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Message par cristopher-cris Ven 4 Mai - 12:45

HISTOIRE DE TIZNIT

La ville de Tiznit tire son nom d'une légende celle d'une sainte femme nommée "Lalla Zninia" qui venue du Nord et s'est arrêtée épuisée en ce lieu désertique. Elle déplora sa conduite passée avec toute sincérité et fit preuve d'un tel repentir que dieu, pour lui manifester son pardon, fit jaillir à ses pieds une source. Cette résurgence fut nommée "Aïn El Kdim" par les habitants de la ville qui prit le nom de la femme légendaire"Lalla Zninia". La fondation de la ville de Tiznit remonte à 1882 après l’expédition militaire du sultan Moulay Hassan I dans la région du Souss. Le besoin de créer cette ville comme un poste militaire dans le but de contrôler l’arrière pays, particulièrement la puissance maraboutique de Tazerwalt (Iligh) et de parer à toute pénétration européenne depuis l’atlantique.le site offre des avantages stratégiques comme la proximité de la côte (15 km) et la situation sur la voie de commerce reliant Essaouira au Sahara . De plus Tiznit fut peuplée par des autochtones et ne nécessitait pas l’apport d’une nouvelle population. C’est ainsi que ces mêmes groupements d’habitations furent réunis au sein d’une seule enceinte protectrice pour former la ville.

La construction de celle-ci prit deux années de travaux financés par les revenus du port d’Essaouira.Comme tous les grands ouvrages défensifs du Maroc, l’enceinte de Tiznit fut bâtie selon le modèle des fortifications des villes marocaines. L’intérieur de la ville est réparti selon des quartiers dont les toponymes reprennent ceux des familles d’origine ( Id Ougfa, Aït mohammed, Id Zkri, Id Dalha). Les maisons sont de type traditionnel et rappellent,pour quelques demeures, les grands riads de Marrakech. Parmi les monuments qui caractérisent la ville de Tiznit on trouve le palais du Khalifa (Qasr el khalifi) qui abritait le représentant du Sultan, la place du Méchouar et la grande mosquée.L’enceinte de Tiznit est une ligne de remparts de 7 km de long et 8 m de haut flanquée de tours au nombre de 56 et percée par cinq portes historiques qui sont :Bab Aglou, Bab el Khemis, Bab Targa, Bab el Maader et Bab Oulad Jerrar .L’ensemble de ces portes est de tradition alaouite et rappelle très fortement celles de la ville d’Essaouira. Les matériaux mis en œuvre utilisés pour la courtine sont le pisé et le moellon.

L'histoire de la ville est aussi liée à l'importance particulière qui lui a été accordée par les Sultans Alaouites. Le Sultan Moulay Hassan premier s' est rendue à tiznit deux fois, l'une en 1882 et l'autre en 1886. Les remparts de tiznit furent de son oeuvre. Parmi les monuments qui caractérisent la ville de tiznit, le palais du Khalifa (Qasr el khalifi situé à la place EL Méchouar ) qui abritait le représentant du Sultan, la place du Méchouar et la grande mosquée. L’enceinte de tiznit est une ligne de remparts. Pour les ouvertures des portes, les ouvrniers ont eu recours à la pierre taillée.
Tiznit est le lieu de confection des plus beaux bijoux du Sud, voire du Maroc. On y trouve des poignards, des pendentifs qui se fixent sur la poitrine ou sur le front des femmes, tous décorés à l'aide des pierres semi-précieuses et d'émaux.
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Message par cristopher-cris Ven 4 Mai - 13:00

