L OEIL SOLAIRE

Dans la cité du brouillard: poète,
Une silhouette se détache, parfaite
Sur le fond du décor émoussé ! tel gypaète
Un oeil, un regard, une flamme; en quète
Que signent le cil et le sourcil; d'Epictète:
Dans un jeu discret de paupière;
Luisant reflets et lumières !
Regard intelligent qui parle de tête,
Un langage d'initié et de mystère,
Dans l'idiome des idylles claires !
Sans détour, sans tricheririe ni trempette,
Ne commettant aucun impair !
Chaque regard est une prière:
S'accomplit en perfection et éspère !
Dans une philosophie de vue princière;
Qui pousse la pensée au commentaire;
Des grands penseurs, de Voltaire!
C'est ce matin vaporeux, ce regard clair:
Le seul soleil, sa lueur, son Jupiter!

un poème écrit sur des notes frolant le mystérieux et le pseudo-classique sans être pour autant désuet, kitsch ou vulgaire.

dans le fond c'est très beau.

merci du partage cher Poète allal

bibi 2012

La tricherie rit toujours
Des épithètes tentateurs...
De la treille le bon jus,
Pis ! terre le divin nectar
Et de soi
Extraire des promesses
De lumière.

j'apprécie, merci.Amicalement