joiedevie Forum de Aziza Rahmouni
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-43%
Le deal à ne pas rater :
-100€ Pack rééquipement Philips Hue Play : 3 barres lumineuses ...
129.99 € 229.99 €
Voir le deal

Fernando Pessoa

2 participants

Aller en bas

Fernando Pessoa Empty Fernando Pessoa

Message par firdaws Mar 12 Juin - 21:35

Fernando Pessoa

Le grand poète portugais du XXe siècle (1888-1935). Certains vont jusqu’à le classer parmi les plus grands écrivains de tous les temps. Il écrivait en anglais ou en portugais, mais n’a quasiment rien signé de son nom (sauf des articles dans les journaux) et a très peu publié de son vivant.

En portugais « pessoa » signifie « personne ». L’écrivain n’a pratiquement jamais publié sous son nom, mais sous une multitude de pseudonymes qu’il appelait ses « hétéronymes » tant chacun correspondait à une personnalité différente.

Fernando Pessoa est né a Lisbonne en 1888. Son père est employé à la secrétairerie d’État et critique musical, il meurt 1893 de la tuberculose. Sa mère se remarie avec le Consul du Portugal à Durban. En Fernando Pessoa s’embarque avec sa famille pour l’Afrique du Sud, il commence à apprendre l’anglais. Il est l’un des meilleurs élève de la Durban High School, puis fréquente l’université du Cap et commence à écrire en anglais. Il écrira des poèmes dans cette langue jusqu’en 1921.

« Après son retour définitif d’Afrique du Sud en 1905, à l'âge de 17 ans, Pessoa n’a plus jamais voyagé. Il n’a pratiquement plus quitté Lisbonne; et l’on peut même dire qu’il a passé tout le reste de sa vie, c’est-à-dire trente ans, dans un espace assez restreint pour qu’on puisse le parcourir à pied. Entre la place São Carlos, où il est né, et l’hôpital Saint-Louis des Français, où il est mort, il y a à peine un kilomètre. Entre la ville basse (la Baixa), où il travaillait, et le Campo de Ourique, où il a résidé de 1920 à sa mort, il y a environ trois kilomètres. Dans cette bande étroite de tissu urbain, le long du fleuve, il n’a guère cessé de déambuler, du château São Jorge et de la place du Figuier, à l’est, au port d’Alcantara, à l’ouest. Les deux lieux à mon sens les plus chargés de poésie, les plus magiques, sont ceux où l’on peut encore aujourd’hui le retrouver dans les cafés qu’il fréquentait ; la place du Commerce, appelée autrefois Terreiro de Paço (esplanade du Palais), où la ville s’ouvre sur le Tage, et où la table du poète, au café Martinho da Arcada, est restée telle quelle; et le Chiado, à la jointure entre la ville basse et le quartier haut, le Bairro Alto ; là, à la terrasse de la Brasileira, le café qu’il aimait, la statue du poète, grandeur nature, est aujourd’hui assise, pour l’éternité, et n’importe quel consommateur peut s’attabler avec lui pour ce pèlerinage qui ne ressemble à aucun autre. » (Bobert Bréchon, extrait de Paysage de Fernando Pessoa, L’Archipel)

Grâce à l’héritage de sa grand-mère, il ouvre en 1907 un atelier de typographie qui sera vite un désastre financier. L’année suivante, il entre au journal Comércio en tant que « correspondant étranger » et travaille comme traducteur indépendant pour différentes entreprises d’import-export, ce qui sera jusqu’à sa mort sa principale source de revenu. En 1915, il crée la revue Orpheu qui marque sa véritable position dans le monde littéraire. Sa liberté de ton choque aussi bien la critique que le public. La revue ne comptera que deux numéros. En 1917, il publie Ultimatum, inspiré du Manifeste futuriste de l’italien Marinetti. En 1921, Fernando Pessoa lance avec quelques amis la maison d’édition librairie Olisipo qui publiera quelque uns de ses poèmes en anglais. À partir de 1922, il collabore assidûment à la revue littéraire Contemporânea, puis à la revue Athena qu’il a contribué à fonder en 1924…

De 1920 à sa mort en 1925, il recueille sa mère veuve et invalide, rentrée au Portugal. À partir de 1925, il vit avec sa sœur Henriqueta et son beau-frère le colonel Caetano Dias. Fernando Pessoa a, pendant quelques années, une histoire d’amour avec une certaine Ophélia à laquelle il ne donnera pas de suite.

