Aveuglé

yefimia a écrit:Aveuglé

Et la conversation continue comme si elle n’avait
même pas été interrompue.
Mes rêves ailés s’enchevêtrent là-haut
dans un nid au-dessus de l’abîme.
De plus en plus rarement j’écris et publie des poèmes.
Je n’orne plus le vide par moi-même.
Le récit de voyage ne m’importe plus que le voyage.
La mer sur une carte et la carte elle-même – ne sont pas pareilles.
Je ne suis plus aveugle comme un héros
coiffé de couronne triomphale.
Des garces saines comme les anguilles
qui rôdent au crépuscule autour de la ville, au zénith
de leurs pouvoirs, ô les cieux, ne me consolent aucunement.
Au dedans, je ressens la nuit où je ne vois pas
d’étoiles ; le monde commence à ressembler à un trou
à travers lequel le geôlier jette un coup d'œil vers le cachot.
Je suis devenu fou d’avoir regretté les inconnus.
C’est en toi, le désert, que je mesure le temps, et que j’apprends
de me protéger de ta perfection.
J’ai tout vu et raté l’essentiel.
Le meilleur n’est qu’à venir comme un grondement lointain
des intempéries.
De quoi pouvons-nous, les cendres, être privés ?

yefimia a écrit:Aveuglé

Et la conversation continue comme si elle n’avait
même pas été interrompue.
Mes rêves ailés s’enchevêtrent là-haut
dans un nid au-dessus de l’abîme.
De plus en plus rarement j’écris et publie des poèmes.
Je n’orne plus le vide par moi-même.
Le récit de voyage ne m’importe plus que le voyage.
La mer sur une carte et la carte elle-même – ne sont pas pareilles.
Je ne suis plus aveugle comme un héros
coiffé de couronne triomphale.
Des garces saines comme les anguilles
qui rôdent au crépuscule autour de la ville, au zénith
de leurs pouvoirs, ô les cieux, ne me consolent aucunement.
Au dedans, je ressens la nuit où je ne vois pas
d’étoiles ; le monde commence à ressembler à un trou
à travers lequel le geôlier jette un coup d'œil vers le cachot.
Je suis devenu fou d’avoir regretté les inconnus.
C’est en toi, le désert, que je mesure le temps, et que j’apprends
de me protéger de ta perfection.
J’ai tout vu et raté l’essentiel.
Le meilleur n’est qu’à venir comme un grondement lointain
des intempéries.
De quoi pouvons-nous, les cendres, être privés ?

yefimia a écrit:Actuellement Béa je suis assis sur la braise et j’ai très peur et le mal déchire mon cœur.
Ton yéfi

yefimia a écrit:Tu n'as pas compris. Mon mal provient de souffrances de Nicole qui se bâte pour la vie contre les crabes et tout présage une perte de bataille, hélas. Elle était opérée pour la quatrième fois ce matin, cette année. La vie est belle, mais.....

Yéfi

yefimia a écrit:Mieux vault s'accrocher à la vie qu'à la mort.
Bisous
Yéfi

yefimia a écrit:Merci Béa, le courage j'en besoin car je suis seul.

Bisou pour vous tous

Yéfi

rychar a écrit:Si ce n'est déjà fait, je t'invite à te jetter dans: "l'alchimiste" de Paulho COELHO....
L'existence est rarement celle que l'on a révée, le désespoir parfois guette....rêver encore à ces oasis...
courage

salutations

miss Béa a écrit:

yefimia a écrit:Merci Béa, le courage j'en besoin car je suis seul.

Bisou pour vous tous

Yéfi

Je suis encore là, mon Cher Yef, et tu n'es pas seul, je pense que c'est ici que tu trouveras le soutien et l'amitié qui te sera nécessaire...

Bisousss... et courage dans les moments durs à venir (j'espère qu'il sera possible qu'une rémission pointe son bout du nez !...)...je le souhaite de tout coeur...

BEA TU ES UN ANGE





Bybiche