marrakech (en arabe : مراكش Murrākush), connue sous le nom de Perle du Sud ou Porte du Sud et de Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc, dans l'intérieur des terres, au pied des montagnes de l'Atlas.
La ville a été fondée en 1062 par Abu Bakr Ibn Omar, roi de la dynastie des Almoravides, souverain et cousin de Youssef Ibn Tachfin.
Dans le passé, le Maroc était connu en Orient sous le nom de Marrakech (appellation toujours d'actualité en Iran) ; le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos.
Marrakech est divisée en deux parties distinctes : la Médina ou ville historique (dix kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue Mohammed-VI ou au nord Tamansourt.
Le nom de Marrakech vient du tamazight Mour qui signifie « pays » et Akouch qui veux dire « dieu » ce qui donne la terre de dieu. Une autre étymologie donne l'interprétation de « terre de parcours2. »
Très vite, à Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, pieux guerriers et austères savants venus du désert, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites, ainsi qu'un centre commercial pour le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme un centre culturel et religieux influent. Des palais furent édifiés également et ornés avec le concours d'artisans andalous venus de Cordoue et de Séville, qui amenèrent le style omeyyade caractérisé par des coupoles ciselées et des arcs polylobés. Cette influence andalouse fusionna avec les éléments sahariens voire ouest-africains et fut synthétisée dans une architecture originale totalement adaptée à l'environnement spécifique de Marrakech. Elle devint la capitale de l'Émirat almoravide qui s'étendait des rives du Sénégal jusqu'au centre de l'Espagne et du littoral atlantique jusqu'à Alger.
La cité fut ensuite fortifiée par le fils de Youssef Ibn Tachfin, Ali Ben Youssef, lequel fit édifier vers 1122-1123 des remparts encore visibles.

Menara marrakech
En 1147 les Almohades, partisans d’un Islam orthodoxe et issus des tribus masmoudas du Haut-Atlas, s'emparèrent de la ville. Les derniers Almoravides furent exterminés sauf ceux qui s'exilèrent aux îles Baléares (famille des Banu Ghania). En conséquence la presque totalité des monuments furent détruits. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme par exemple, la célèbre mosquée de la Koutoubia bâtie sur les ruines d'un palais almoravide, et sœur jumelle de la Giralda de Séville et de la tour Hassan (inachevée) de Rabat. La Casbah abrita la résidence califale (depuis le règne d'Abd al-Mumin le souverain almohade portait le titre de calife, rivalisant ainsi avec le lointain califat oriental des Abbassides), agrémentée d'un hôpital qui attira le médecin andalou Ibn Tufayl. De l'ensemble majestueux de la Casbah mansourienne, nommée ainsi d'après le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, subsiste encore la superbe porte de Bab Agnaw. Marrakech fut ainsi digne d'abriter la capitale de la puissance majeure de l'Occident musulman méditerranéen de l'époque, l'Empire almohade qui englobait l'aire comprise entre Cordoue (Al-Andalus) et Tripoli (Libye).
Afin d'alimenter la palmeraie et les grands jardins, un système d'irrigation fut édifié et perfectionné. Marrakech, par rayonnement culturel attira de nombreux écrivains et artistes venus notamment d'Andalousie, dont notamment le célèbre philosophe Averroès de Cordoue, connu pour ses commentaires d'Aristote.
En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades zénètes aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survient l'avènement de la dynastie mérinide, Marrakech tomba alors dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale, Fès.
Au début du xvie siècle, Marrakech redevint la capitale du royaume, après avoir été le siège des émirs Hintata. Elle renoua rapidement avec son apogée, en particulier sous le règne des sultans saadiens, Mohammed El Mahdi et Ahmed al-Mansur Saadi. Grâce à la fortune amassée par les sultans, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais édifiés. Le palais El Badi élevé par Ahmed al-Mansur, était une réplique de l'Alhambra, réalisée avec les matériaux les plus précieux provenant d'Italie (marbre), du Soudan (poudre d'or), des Indes (porphyre) et même de Chine (jade). Le Badi frappa également les contemporains par sa Kubbat al Jujjaj, sa « coupole de verre » réalisée en cristal translucide. Mais tout ceci devait disparaître, démantelé sur ordre du sultan Moulay Ismail vers 1695. Ce palais était avant tout destiné aux réceptions fastueuses offertes aux ambassadeurs venus d'Espagne, d'Angleterre et de l'Empire ottoman, reconnaissant le Maroc saadien comme une puissance incontournable dont l'aire d'influence atteignait les confins du Niger et du Mali, grande région productrice d'or. Sous le règne de la dynastie saadienne, Marrakech retrouva ainsi son rôle de point de contact entre le Maghreb, le bassin méditerranéen et le monde africain subsaharien, par le biais des routes caravanières.
À la fin du xviie siècle, la dynastie alaouite succéda aux Saadiens. Le trône fut successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle ville impériale. Le sultan Mohammed III (1757-1790) choisit la ville comme lieu de résidence principale, en raison de la proximité de Mogador qu'il faisait édifier sur les plans d'un architecte français passé à son service. En 1792, Marrakech devint la capitale d'un petit-fils de Mohammed III, Hicham, qui se fait reconnaitre comme sultan par cette partie du pays tandis que son frère Sulayman était reconnu sultan légitime à Fès par les oulémas et par les provinces au nord du fleuve Oum Errabiaa. Il s'ensuivit une guerre entre les deux sultans rivaux, qui s'acheva par la défaite de Hicham en 1796, malgré le soutien espagnol dont il bénéficiait. Marrakech fut reconquise par Sulayman en 1797 et la ville réintégra le territoire du makhzen officiel de Fès.

