J'ai regardé la mort
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J'ai regardé la mort
D’un matin, au bout du chemin
J’ai regardé la mort des fins
Elle était ni proche
Elle était ni moche
Mais a pris mon âme en tutelle
Je pensais la connaître
Elle était mystère à ma fenêtre
Elle était une manière
Je voulais la prendre entière
Comme être est de naitre
Pour se bien m’accueillir
J’ai pensé à cette vie de martyr
Elle était dure à construire
Elle était difficile à mûrir
Révolté j’ai volé sa finesse
C’était une triste affaire
J’ai voulu m’en défaire
Elle cognait à ma porte
Elle faisait tout en sorte
Pour me dire tout l’amère
De cette mort alaire j’y pense
Je ne vis plus dans sa peur dense
Elle m’attend prude en langueurs
Près de mes mercis sans rancœur
Me libérer de toutes mes démences
Je l’attends en croquant le joli naturel
Me donne dans l’instant une joie nouvelle
Il me dirige aventurier en bonne voie
Celle de la raison où se fixe le bonheur roi
Embaumera-t-elle mon esprit pourfendeur
Pauvre esprit il rechigne à sa peine
Ne jamais vouloir vivre dans la haine
Quand l’outrage l’assomme sans pudeur
Ne lui laissant que le pardon à donner ardeur
Versée en pleurs de pitié, perles de bontés
J’irai demain dans ton cimetière
Pour écouter toutes les prières
Que la vie me cantique des hier
Ô mort ne viens pas encor sur mes terres
Fait jouer mon bonheur, inities-le à l’enfer
☼ƑƇ
J’ai regardé la mort des fins
Elle était ni proche
Elle était ni moche
Mais a pris mon âme en tutelle
Je pensais la connaître
Elle était mystère à ma fenêtre
Elle était une manière
Je voulais la prendre entière
Comme être est de naitre
Pour se bien m’accueillir
J’ai pensé à cette vie de martyr
Elle était dure à construire
Elle était difficile à mûrir
Révolté j’ai volé sa finesse
C’était une triste affaire
J’ai voulu m’en défaire
Elle cognait à ma porte
Elle faisait tout en sorte
Pour me dire tout l’amère
De cette mort alaire j’y pense
Je ne vis plus dans sa peur dense
Elle m’attend prude en langueurs
Près de mes mercis sans rancœur
Me libérer de toutes mes démences
Je l’attends en croquant le joli naturel
Me donne dans l’instant une joie nouvelle
Il me dirige aventurier en bonne voie
Celle de la raison où se fixe le bonheur roi
Embaumera-t-elle mon esprit pourfendeur
Pauvre esprit il rechigne à sa peine
Ne jamais vouloir vivre dans la haine
Quand l’outrage l’assomme sans pudeur
Ne lui laissant que le pardon à donner ardeur
Versée en pleurs de pitié, perles de bontés
J’irai demain dans ton cimetière
Pour écouter toutes les prières
Que la vie me cantique des hier
Ô mort ne viens pas encor sur mes terres
Fait jouer mon bonheur, inities-le à l’enfer
☼ƑƇ
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