Une femme dans l’ombre

Loin de toi,
Je suis une femme hors du corps ;
Une femme couverte d’une couche
De silence et de rouille,
J’aspire à la vue d’un horizon
Orné de rougeur de crépuscule,
Et le soleil s’inclinant
Pour embrasser le couchant,
Attendant l’heure du charme
Où s’unifient les âmes
Et le corps séduit le corps.
En ton absence, j’ai connu l’ombre et l’anxiété
En ton corps, j’ai restreint la géographie de l’humanité
Et sur mes rêves j’ai fermé le passage.
Dans le paradis de mon imagination
Je vis avec toi, mes journées de scintillement,
Et en dehors du murage de la mémoire
Un désert stérile et caniculaire
Enfoncé dans l’immensité et la soif.
De loin, je vois les rayons solaires
Et ne ressens ni leur douceur ni leur chaleur
Qu’à travers le vin des lèvres et l’ivresse de la sueur.
Seuls ton air et tes vents font pousser mes voiles
Ne serais tu donc pas dans mon port stable ?!
Ne supprimerais tu pas tes valises de périple.. ?!

émotions et fertilité en image
ravie de vous lire sur nos pages
j'espère que serez active parmi nous.

poème riche en image
bienvenue belle plume.

Ravie Rita et merci d'avoir passé.

avec tout mon respect

Merci Eric et ravie de vous lire.

Mes salutations.

j'adore bcp

bibi 2011

Merci Bibi.

la lumière intérieure ou extérieure dénonce toujours l'ombre, l'ombre intérieure ou extérieure dénonce toujours la lumière.
naviguer entre les deux fait que la sensibilité soit fertile au point de poétiser tout moment et tout sentiment que la plume touche.
et vous avez une bonne plume.

Un art bien subtil de poétiser cette ombre parfois symbole de soumission, d'autres fois source de création...
On est souvent aussi l'ombre de son ombre....
à vous

pour ta douce poésie et bienvenue à nouveau

dans ton poème les mots se font écho avec l'ombre superbe de ta pensée !

Malika Maataoui El Arabi a écrit:

Loin de toi,
Je suis une femme hors du corps ;
Une femme couverte d’une couche
De silence et de rouille,
J’aspire à la vue d’un horizon
Orné de rougeur de crépuscule,
Et le soleil s’inclinant
Pour embrasser le couchant,
Attendant l’heure du charme
Où s’unifient les âmes
Et le corps séduit le corps.
En ton absence, j’ai connu l’ombre et l’anxiété
En ton corps, j’ai restreint la géographie de l’humanité
Et sur mes rêves j’ai fermé le passage.
Dans le paradis de mon imagination
Je vis avec toi, mes journées de scintillement,
Et en dehors du murage de la mémoire
Un désert stérile et caniculaire
Enfoncé dans l’immensité et la soif.
De loin, je vois les rayons solaires
Et ne ressens ni leur douceur ni leur chaleur
Qu’à travers le vin des lèvres et l’ivresse de la sueur.
Seuls ton air et tes vents font pousser mes voiles
Ne serais tu donc pas dans mon port stable ?!
Ne supprimerais tu pas tes valises de périple.. ?!

Voudrais-tu t'adjoindre au vent lui-même?On ne sait d'où il vient ni où il se donne à aller,
L'Amour est un pluriel non point celui de majesté mais pluriel de par différents sentiments,
Pénélope n'attend plus sont Ulysse elle ne donne envers ses besoins aucun amendements,
Le temps est insane il passe si vite qu'il faut sans attendre vers d'autres lieux appareiller.

Bise Miss Malika.

Othman-Miftahi a écrit:la lumière intérieure ou extérieure dénonce toujours l'ombre, l'ombre intérieure ou extérieure dénonce toujours la lumière.
naviguer entre les deux fait que la sensibilité soit fertile au point de poétiser tout moment et tout sentiment que la plume touche.
et vous avez une bonne plume.

Merci Othman,
C'est la plume qui reflète le fond de la personne, on ne peut que rarement écrire hors soi meme
il ya toujours quelques choses de nous qui se marquent noir sur blanc..

Merci encore.

rychar a écrit:Un art bien subtil de poétiser cette ombre parfois symbole de soumission, d'autres fois source de création...
On est souvent aussi l'ombre de son ombre....
à vous

Merci Rychar,

Je vous dédie la chanson de Jack Brell " ne me quitte pas"
Vous y trouverez plusieurs images de l'ombre

avec mes salutations.

cristopher-cris a écrit: pour ta douce poésie et bienvenue à nouveau

Merci beaucoup Cristopher et ravie.

KAMEL a écrit:dans ton poème les mots se font écho avec l'ombre superbe de ta pensée !

Merci Kamel d'avoir passé.

avec tout mon respect.

Le murage de la mémoire enferme les pensées en des souvenirs obscurcis...
Quand le port stable ne sonne plus, il est temps de chercher en soi de nouveaux horizons...

Pensées qui s'effeuillent
Une rose aux pierres de feu
Affûte des vers d'or
Vertige dans le port lointain!

Merci , j'ai bien aimé te lire.
Amicalement
BTT