Les remparts de Marrakech
Au début du xxe siècle, Marrakech connut plusieurs années de troubles. Après la mort du grand vizir Ba Ahmed en 1900, véritable régent de l'Empire chérifien durant la minorité du jeune sultan Abd al-Aziz du Maroc, le pays était en proie à l'anarchie, aux révoltes tribales, aux complots des grands féodaux, sans compter les intrigues européennes. En 1907, Moulay Abd al-Hafid, khalifa (représentant du makhzen) à Marrakech fut proclamé sultan par les puissantes tribus du Haut-Atlas et par certains oulémas qui niaient la légitimité de son frère Abd al-Aziz. C'est également en 1907 que fut assassiné un médecin français installé à Marrakech, le docteur Mauchamp, suspecté d'espionnage au profit de son pays. La France saisit cette affaire pour faire pénétrer ses troupes au Maroc, depuis Oujda à l'est et Casablanca à l'ouest. L'armée coloniale française se heurta néanmoins à une solide résistance animée par Ahmed al-Hiba, un fils du grand cheikh Ma El Aïnin monté du Sahara avec ses guerriers nomades issus des tribus Reguibat. Après la bataille de Sidi Bou Othmane, qui vit la victoire de la colonne Mangin sur les forces d'al-Hiba (septembre 1912), les Français s'emparèrent de Marrakech qui entra ainsi dans le protectorat français du Maroc instauré depuis mars 1912. La conquête avait été facilitée par le ralliement des tribus Imzwarn et de leurs chefs appartenant à la puissante famille des Glaouis.
L'un d'entre eux, Thami El Glaoui, devint célèbre en accédant au poste de pacha de Marrakech, fonction qu'il occupera pratiquement durant toute la durée du protectorat (44 ans). Le pacha Glaoui s'illustra par sa collaboration avec les autorités de la résidence générale, qui trouva son point d'orgue avec le complot visant à détrôner Mohammed Ben Youssef (Mohammed V) pour le remplacer par le cousin du sultan, Ben Arafa. Thami El Glaoui, déjà réputé pour ses fréquentations prestigieuses et son train de vie fastueux, digne d'un véritable monarque, devint ainsi un symbole marquant de l'ordre colonial et colonialiste au Maroc. Il ne put néanmoins s'opposer à la montée en puissance du sentiment nationaliste, ni de l'hostilité d'une part croissante de la population. Il ne put non plus s'opposer aux pressions de la France, qui consentit à se défaire de son protectorat marocain en raison du désastre de l'Indochine et du début de la guerre d'Algérie. Après deux exils successifs (en Corse puis à Madagascar), Mohammed Ben Youssef fut autorisé à rentrer au Maroc (novembre 1955), et ce retour signa la fin du règne despotique du Glaoui sur Marrakech et sa région.
La Médina
La médina de Marrakech constitue le centre névralgique et le cœur historique de la ville de Marrakech. S'étendant sur une superficie globale de 600 hectares, elle est une des plus vastes médinas du Maroc et la plus peuplée d'Afrique du Nord. Son raffinement et sa spécificité urbanistique découlent directement de la virginité totale du terrain sur lequel elle fut érigée au xie siècle. Articulée autour d'un campement militaire, le Qsar El Hajar, et d'un marché, elle fut augmentée d'une