« Pendant trente ans, de son adolescence à sa mort, il ne quitte pas sa ville de Lisbonne, où il mène l'existence obscure d'un employé de bureau. Mais le 8 mars 1914, le poète de vingt-cinq ans, introverti, idéaliste, anxieux, voit surgir en lui son double antithétique, le maître "païen" Alberto Caeiro, suivi de deux disciples : Ricardo Reis, stoïcien épicurien, et Álvaro de Campos, qui se dit "sensationniste". Un modeste gratte-papier, Bernardo Soares, dans une prose somptueuse, tient le journal de son "intranquillité", tandis que Fernando Pessoa lui-même, utilisant le portugais ou l'anglais, explore toutes sortes d'autres voies, de l'érotisme à l'ésotérisme, du lyrique critique au nationalisme mystique. Pessoa, incompris de son vivant, entassait ses manuscrits dans une malle où l'on n'a pas cessé de puiser, depuis sa mort en 1935, les fragments d'une œuvre informe, inachevée, mais d'une incomparable beauté. » (Christian Bourgois)

« Alberto Caeiro à peine né, je m’employai aussitôt (…) à lui trouver des disciples. J’arrachai Ricardo Reis, encore latent, à son faux paganisme. Je lui trouvais un nom et l’ajustai à lui-même, car à ce moment je le voyais déjà. Et voici que soudain, par une dérivation complètement opposée à celle dont était né Ricardo reis, apparut impétueusement un nouvel individu. D’un seul trait, à la machine à écrire, sans pause ni rature, jaillit l’Ode triomphale d’Alvaro de Campos – l’ode avec son titre et l’homme avec le nom qu’il porte. » (Fernando Pessoa)

En 1934, Fernando Pessoa remporte le prix Antero de Quental pour Message, sorte d’épopée d’un patriotisme universaliste (son unique livre publié de son vivant). L’année suivante, il refuse d’assister à la cérémonie de remise des prix Antero de Quental, présidée par Salazar. En octobre 1935, en guise de protestation contre la censure, il décide de ne plus rien publier au Portugal. Il meurt le 2 décembre, pauvre et méconnu du grand public .

En 1968, seulement, on commence l’inventaire de la malle où il entreposait ses écrits. On découvre plus de 27 000 manuscrits signés par soixante-douze auteurs différents. Par le jeu de ses hétéronymes, mystérieux doubles littéraires, Pessoa entendait être toute la littérature portugaise à lui seul.

« Pessoa, comme d’ailleurs Frantz Kafka, souffre à posteriori d’une réputation d’homme solitaire et triste, voué aux tourments métaphysiques d’une existance placée sous le signe du désespoir. C’est trop vite confondre l’homme et l’œuvre, même si le désir de disparaître la plupart du temps derrière les travestis de ses personnages (Pessoa étant devenu l’un d’eux) est évident. Il fréquente un cercle d’amis dans les cafés, publie des billets et des articulets dans les journaux et les revues lisboètes, se mêle d’édition et rêve d’être le chef de file d’un mouvement d’avant-garde, l’intersectionnisme. » (extrait d’un article de Gérard-Georges Lemaire, Le Magazine littéraire, mars 2000) Parmi ses amis les plus proches : les écrivains Mário de Sá Carneiro, José de Almada-Neigreiros, Luís de Montalvor...

Finalement reconnu comme l'un des grands écrivains portugais, il repose depuis 1985 au fameux monastère des Hiéronymites, sur les bords du Tage, auprès des cénotaphes de Vasco de Gama et de Camões.

