dit souvent la plus belle ville du monde. Je ne sais pas. Je sais juste que j'aime m'y promener parfois, laissant quelques années m'éloigner des souvenirs vivaces, afin de m'y replonger avec plus de délectation. Nageur de surfaces et des profondeurs. Utilisant RER, métropolitain ou bus. Chacun occupant un étage des strates de la Capitale.
Aujourd'hui une fin de matinée chaude et lourde, quelques kilomètres en voiture, une vieille 406, ce n'est pas important mais permet de mieux visualiser les circonstances, le tableau, le décor. Elle me permet d'aller à la petite gare de banlieue pour prendre un train, le RER. Deux étages il a. J'aime aller au dessus. Cela me permet de dépasser le commun des mortels, le bipède touriste que je suis, d'englober le tout, de superviser les petites touches de couleurs réalisant un spectacle que je ne maîtrise pas, mais que j'aime. Une palette de couleurs, d'ethnies, d'habitations, d'habillement, de langues...
Une moiteur déjà perceptible, m'oblige à entre ouvrir une fenêtre de la voiture de ce train, par laquelle je pourrais contempler la banlieue de Paris. L'air frais permet de supporter la chaleur sauf lors des arrêts. Elle se déroule, cette vue. Échangeant usines désaffectées et prés, petites maisons bourgeoise de pierre, aux pavillons de crépis. Quelques dépotoirs de loin, sont camps de Roms de près. Il existe donc encore des bidonvilles de nos jours.
Les boogies du train, au passage des raccords de traverses font un bruit régulier, presque une musique, tel un métronome. Tic tac, j'avance et m'approche de mon but. Les passagers maghrébins, noirs, asiatiques, blancs se succèdent dans les couloirs, sur les quais. Paris et sa banlieue est cosmopolite.
Gare d'Austerlitz, point d'arrêt, terminus du train pour prendre le métropolitain direction Montmartre. Les gares se succèdes
souvent en faïence blanche, étalant les publicités de différents formats, films ou spectacles à voir. Les utilisateurs se croisent sans se regarder. Les touristes ne courent pas, ils ont du temps. Les travailleurs dorment assis ou lisent, et se lèvent comme des automates. Les tunnels et sous sols sont accessibles, août étant un mois délaissé par les usagés habituel allant ou revenant du travail étant en vacances. Parfois une personne entretien les sols en balayant à la lumière des néons, un travail de taupe dans les sous sol de la ville lumière. Enfin la sortie. Le soleil est présent et me surprend. Je plisse les yeux instinctivement.
La butte est devant moi, derrière de beaux immeubles de pierres ou/et de briques. Le XVIII ième arrondissement. Quelques petits espaces verts devant eux, parfois, et des escaliers, s'érigeant vers les hauteurs, avec au milieu des mains courantes pour s'aider. La Basilique est belle même à cette distance. La montée passe par le cabaret du Lapin Agile au 22 rue des Saules. Établi dans la seconde moitié du XIXe siècle, lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXe siècle, de Pablo Picasso à Roland Dorgelès. Il est encore aujourd'hui en activité. Cela ressemble à un pavillon. Juste après, étrangement une vigne, seule. Traditionnellement les vendanges se font en octobre. Prétexte à une fête de quartier. Je ne sais pas si son vin est bon, mais Paris est aussi un lieu de récolte de miel, de plus en plus, sur les toits d'immeubles. Pourquoi pas du vin, surtout que cela date, c'est l'histoire, le quotidien, la culture......du vin et de l'esprit.
La montée est difficile, la sueur coule entre les omoplates, les pieds souffrent, le souffle est court. Les marches se succèdent, les unes après les autres, encore et encore. La chemise colle. Les chaussures semblent ne pas vouloir décoller du sol. L'arrivée est sympathique, pleine de monde. Un village en plein Paris. La place et ses tables bondées de clients. Les serveurs en tenues de fin de siècle, l'autre celui du XIX. Véritable titi parisien. Le ciel toujours avec ses moutons de coton, la chaleur ..
La place est noire de monde, les photographies se prennent de partout. Tous les continents sont représentés. Le ciel est relativement clair. Le soleil omniprésent. Les caricaturistes et les peintres officient de partout. Les rues sont pavées rendant la marche pour mes pieds difficile. La basilique est en attente d'engouffrer une queue de visiteurs de plusieurs dizaines de mètres. J'aurais aimé la visiter mais pas prêt à faire autant de sacrifice à attendre debout pendant une heure au moins. Et toujours ce soleil. Des vendeurs d'eau à la sauvette haranguent les passants. La vue de Paris est magnifique. J'aurai pu prendre la navette à crémaillère, mais non, cela aurait enlevé un certain charme et de belles photographies. Il est temps de redescendre vers le XIX ième. Près d'une heure de visite déjà, sans compter les trajets. Direction le Père Lachaise en métro aérien.
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Date d'inscription : 29/11/2010
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