kasbah au xiie siècle afin de la protéger des assauts répétés des tribus berbères de la plaine du Haouz, contribuant ainsi à assoir durablement l'hégémonie Almoravide. Les célèbres remparts de la vieille ville de Marrakech subirent d'importantes modifications au gré des dynasties. Ainsi, ils furent à de maintes reprises percés de nouvelles portes (Bab en arabe). Aujourd'hui, la hauteur des murailles oscille entre 8 et 10 mètres et elles s'étendent sur une distance totale dépassant les 19 kilomètres. La médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 19853.
Le récent engouement pour les riads, ces maisons traditionnelles marocaines articulées autour d'une cour centrale, a généré de profondes transformations sociologiques au sein de la médina de Marrakech, où le prix du m² a atteint des sommets. Ainsi, un nombre non négligeable et croissant de modestes ménages marrakchis se voit poussé par la spéculation à « s'exiler » en dehors des remparts. D'autre part, on observe un phénomène de densification de l'habitat au sein de la médina. Cependant, on est loin d'assister à une muséification de la médina, loin s'en faut. En réalité, le succès touristique croissant de Marrakech a durablement revigoré la médina en attirant de nombreux jeunes au sein des dédales de la médina. Ainsi, il semblerait que plus de 40 000 artisans y travaillent, répartis dans les différents quartiers thématiques organisant géographiquement la médina.
Le mellah, dans le sud est de la médina, fut et demeure aujourd'hui encore dans une moindre mesure le quartier juif de Marrakech. Loin d'être un ghetto, le mellah regroupait certains corps de métiers qui au fil et à mesure de l'histoire de Marrakech, devinrent des spécialités de cette communauté (le métier de tisserand fut un exemple de ce phénomène). Il fut fondé en 1558 sous le règne de Moulay Abdellah à proximité du palais ce qui permit, comme ce fut le cas à Fès par exemple, au Sultan de mieux les protéger.
Les Jardins de l'Agdal jouxtant par le sud le Palais Royal furent créés dès 1156 selon l'historien officiel de la dynastie almohade par El Haj Ya'is, celui-là même qui fut à l'origine de la prestigieuse Koutoubia. Le terme « aguedal » signifiant par ailleurs « jardin » de manière générale par les Berbères, cette appellation de Jardins de l'Aguedal ne s'imposa comme appellation exclusive que vers la fin du xviiie siècle. Son existence, mise à mal par le temps est intimement liée à l'astucieuse gestion des ressources hydrauliques qui y est faite. Ainsi, le captage des eaux des nappes souterraines fut dès la fin du xie siècle assuré par un dense réseau de « khettaras », assisté plus tard par un système de viaducs plus élaboré en provenance de Aghmat, ville située plus au sud en direction de la vallée de l'Ourika. Enfin, le stockage des eaux de pluie était assuré par deux immenses réservoirs dont le plus grand, baptisé Es Sala, servit à l'entraînement des troupes à la natation en vue de la traversée du Détroit de Gibraltar.
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villes du maroc Empty La ville d’Essaouira

