C’était minuit en l’an deux de caresses.

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C’était minuit en l’an deux de caresses.
Presque en séjour quand c’est doux la tendresse.
Au jardin fleur de la presqu’île ici
Une herbe fine enfin fut son amie.

Elle était la, écoutant le courant
De la rivière, en accord au printemps.
Comme jolie fleur qui sait cueillir encore,
Dans la forêt le plus beau des décors.

Où le presque assez était dans son lit,
Elle voulait revoir le temps de sa vie,
Conjuguer l’âme avec tous ses soucis,
Enfanter jour au milieu de l’an-nuit.

Écrire en vers, sa misère et l’espoir.
Comme étant l’œuvre en somme est un miroir.
Elle je voyais, parce qu’écrire l’amour…
Au prétendant qu’elle sait en ce jour.

Si loin si près de la conjuguer fort,
Avec un verbe en rêvant de son corps.
Peur en un lieu que la dam c’est bien
Retenir l’eau pour ses yeux parchemin.

Choisir la vie pour enfanter le tard,
D’être à minuit au lent d’une sagesse.
Presque en séjour quand c’est doux la tendresse,
Retenir mot pour un vers en retard.

C’était minuit...

atouthasard