SOLEIL

Je touche le sable, en or adorable
Je le tamise à ma guise.
Je m’amuse à caresser le monde,
Par mes belles ondes.
Si je suis en rage
Je souffle sur la verdure,
Je la perturbe très dur.
En jaune je la réduis.
Quand ma chaleur perdure,
Les peaux brûlent à en souffrir.
Quand je me repose,
Vers moi, se mettent à courir.
À vrai dire:
Je ne sais si elles me désirent
Ou si elle préfère me bannir

soleil si haut, si lointain et pourtant si chaud et si important
que te voilà bien croqué dans les mots d'un poème

salut titefée
le lien ne marche pas
(j'aime ta voix
et ta lecture sur tes propres poèmes)

[quote="Yonlihinza Amadou"]Je touche le sable, en or adorable,je songe,
Je le tamise à ma guise,en lui je me plonge,
Je m’amuse à caresser le monde qui est mien,
Par mes belles ondes,je suis tellurien,
Si je suis en rage,sans savoir le pourquoi,
Je souffle sur la verdure,je deviens narquois,
Je la perturbe très dur,un moment de folie,
En jaune je la réduis,pourtant elle était jolie,
Quand ma chaleur perdure et me rend hagard,
Les peaux brûlent à en souffrir,piqure d'un dard,
Quand je me repose et que pensées s'apaisent,
Vers moi, se mettent à courir des canéphores,
À vrai dire,il se peut que je rêve encore,
Je ne sais si elles me désirent réellement,
Ou si elle préfère me bannir hors du temps.