Message par cristopher-cris Ven 4 Mai - 13:16

Essaouira (en arabe : الصويرة, transcription : Al-Suwayra, « la bien dessinée ») est une ville portuaire du Maroc, sur la côte atlantique comptant environ 70 000 habitants, chef-lieu de la province du même nom qui compte environ 500 000 habitants. Elle a aussi été appelée Tassourt ou Amogdul (« la bien gardée ») en berbère, Mogdura en portugais, Mogadur en espagnol et « Mogador » en français.
Sa médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Essaouira est située à 170 km de la ville de Marrakech. C’est une ville portuaire du Maroc sur la côte atlantique. Ancienne cité portugaise, connu sous le nom Mogador. Au XVI siècle, la ville d’Essaouira fut occupée par les portugais. Son ancienne médina est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle garde encore les traces de l’occupation portugaise les canons pointés vers les océans, les maisons, les murs qui entoure l’ancienne médina.

La ville d’Essaouira est surtout connue par le festival de musique Gnaoua, ses peintres et ses marqueteries. Une des principales activités économiques de la ville, est la pêche. Mais aussi elle connu par ses sculptures sur bois, sur l'argent et le bronze. Une fois à Essaouira, déguster le fameux tagine de poisson Souiri à l’huile d'argan.
Antiquité[modifier]
D'après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C. des marchands puniques se dirigent vers l'extrême Occident, et passent les colonnes d'Hercule vers la côte atlantique méridionale pour y installer des échelles, des comptoirs. Ils y nouent des contacts commerciaux avec les populations indigènes, ainsi que le décrit Hérodote2.
Plusieurs chercheurs3 identifient l'île de Kernè (ou Cerné) décrite dans le Périple du général et navigateur carthaginois Hannon, probablement au VIe siècle av. J.-C., à l'îlot au large d'Essaouira4. Certains évoquent la fondation d'une colonie - ou le peuplement d'une colonie préexistante - par le général carthaginois, dès cette époque3 : protégé des alizés et riche en eau potable, elle pourrait avoir servi de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l'Équateur.
L'archéologie atteste, en tout état de cause, d'une présence phénicienne remontant au milieu du viie siècle av. J.‑C. sur l'îlot de Mogador, constituant la position la plus méridionale phénicienne actuellement trouvée3. C'est sur cet îlot distant d'un kilomètre de la ville actuelle qu'une campagne de fouilles sur la partie est a mis au jour différentes strates d'occupations, phénicienne, berbère puis romaine. La strate phénicienne, qui est composée d'un petit établissement d'un hectare, a livré parmi de nombreux fragments de vases et de tessons phénico-chypriotes et grecs5, un vase portant des graffiti qui constituent la plus ancienne inscription phénicienne trouvée au Maroc3 ; les fouilles révèlent un habitat sommaire qui pousse les chercheurs à envisager une occupation saisonnière et précaire du site dans ce « comptoir extrême »6 ni base permanente, ni simple escale5.
Le site semble avoir été abandonné à la fin du vie siècle av. J.‑C., puis à nouveau sporadiquement fréquenté aux cours des ive et iiie siècle av. J.‑C. avant de retrouver une occupation régulière à partir du règne de Juba II dans les dernières décennies du ier siècle av. J.‑C.5.
Les îles Purpuraires[modifier]


