Et de la poésie...

Je vois scintiller tels de très heureux trésors
Des myriades de rimes.
J'admire, j'adore...
Mais ne me sens plus vivant
Qu'en lisant des morts !
Souvent,
Les contemporains en ont rogné l'or,
N'ont libéré le vers que pour ne le plus voir,
Que pour le congédier.
Le vers s'est fait avoir !
Ecrivant ces choses,
Hélas ! on est bien seul.
Et de la poésie...
On s'en sent le linceul.

la poésie d’antan fut merveille
oui
mais la contemporaine l'est aussi

Oui, la poésie fout le camp...peu lue, rejetée...D'ailleurs le monde ne s'en trouve pas mieux!
Défendons notre petit village, contre ceux insensibles aux choses de l'esprit....
Continuer de rêver, écrire ces rêves....pour mieux les vivre!

et la poésie se porte bien malgré tout , dirons nous ?

Bonjour j-p olivier,

Certes la poésie d'avant recèle beaucoup de trésors, mais ne sommes nous pas à-même (pas moi, mais les poètes contemporains) de lui redorer le blason en de forts beaux et poétiques écrits ? Moi, je pense que si !

Bisous.

Béa

Un appel, à la beauté. Un appel à la Muse pas seulement pour soi mais pour tous les poètes.
J'appelle aussi cette Muse, peu importe la forme que prendront nos vers. Que nos mots chantent juste à l'oreille et au coeur des lecteurs et qu'ils reflètent l'essence du monde d'aujourd'hui avec une note de fond d'espérance !

Une empreinte muséale qui transcende le verbe vrai...
J'aime le souffle de ce texte à l'allure élégante de virelai!
Merci du partage!
@rm@nd

Bonjour à tous.
Primo merci infiniment pour vos commentaires justes, touchant le vif su sujet.
Secondo,

La poésie pousse lentement
Ne sait où vont ses racines
Elle ressent la patte de l’oiseau
Et voudrait lui demander
Où vont les nuages pressés
Qui passent sans s’arrêter
La poésie ne s’endort en hiver
Ni ne perd ses feuilles
Sans songer à les ramasser
Ses rimes s’épaississent dans le silence