Il est traduit un peu partout dans le monde, son œuvre est sujet de nombreuses thèses universitaires. En France, les éditions La Différence et Christian Bourgois ont entamé la publication de ses œuvres complètes, interrompue à la suite des changements de législation dus à la « Directive européenne relative à la durée de protection des œuvres littéraires et artistiques ». Ces publications reprendront en 2005 quand son œuvre sera tombée définitivement dans le domaine public.

« Il y a dix ans, deux éditeurs français entreprenaient chacun une édition des œuvres de Pessoa. La première, due à Eduardo Prado Coelho et Robert Bréchon, compte neuf volumes (Bourgois, 1988-1992). Selon un plan didactique, elle donne aux lecteurs français une vision, certes partielle et partiale, mais cohérente de Pessoa. La seconde, plus ambitieuse, dirigée par Joaquim Vital, se voulait exhaustive et visait au plus grand respect possible de la volonté du poète. Trois volumes parurent sur les vingt prévus (La Différence, 1988-1989). « La Pléiade », actuellement en chantier sous la direction de Patrick Quillier, apportera, n'en doutons pas, sa propre solution. Sans nuire, l'abondance des biens ne favorise pas la clarté. » (extrait d’un article de Patrick Kéchichian, Le Monde, 4 Juillet 1998)
firdaws
firdaws

Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008

Revenir en haut Aller en bas

Fernando Pessoa Empty Re: Fernando Pessoa

Message par firdaws Mar 12 Juin - 21:40

Fernando Pessoa

Mensagem II - Segunda Parte: Mar Portuguez

SEGUNDA PARTE / MAR PORTUGUEZ
Possessio maris.


I. O INFANTE

Deus quer, o homem sonha, a obra nasce.
Deus quis que a terra fosse toda uma,
Que o mar unisse, já não separasse.
Sagrou-te, e foste desvendando a espuma,

E a orla branca foi de ilha em continente,
Clareou, correndo, até ao fim do mundo,
E viu-se a terra inteira, de repente,
Surgir, redonda, do azul profundo.

Quem te sagrou criou-te portuguez..
Do mar e nós em ti nos deu sinal.
Cumpriu-se o Mar, e o Império se desfez.
Senhor, falta cumprir-se Portugal!


II. HORIZONTE

O mar anterior a nós, teus medos
Tinham coral e praias e arvoredos.
Desvendadas a noite e a cerração,
As tormentas passadas e o mistério,
Abria em flor o Longe, e o Sul sidério
'Splendia sobre as naus da iniciação.

Linha severa da longínqua costa -
Quando a nau se aproxima ergue-se a encosta
Em árvores onde o Longe nada tinha;
Mais perto, abre-se a terra em sons e cores:
E, no desembarcar, há aves, flores,
Onde era só, de longe a abstrata linha

O sonho é ver as formas invisíveis
Da distância imprecisa, e, com sensíveis
Movimentos da esp'rança e da vontade,
Buscar na linha fria do horizonte
A árvore, a praia, a flor, a ave, a fonte -
Os beijos merecidos da Verdade.


III. PADRÃO

O esforço é grande e o homem é pequeno.
Eu, Diogo Cão, navegador, deixei
Este padrão ao pé do areal moreno
E para diante naveguei.
A alma é divina e a obra é imperfeita.
Este padrão sinala ao vento e aos céus
Que, da obra ousada, é minha a parte feita:
O por-fazer é só com Deus.

E ao imenso e possível oceano
Ensinam estas Quinas, que aqui vês,
Que o mar com fim será grego ou romano:
O mar sem fim é português.

E a Cruz ao alto diz que o que me há na alma
E faz a febre em mim de navegar
Só encontrará de Deus na eterna calma
O porto sempre por achar.


IV. O MOSTRENGO

mostrengo que está no fim do mar
Na noite de breu ergueu-se a voar;
A roda da nau voou três vezes,
Voou três vezes a chiar,
E disse: «Quem é que ousou entrar
Nas minhas cavernas que não desvendo,
Meus tetos negros do fim do mundo?»
E o homem do leme disse, tremendo:
«El-Rei D. João Segundo!»