Les îles Purpuraires au large d'Essaouira.
Depuis le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères se sont organisés en monarchie puis, en 146 av. J.-C., la région est passée sous influence romaine à la suite de la Troisième guerre punique. Rome fait un État client de ce royaume dont le souverain le plus illustre est Juba II. Ce dernier favorise l'installation de son équipage et le développement de l'industrie des salaisons et de la pourpre. C'est cette seconde activité - une production de teinture à partir d'un coquillage : le murex - qui explique la renommée des îles Purpuraires au large d'Essaouira durant certaines périodes de l'Empire romain. Cette couleur, chez les Anciens, était synonyme d'un rang social élevé.
En 42 ap. J.-C., Rome annexe le royaume berbère pour le transformer en province romaine de Maurétanie tingitane. Le comptoir des îles Purpuraires semble à nouveau abandonné vers cette époque avant de retrouver une activité significative vers le début du ive siècle5. Les fouilles de l'îlot ont révélé une villa romaine et une nécropole datant du Bas-Empire, un sémissis attestant d'une présence romaine vraisemblablement jusqu'à la fin du ve siècle5.
Époque Moderne:
Au xive siècle, les marins portugais mesurent tous les avantages de cette baie et baptisent la ville Mogdura, déformation probable du nom de Sidi Mogdoul, un marabout local. Les Portugais font de la cité un important comptoir commercial. En 1506, ils y construisent un petit port et plusieurs remparts, ce qui confère à la ville sa configuration spécifique. Une forteresse tellement utile qui atténue son caractère vulnérable en raison de sa trop grande exposition. Les Portugais encouragent à l’époque l’exploitation intensive de la canne à sucre.
Les Juifs ont un statut spécial d'intermédiaires entre le sultan et les puissances étrangères, obligées d'installer à Essaouira une Maison consulaire ; il y en a jusque dix dans la Kasbah. On les appelle les « négociants du roi » ou les « représentants consulaires ». Ils ont, par exemple, le monopole de la vente du blé aux chrétiens, celle-ci étant interdite aux musulmans.
Mogador est bombardée et prise le 15 août 1844 par les Français.
ville moderne:
En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d'installer à Essaouira sa base navale, d'où les corsaires iront punir les habitants d'Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut, un architecte français à la solde des Britanniques de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n'y avait rien ». Cornut l'Avignonnais, disciple de Vauban, et qui avait été employé par Louis XV à la construction des fortifications du Roussillon, travailla trois ans à édifier le port et la kasbah, dont le plan original est conservé à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Il semblerait que la seconde ceinture de remparts et la médina aient été dessinées bien après le départ de Cornut. Le sultan n'avait pas souhaité prolonger leur collaboration, reprochant aux Français d'être trop chers et d'avoir travaillé pour l'ennemi britannique. Avec son plan très régulier, la ville mérite bien son nom actuel d'Es Saouira, qui signifie « la Bien-Dessinée ».
Période contemporaine
L'importance d'Essaouira n'a cessé de croître jusqu'à la première moitié du xixe siècle, et la ville connut une formidable prospérité grâce à l'importante communauté juive. On y compta jusqu'à 17 000 Juifs pour à peine 10 000 musulmans. La bourgeoisie marocaine accourt y acheter des bijoux. On l'a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y sont alors négociées et le commerce y est florissant. Mais la plupart des Juifs partent après la guerre des Six Jours. Aujourd'hui, il n'y subsiste que quelques familles juives.
Pendant des années, c'est le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Mais le déclin commence avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis le début des années 1990, renaissance due essentiellement au tourisme mais aussi à sa vocation culturelle.
Essaouira est aujourd'hui le chef-lieu d'une province de 500 000 habitants, pour la plupart agriculteurs. La ville est liée par une opération de coopération avec Saint-Malo, sous l'égide de l'UNESCO. Elle est aussi jumelée avec La Rochelle.
Kasbah d’Essaouira:
Face à l'océan Atlantique parfois coléreux, la Sqala de la Kasbah est une ancienne batterie longue de 200 mètres où sont alignés des canons portugais. C'est sur ces remparts qui abritèrent les corsaires du sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah qu'Orson Welles tourna son film Othello.
***********************************
Personnalités de la ville:

Miloud Chaâbi, né en 1929
André Azoulay, né en 1941
Tayeb Saddiki, né le 5 janvier 1939
Léon Vuillemain, né le 22 mars 1915
Haïm Zafrani, né en 1922
Hamza Ben Driss Ottmani, né en 1940
David Bensoussan, né en 1947
Mohamed El Habib Fassi-Fihri, né en 1932
Saïd Ben Mohamed, artiste de cirque (~1827 - 1890), arrière grand-père maternel de la chanteuse Édith Piaf
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villes du maroc Empty مدن المغرب طنجة عروس الشمال

Message par sarah Mar 15 Mai - 16:05

مدينة طنجة المغربية

عروس الشمال
من أشهر مناطق الشمال هي طنجه وهي مدينه جميله ولايفصلها عن الشاطئ الاسباني سوى 18 كلم وهناك من يقول 14 كلم ، حيث يمكن مشاهدة الجنوب الاسباني بالمنظار من هضاب طنجه وهي قريبه من مالقه والجزيره الخضراء بالاندلس وكذلك فهى لاتبعد كثيرا عن جبل طارق ومن اشهر معالمها بقايا مسرح ساربنتيس ومغارة هرقل الفينيقيه....

