...Petit oiseau....

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La lune a le vertige
Quand la brume dénoue sa chevelure
Sur le bord du piano..
Comme un essaim d'éphémères
Venant en minuscules îlots
Flotter sur une carte du monde

Dans la marée des ondes
Sur les idées courbes
Des lancinantes blanchisseuses
De l'âme
D'une eau pure
J'écoute le frisson

Un clapotis?
Un chuchotement?

Une eau salée
Sur mes lèvres
Ecoute l'echo paresseux
Qui cerne mes insomnies

Les geysers
D'hérésies veloutées
Palpent l'absurde
Sur des ombres fracassantes
De bouches gercées

Dans la nuit légère
Je perds une plume

Je suis le plus petit oiseau du monde,
Qui picore sur la guitare félée
Un air de tendresse
Endormie..
Dans la clef de sol noire...

Dans le cocon du crépuscule
Pourpre
J'endors ma fièvre
Sur l'esquisse d'une pluie d'espoirs..

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Doux ces mots,petit oiseau,grand amour.un plaisir de vous lire en se faufilant entre les sens fuyants...merci

Doux ces mots,petit oiseau,grand amour.un plaisir de vous lire en se faufilant entre les sens fuyants...merci

Les premeirs vers se révèlent grandioses...
Un blues persistant, compagnon trop fidèle, étouffant les nuits mais point l'inspiration....

Abdellah Louaradi a écrit:Doux ces mots,petit oiseau,grand amour.un plaisir de vous lire en se faufilant entre les sens fuyants...merci

le sens fuyant, c est une sorte de desespoir ..
quand l amour se fait de trop long silence
et d absence

tu sais presque tout

sourire...

rychar a écrit:Les premeirs vers se révèlent grandioses...
Un blues persistant, compagnon trop fidèle, étouffant les nuits mais point l'inspiration....

merci de ton com Rychar
j apprécie!!
car j aime aussi les premiers vers...

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