«De quem são as velas onde me roço?
De quem as quilhas que vejo e ouço?»
Disse o mostrengo, e rodou três vezes,
Três vezes rodou imundo e grosso.
«Quem vem poder o que só eu posso,
Que moro onde nunca ninguém me visse
E escorro os medos do mar sem fundo?»
E o homem do leme tremeu, e disse:
«El-Rei D. João Segundo!»

Três vezes do leme as mãos ergueu,
Três vezes ao leme as reprendeu,
E disse no fim de tremer três vezes:
«Aqui ao leme sou mais do que eu:
Sou um povo que quer o mar que é teu;
E mais que o mostrengo, que me a alma teme
E roda nas trevas do fim do mundo,
Manda a vontade, que me ata ao leme,
De El-Rei D. João Segundo!»


V. EPITÁFIO DE BARTOLOMEU DIAS

Jaz aqui, na pequena praia extrema,
O Capitão do Fim. Dobrado o Assombro,
O mar é o mesmo: já ninguém o tema!
Atlas, mostra alto o mundo no seu ombro.


Vl. OS COLOMBOS

Outros haverão de ter
O que houvermos de perder.
Outros poderão achar
O que, no nosso encontrar,
Foi achado, ou não achado,
Segundo o destino dado.

Mas o que a eles não toca
É a Magia que evoca
O Longe e faz dele história.
E por isso a sua glória
É justa auréola dada
Por uma luz emprestada.


VII. OCIDENTE

Com duas mãos - o Ato e o Destino -
DesvendAmos. No mesmo gesto, ao céu
Uma ergue o fecho trêmulo e divino
E a outra afasta o véu.

Fosse a hora que haver ou a que havia
A mão que ao Ocidente o véu rasgou,
Foi a alma a Ciência e corpo a Ousadia
Da mão que desvendou.

Fosse Acaso, ou Vontade, ou Temporal
A mão que ergueu o facho que luziu,
Foi Deus a alma e o corpo Portugal
Da mão que o conduziu.


VIII. FERNÃO DE MAGALHÃES

No vale clareia uma fogueira.
Uma dança sacode a terra inteira.
E sombras desformes e descompostas
Em clarões negros do vale vão
Subitamente pelas encostas,
Indo perder-se na escuridão.

De quem é a dança que a noite aterra?
São os Titãs, os filhos da Terra,
Que dançam na morte do marinheiro
Que quis cingir o materno vulto
- Cingiu-o, dos homens, o primeiro -,
Na praia ao longe por fim sepulto.

Dançam, nem sabem que a alma ousada
Do morto ainda comanda a armada,
Pulso sem corpo ao leme a guiar
As naus no resto do fim do espaço:
Que até ausente soube cercar
A terra inteira com seu abraço.

Violou a Terra. Mas eles não
O sabem, e dançam na solidão;
E sombras disformes e descompostas,
Indo perder-se nos horizontes,
Galgam do vale pelas encostas
Dos mudos montes.


IX. ASCENSÃO DE VASCO DA GAMA

Os Deuses da tormenta e os gigantes da terra
Suspendem de repente o ódio da sua guerra
E pasmam. Pelo vale onde se ascende aos céus
Surge um silêncio, e vai, da névoa ondeando os véus,
Primeiro um movimento e depois um assombro.
Ladeiam-no, ao durar, os medos, ombro a ombro,
E ao longe o rastro ruge em nuvens e clarões.

Em baixo, onde a terra é, o pastor gela, e a flauta
Cai-lhe, e em êxtase vê, à luz de mil trovôes,
O céu abrir o abismo à alma do Argonauta.


X. MAR PORTUGUÊS

Ó mar salgado, quanto do teu sal
São lágrimas de Portugal!
Por te cruzarmos, quantas mães choraram,
Quantos filhos em vão rezaram!
Quantas noivas ficaram por casar
Para que fosses nosso, ó mar!

Valeu a pena? Tudo vale a pena
Se a alma não é pequena.
Quem quer passar além do Bojador
Tem que passar além da dor.
Deus ao mar o perigo e o abismo deu,
Mas nele é que espelhou o céu.