و تتميز طنجة بكونها نقطة التقاء بين البحر الأبيض المتوسط من جهة، و بين القارة الأوروبية و القارة الإفريقية من جهة أخرى. هذه الوضعية الإستراتيجية الهامة مكنتها من الاستئثار باهتمام الإنسان، و جعلت منها محطة اتصال و عبور و تبادل الحضارات منذ آلاف السنين. مما تشهد عليه المواقع و البقايا الأثرية المتواجدة بطنجة و منطقتها، و المنتمية إلى حضارات ما قبل التاريخ و حضارات الفنيقيين و البونيقيين التي ربطت اسم طنجة في أساطيرها العريقة باسم " تينجيس " زوجة " آنتي " ابن" بوسايدون " إله البحر و " غايا " التي ترمزللأرض. ثم الفترة الرومانية التي خلالها أصبحت طنجة تتمتع بحق المواطنة الرومانية، بل من المحتمل جدا أن روما جعلت من طنجة عاصمة لموريتانيا الطنجية، المقاطعة الغربية لروما بشمال إفريقيا.


ومن ابناءها الرحالة العربي الكبير ابن بطوطة، وتعتبر طنجة أكبر مدينة مغربية في العهد الروماني، ومن يصل طنجة لابد وأن يزور مغارة هرقل، وهي مغارة كبيرة تطل على البحر الأبيض المتوسط، وقد سميت باسم هرقل الذي فر من الرومان واختبأ فيها.
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villes du maroc Empty طنجة العالية

Message par sarah Mar 15 Mai - 16:11


في طنجة كل شيء يبدأ من البحر ويؤدي إلى البحر، من "سور المعجازين"، تمعنوا هذه اللوحة التي تأملها العديد من الفنانين : الميناء، المياه الخضراء، والزرقاء لمضيق جبل طارق، وعلى مرمى العين؛ هناك الأندلس القرمزية عند مغرب الشمس.

مدينة طنجة ..
شمس المغرب المتميزة بكونها نقطة التقاء بين البحر الأبيض المتوسط من جهة، و بين القارة الأوروبية و القارة الإفريقية من جهة أخرى. هذه الوضعية الإستراتيجية الهامة مكنتها من الاستئثار باهتمام الإنسان، و جعلت منها محطة اتصال و عبور و تبادل الحضارات منذ آلاف السنين. مما تشهد عليه المواقع و البقايا الأثرية المتواجدة بطنجة و منطقتها، و المنتمية إلى حضارات ما قبل التاريخ و حضارات الفنيقيين و البونيقيين التي ربطت اسم طنجة في أساطيرها العريقة باسم " تينجيس " زوجة " آنتي " ابن" بوسايدون " إله البحر و "غايا " التي ترمز للأرض. ثم الفترة الرومانية التي خلالها أصبحت طنجة تتمتع بحق المواطنة الرومانية، بل من المحتمل جدا أن روما جعلت من طنجة عاصمة لموريتانيا الطنجية، المقاطعة الغربية لروما بشمال إفريقيا

بعد فترة من السبات، استعادت طنجة حيويتها مع انطلاق الفتوحات الإسلامية لغزو الأندلس علي يد طارق بن زياد سنة 711م، ثم من طرف المرابطين و الموحدين الذين جعلوا من طنجة معقلا لتنظيم جيوشهم و حملاتهم. بعد ذلك تتالت على طنجة فترات الاحتلال الإسباني و البرتغالي و الإنجليزي منذ 1471م إلى 1684م، والتي تركت بصماتها حاضرة بالمدينة العتيقة كالأسوار و الأبراج و الكنائس.

لكن تبقى أهم مرحلة ثقافية و عمرانية مميزة في تاريخ طنجة ا لوسيط والحديث هي فترة السلاطين العلويين خصوصا المولى إسماعيل و سيدي محمد بن عبد الله.

فبعد استرجاعها من يد الاحتلال الإنجليزي سنة 1684م في عهد المولى إسماعيل، استعادت طنجة دورها العسكري و الدبلوماسي و التجاري كبوابة على دول البحر الأبيض المتوسط، و بالتالي عرفت تدفقا عمرانيا ضخما، فشيدت الأسوار و الحصون و الأبواب. وازدهرت الحياة الدينية و الاجتماعية، فبنيت المساجد والقصور و النافورات و الحمامات والأسواق، كما بنيت الكنائس والقنصليات و المنازل الكبيرة الخاصة بالمقيمين الأجانب، حتى أصبحت طنجة عاصمة ديبلوماسية بعشر قنصليات سنة 1830م، و مدينة دولية يتوافد عليها التجار والمغامرون من كل الأنحاء نتيجة الامتيازات الضريبية التي كانت تتمتع بها.

