A etre volcan
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A etre volcan
A être volcan
A l’heure où le soleil d’or épanche
Sur mon île ses bienfaits nourriciers
Dans le bleu de l’azur l’oiseau d’acier
Surveille l’hydre de feu ce dimanche
A l’aurore d’une vision féerique
Sur le bec des ondes messagères
Se répand cette nouvelle somptuaire
Là haut se propage le beau satanique
A l’aube d’une flambée d’artifice
En procession se sont avancés
A dix, cent, mille, tous déjà alertés
Viennent vénérer terre brûlée du sacrifice
La terre parée de sa rougeoyante coiffure
S’abandonne dénudée en bandes crêpelées
D’ondulations bouclées des rigides cordées
Saignant en reflets d’or; oh douces éraflures !
A ce prestigieux tourbillon soyeux, majestueux
La nature conquise de folies étoilées s’embrase
Et le malin empourpré de tant de beauté écrase
L’orgueil vaniteux de l’humain, nain cauteleux
A s’étirer jusqu’au battant mendiant des lames
Le sang repoussé de ses entrailles a crissé
Du chant spirituel de sa belle mort annoncée
Il cisèle la mer éprouvée par ses torrides larmes
Du haut de ces invincibles pentes désormais
Le serpent de la mort offre son luisant noirci
Une trainée de vie disparue comme pleurs infinis
Transperce la beauté de la nature défigurée
A être ainsi volcan, éternel mystère il règnera
Sur la terre, réitérant vivace son rituel murmure
Qu’à être dieu de l’homme, à son profond il vous susurre
Priez la nature d’humilité quand demain elle reverdira !
C₣
A l’heure où le soleil d’or épanche
Sur mon île ses bienfaits nourriciers
Dans le bleu de l’azur l’oiseau d’acier
Surveille l’hydre de feu ce dimanche
A l’aurore d’une vision féerique
Sur le bec des ondes messagères
Se répand cette nouvelle somptuaire
Là haut se propage le beau satanique
A l’aube d’une flambée d’artifice
En procession se sont avancés
A dix, cent, mille, tous déjà alertés
Viennent vénérer terre brûlée du sacrifice
La terre parée de sa rougeoyante coiffure
S’abandonne dénudée en bandes crêpelées
D’ondulations bouclées des rigides cordées
Saignant en reflets d’or; oh douces éraflures !
A ce prestigieux tourbillon soyeux, majestueux
La nature conquise de folies étoilées s’embrase
Et le malin empourpré de tant de beauté écrase
L’orgueil vaniteux de l’humain, nain cauteleux
A s’étirer jusqu’au battant mendiant des lames
Le sang repoussé de ses entrailles a crissé
Du chant spirituel de sa belle mort annoncée
Il cisèle la mer éprouvée par ses torrides larmes
Du haut de ces invincibles pentes désormais
Le serpent de la mort offre son luisant noirci
Une trainée de vie disparue comme pleurs infinis
Transperce la beauté de la nature défigurée
A être ainsi volcan, éternel mystère il règnera
Sur la terre, réitérant vivace son rituel murmure
Qu’à être dieu de l’homme, à son profond il vous susurre
Priez la nature d’humilité quand demain elle reverdira !
C₣
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