Lavis sous cloche de rêves

(Ce poème a été modifié. La deuxième version est à lire plus bas sur ce fil. Merci.)

.

Je voudrais dire des mots d’amour
dont je m’éloigne
dont je m’éloigne
Je voudrais rire au petit jour
mais je m’attriste…..car j’aime lisse
mais je m’enraille….et je m’en nuis
Je voudrais sentir les gouttes de pluie
sur la cambrure de mes reins nus
en lentes coulures….froides….me saisir
Je voudrais hors des murs
sur les jupes du vent
peindre ma fantaisie et me nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

Ma maison est un voyage que je construis page à page au cœur de mon esprit

J’aimerais que le corps vive
ce que l’âme imagine
mais le corps ne suit pas….lourd…il reste à la traîne de l’esprit

Voyez le comme une ombre alourdir la marche glorieuse

Oui
j’aimerais un corps jeune de son éternelle allégresse
je rafraîchirais chaque jour sa soif au nectar de l’aurore

.

quel chant !
j'ai aimé tout simplement(j'y retourne)
une relecture s'impose pour savourer doublement.

Le genre d'écrit qui nous fait aimer la poésie....
Le rêve nous rend autres dans un monde parallèle, celui que nous décrivons...Ceux qui veulent s'y inviter le peuvent d'autres resteront à la porte qui ne comprennent pas.....

"Oui
j’aimerais un corps jeune de son éternelle allégresse
je rafraîchirais chaque jour sa soif au nectar de l’aurore"

pourtant, il y a le temps qui nous accable de son poids et remplace nos plus precieux souvenirs par des palimpsestes.

!!!

bibi 2011

cristopher-cris a écrit:quel chant !
j'ai aimé tout simplement(j'y retourne)
une relecture s'impose pour savourer doublement.

Merci cristopher. Ceci est un écrit spontané où se retrouve, de façon assez exacte ma pensée.
Carmen

rychar a écrit:Le genre d'écrit qui nous fait aimer la poésie....
Le rêve nous rend autres dans un monde parallèle, celui que nous décrivons...Ceux qui veulent s'y inviter le peuvent d'autres resteront à la porte qui ne comprennent pas.....

Je suis heureuse que tu aies été sensible à ce poème. (je voudrais dire certaines choses, mais les mots ne viennent qu'en poésie - elle estompe la tristesse -)

Merci.

Carmen

Je voudrais et j'aimerais te lire encor et encor Carmen.
Bisou et mes sincères amitiés

bibi a écrit:"Oui
j’aimerais un corps jeune de son éternelle allégresse
je rafraîchirais chaque jour sa soif au nectar de l’aurore"

pourtant, il y a le temps qui nous accable de son poids et remplace nos plus precieux souvenirs par des palimpsestes.

!!!

bibi 2011

Il est des misères et des douleurs innommables. Dans ce cas parvenir à maintenir le cap de l'élan pour donner son attention compatissante (voir de l' amour) prend toute sa valeur...
Dans l'ordinaire de la vie, quand il n'y a pas d'urgence, ce devrait être une évidence de tenter de vivre harmonieusement et d'insuffler la joie (en soi et autour de soi).
Carmen

jolies pensées sincères et claires
merci du partage

Carmen P. a écrit:.

Ma maison est un voyage que je construis page à page au cœur de mon esprit

J’aimerais que le corps vive
ce que l’âme imagine
mais le corps ne suit pas….lourd…il reste à la traîne de l’esprit

L'encre suit l'écoulement de la pensée.....
Beau poème miss Carmen.

daniel a écrit:Je voudrais et j'aimerais te lire encor et encor Carmen.
Bisou et mes sincères amitiés

Il est vrai que j'écris moins que je ne l'ai fait !
L'inspiration est capricieuse, mais promis, je posterai dès que j'aurai écrit un poème.
Merci de me lire, Daniel.
Carmen

Carmen, j'envie ton encre qui t'es docile, la mienne ne dit plus ce que je pense ni ce que je voudrais penser...elle me fait flotter entre silence et scie lente à trancher les mots !!!
Suis vraiment ravie de te lire parmi nous, même si je ne commente pas bcp (faute de temps) j'apprécie énormément ta poésie...
Au plaisir Carmen ...

les mots du coeur ne sonnent jamais faux..ravie de vous lire poétesse.

ichrak a écrit:jolies pensées sincères et claires
merci du partage

Merci ichrak.
J'ai voulu ce poème simple. Juste expression d'une pensée.

quand le coeur se met à la poésie, les vers viennent tel un chant en refrain !
mes amitiés

J'ai repris ce poème.


Les faiseurs de pluie

Elle voudrait dire des mots d’amour
dont elle s’éloigne

Il aimerait rire au petit jour
mais il s’attriste….. ses rêves
déraillent….car il s’en nuit

Ils voudraient sentir les gouttes de pluie
sur la cambrure de leurs reins nus
en lentes coulures….froides….les saisir

Ils aimeraient….. hors des murs
sur les jupes du vent
peindre leur fantaisie et se nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

Leur maison est un voyage qu’ils construisent pas à page au cœur d'une vie
trop sage

Le corps ne suit pas – lourd – il reste à la traîne de l’esprit
On le devine comme une ombre alourdir la marche – silencieuse –


La nature s’emmêle… dans une course vertigineuse
elle précipite l'être vers le repaire de l’âme
face à face….. elle et lui
le désir découvre son portrait

Sain et sauf
tout près du cratère de l'oubli
ils célèbrent l’éphémère allégresse
Avril s’étend devant l’âtre qu’automne allume
l’aurore s’abreuve du nectar de la nuit
au ruissellement pur de l’air de la lune

.

Mes hommages Miss Carmen.

L'esprit et la chair n'ont jamais fais un bon ménage,
Car pour sûr ne nos artères nous en traînons l'âge,
L'Âme cette incertaine que nous voudrions éternelle,
Se veut peut-être une invisible multidimensionnelle.

Bise Miss Carmen.

En fait je suis partie pour ce poème de l'atmosphère qui régnait en moi après lecture du manuscrit d'un ami.
Les personnages de son roman qui se sont trouvés un jour face à face alors que tout aurait dû les éloigner. En un regard leur vie a basculé dans l'amour alors qu'ils croyaient qu'il ne serait jamais réel pour eux.
Merci de t'être penché sur cette seconde version, celui qui sait.
Carmen

merci pour ce magnifique partage
mon a mitié de plume
benino