ويقطن طنجة خليط من السكان المسلمين من العرب والبربر وجالية أوروبية يغلب عليها العنصر الأسباني. وكانت مدينة طنجة منذ القرن الثالث عشر الهجري / التاسع عشر الميلادي مقر ممثلي الدول الأجنبية لدى بلاط سلاطين مراكش، وهذا الشأن السياسي الذي كان لقصبة الدولة الشريفية قد أضفى على طنجة طابعا خاصا بها. وهي الآن قصبة المنطقة الدولية التي تحمل اسمها. وتروى عن أصل طنجة وتشييدها قصص أسطورية مختلفة فيما بينها أشد الاختلاف.




وكان موقع مدينة طنجة معروفا لدى الفينيقيين، وكانوا هم أول من استعمرها ثم سكنها من بعد المستعمرون البونيون. وقد ظهرت طنجة في رحلات هانو سنة 530 قبل الميلاد. ويبدو أن مدينة طنجة كانت قصبة ملوك مختلفين صغار من الأهلين أهمهم شأنا بوكُّوس الأول (حوالي سنة 105 قبل الميلاد). وفي عهد بوكُّوس الثالث (في سنة 38 قبل الميلاد) أصبحت مدينة طنجة جمهورية مستقلة، وأعلنت روما أنها مدينة حرة، وظلت على هذه الحال حتى عهد كلوديوس (حوالي سنة 43 قبل الميلاد) وهنالك رفعت من مرتبة مستعمرة رومانية وأصبحت قصبة ولاية. وفي سنة 291م أي في أيام الإصلاح الإداري الروماني الذي قام به دقلديانوس حين ضمت ولاية موريتانيا الطنجية إلى أبرشية بايتيكا أصبحت طنجة مقر ناظر ورئيس يديرها مدنيا، ثم انتقلت طنجة إلى حكم البيزنطيين وكانت مدينة سبتة المغربية هي مقر ممثل امبراطور القسطنطينية .

وقد دخلت مدينة طنجة في الإسلام في مستهل القرن الثاني الهجري / الثامن الميلادي، فقد فتحها موسى بن نصير القائد المشهور، وناط أمر حكمها بأحد قواده وهو طارق بن زياد الليثي، وحشد طارق في جوارها مباشرة الجنود الذين خرج بهم من مدينة سبتة إلى أسبانيا سنة 93هـ /711 م، وأصبحت طنجة في عهد الولاة الذين أقامهم خلفاء المشرق المتتابعون قصبة بلاد مراكش حتى جبال أطلس الكبرى، وكان أول وال اتخذ مدينة طنجة مقرا له هو عمر بن عبد الله المرادي سنة 114هـ /732 م.

وقد فقدت طنجة مكانتها السياسية منذ أن أصبح إدريس الأول سيدا لبلاد المغرب بأسرها، ولم تستعد طنجة مكانتها الأولى بعد ذلك كمدينة أولى في بلاد المغرب طوال حكم الأدارسة، ولا الخلفاء الأمويين في الأندلس، ولا المرابطين والموحدين، والحفصيين من بعدهم. وفي النصف الأول من القرن التاسع الهجري / الخامس عشر الميلادي بدأت طنجة تثير أطماع الدول الأوروبية لأول مرة منذ دخول مدينة طنجة في الإسلام، فاحتلها البرتغاليون سنة 876هـ / 1471 م مع مدن أخرى بالمغرب، ثم الإنجليز ستة 1077هـ /1661 م، ثم الفرنسيون سنة 1260هـ /1844 م، ومع كل احتلال كانت مدينة طنجة تقاوم مقاومة باسلة قوى عسكرية عاتية. إثر كل احتلال كانت طنجة تجد نفسها أطلالا وخرائب إلى القرن الثالث عشر الهجري / التاسع عشر الميلادي.
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