La main du père

Horizon, porteur de multiples questions
Je me pose face à toi, assis et contemplatif
L’arbre plus que centenaire porte ma quiétude
L’herbe fraîche et douce accepte mon corps
Je suis sous le jeu de ce qui anime ma vie
Je ne pourrai être différent, sans l’abandon de ces chaînes
Puissantes métamorphoses de l’éducation issue des millénaires
Celle qui de l’être révélé en fit un esclave des dogmes
Père, toi qui me donne toute cette énergie que j’offre
Que je canalise pour satisfaire cet appétit de savoir
Pourquoi naquit en moi, ce désir d’insoumission
Pour simplement jouer avec le verbe, celui de l’enfant
Père tu étais présent à l’aube des temps
Dans chaque cœur, chaque réalisation d’un ADN nouveau
Te fallait-il les dogmes pour que l’être de ce plan te reconnaisse ?
Mon cœur contemplant l’horizon profond, me dit non
Ce que l’homme a construit des échanges avec toi, il en a fait un pouvoir
Soumettant l’humanité au joug de la sentence, épée des craintes
Quel poids auront les religions, face aux lendemains qui s’annoncent
Ou le chaos portera les fruits du long aveuglement de tes peuples
Que seront deux millénaires d’imposition des lois des hommes sur la création
Mon énergie nait dans ton énergie
Celle de mes frères et mes sœurs, leur appartient
Chaque énergie deviendra lumière, si nous regardons au delà de l’horizon
Nous débarrassant de ces longs manteaux qui dissimulent notre identité
Ta présence est dans nos gènes, dans l’exercice de la divinité
Propre à chacun, seul le cœur résonne des vibrations d’amour
Dans le tumulte des messages, venant de tes anges d’éternité.
La vie est universelle, elle touche chaque segment de notre environnement
L’arbre, le ruisseau d’eau douce, les fleurs odorantes et mystérieuses
L’écureuil qui saute de branche en branche, l’oiseau qui nous tient compagnie
L’animal de compagnie qui scrute notre âme pour être inlassablement aimé de nous
Le jour qui se lève, et la nuit qui descend, le rythme des étoiles
Tout est indissociable de notre parcours ici sur cette Terre
Père, l’être de ce plan vit dans l’expansion de son EGO
Il t’a oublié pour vénérer les idoles qu’il s’est créé.
Tous les messages portant ton nom parlent de guerre, de violence
De haine et de ségrégation. Je souffre de l’insolence de ces démons
Qui dégustent goulument l’énergie de vie de tes enfants
Père quel que soit ton nom, je te ressens beauté et amour
Je témoigne de ma foi, dans les visions des éléments, canalisant mon chemin
L’air est musique, l’eau est matrice, le feu est mon credo, la terre est une mère
Dans une vision d’un EDEN j’ai vu et parlé à mes frères et sœurs
J’ai touché le cristal originel et des larmes ont coulé, de profonde joie.
Tes messagers sont venus et m’ont demandé d’écrire, sans rien attendre
Ils m’ont donné tant d’énigmes à résoudre que je ne savais plus qui j’étais
Mais je ne retiens que leur sourire si complice de notre évolution
Ne nous méprenons pas, car nous sommes sur le dernier chemin
Après les prophètes, nous devons accepter, ce que seront nos choix
Pour ma part, j’ai choisi la lumière de ce graal mythique et pourtant ancré en nous
Je n’attends rien, ne demande rien, nos actes doivent s’accomplir

Il n'y a de vraie croyance que celle qui s'adonne aux lois divines sans nulle humaine dépendance,
Car les religions ont la connaissance de la bêtise humaine n'étant que les portes drapeaux de l'ignorance,
Bien à toi orofane.

prière-plainte-poème que j'ai savouré en double lectures.
merci de ce bon partage.
bien