XI. A ÚLTIMA NAU

Levando a bordo El-Rei D. Sebastião,
E erguendo, como um nome, alto o pendão
Do Império,
Foi-se a última nau, ao sol azíago
Erma, e entre choros de ânsia e de presago
Mistério.

Não voltou mais. A que ilha indescoberta
Aportou? Voltará da sorte incerta
Que teve?
Deus guarda o corpo e a forma do futuro,
Mas Sua luz projecta-o, sonho escuro
E breve.

Ah, quanto mais ao povo a alma falta,
Mais a minha alma atlântica se exalta
E entorna,
E em mim, num mar que não tem tempo ou 'spaço,
Vejo entre a cerração teu vulto baço
Que torna.

Não sei a hora, mas sei que há a hora,
Demore-a Deus, chame-lhe a alma embora
Mistério.
Surges ao sol em mim, e a névoa finda:
A mesma, e trazes o pendão ainda
Do Império.


XII. PRECE

Senhor, a noite veio e a alma é vil.
Tanta foi a tormenta e a vontade!
Restam-nos hoje, no silêncio hostil,
O mar universal e a saudade.

Mas a chama, que a vida em nós criou,
Se ainda há vida ainda não é finda.
O frio morto em cinzas a ocultou:
A mão do vento pode erguê-la ainda.

Dá o sopro, a aragem - ou desgraça ou ânsia -
Com que a chama do esforço se remoça,
E outra vez conquistaremos a Distância -
Do mar ou outra, mas que seja nossa!
firdaws
firdaws

Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008

Revenir en haut Aller en bas

Fernando Pessoa Empty Re: Fernando Pessoa

Message par firdaws Mar 12 Juin - 21:41

Fernando Pessoa
Cancioneiro
Baladas de uma outra terra
Baladas de uma outra terra, aliadas
Às saudades das fadas, amadas por gnomos idos,
Retinem lívidas ainda aos ouvidos
Dos luares das altas noites aladas...
Pelos canais barcas erradas
Segredam-se rumos descridos...

E tresloucadas ou casadas com o som das baladas,
As fadas são belas e as estrelas
São delas... Ei-las alheadas...

E sao fumos os rumos das barcas sonhadas,
Nos canais fatais iguais de erradas,
As barcas parcas das fadas,
Das fadas aladas e hiemais
E caladas...

Toadas afastadas, irreais, de baladas...
Ais...
firdaws
firdaws

Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008

Revenir en haut Aller en bas

Fernando Pessoa Empty Re: Fernando Pessoa

Message par firdaws Mar 12 Juin - 21:41

Fernando Pessoa

Cansado até os deuses que não são

Cansado até os deuses que não são...
Ideais, sonhos... Como o sol é real
E na objetiva coisa universal
Não há o meu coração...
Eu ergo a mão.

Olho-a de mis, e o que ela é não sou eu.
Entre mim e o que sou há a escuridão.
Mas o que são isto a terra e o céu ?

Houvesse ao menos, visto que a verdade
É falsa, qualquer coisa verdadeira
De outra maneira
Que a impossível certeza ou realidade.

Houvesse ao menos, som o sol do mundo,
Qualquer postiça realidade não
O eterno abismo sem fundo,
Crível talvez, mas tenho coração.

Mas não há nada, salvo tudo sem mim.
Crível por fora da razão, mas sem
Que a razão acordasse e visse bem;
Real com o coração, inda que [...]


firdaws
firdaws

Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008

Revenir en haut Aller en bas

Fernando Pessoa Empty Re: Fernando Pessoa

Message par Eschyle Dim 2 Juin - 6:28

Merci de cet hommage à Pessoa.
Pourquoi ne le traduisez-vous pas ?
Eschyle
Eschyle

Nombre de messages : 1307
Date d'inscription : 10/08/2010

http://www.eschylle.com

Revenir en haut Aller en bas

Fernando Pessoa Empty Re: Fernando Pessoa

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum