l’Eau et les Rêves
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l’Eau et les Rêves
l’Eau et les Rêves : les forces imaginantes de l’esprit. (copier sir internet)
I- Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes. Les conditions objectives du narcissisme. Les eaux amoureuses. Les images changeantes de l’eau, les reflets, les miroirs, la dualité du Narcissisme et de la contemplation. La psychologie de l’eau claire : la fraîcheur, la sensualité, la sexualité de l’eau, sa nature essentiellement féminine. Le complexe de culture et le complexe du cygne.
II- Les eaux profondes – Les eaux dormantes – les eaux mortes. « L’eau lourde » dans la rêverie d’Edgar Poe. L’eau qui s’alourdit, qui va dans le sens de la mort, la mort comme partie intégrante de l’eau. L’eau et le ciel renversé. Le destin de l’eau qui se charge des douleurs humaines.
III- Le complexe de Caron. Le complexe d’Ophélie. L’eau substance de vie, substance de mort. La mort et le voyage sur l’eau. Les eaux maternelles et le ré-enfantement. Les enfants maléfiques rendus aux flots. La barque de Caron, le passeur et gardien.
Le suicide en littérature, l’imagination et la mise en scène de la mort. L’eau comme élément de la mort « jeune et belle », l’élément féminin et mélancolique. Les larmes.
IV- Les eaux composées. Jeux de combinaisons de l’eau avec les autres éléments. Chimie du poète. Association binaire mais jamais ternaire. L’eau et le feu : mariage impossible et détonnant, pourtant exceptionnellement fécond. L’eau et la nuit, la peur. L’eau et la terre.
V- L’eau maternelle et l’eau féminine. Le symbolisme maternel de l’eau. Le lait et l’eau : l’eau fécondante et nourricière pour l’imagination. L’eau comme aspect de la mère mais aussi comme épouse et amante. Le voyage imaginaire.
VI- Pureté et purification. La morale de l’eau. L’eau symbole de pureté naturelle. Eau lustrale. Les eaux polluées et la nature de l’inconscient. L’eau amère, impure, mauvaise. Eau jaillissante, source de vie et de pureté. La loi morale de l’imagination et le double axe d’imagination. La fontaine de Jouvence.
VII- La suprématie de l’eau douce. Mythologie de la mer et inconscient maritime. Suprématie de l’eau terrestre sur l’eau marine. Poséidon. L’eau douce et la fraîcheur, la désaltération de l’inconscient.
VIII- L’eau violente. Le complexe du nageur, le complexe de Swinburne, le complexe de Xerxès. Le saut initiatique dans l’inconnu. L’imagination dynamique. Les rêveries ambivalentes et la colère de l’océan. L’eau et l’excitation coléreuse.
Conclusion : La parole de l’eau. L’eau associée naturellement à la communication, au langage. La parole de l’eau. La fluidité de la poésie, le son, les rires et les onomatopées des eaux. L’écoute des voix de l’eau.
Mon avis :
Rien que le titre de cette rubrique « mon avis » me semble ici assez prétentieuse. Comment mon avis -celui d’une jeune femme du XXIème siècle, même pas particulièrement intelligente, même pas particulièrement cultivée- pourrait avoir un impact quelconque ? A mon sens, ce que je vais en dire n’apportera rien de nouveau ou de notoire, mais à défaut de cela, je vais tâcher d’expliquer ce que j’ai pu tirer de cette lecture, ce que j’en ai compris.
Comme je l’avais déjà précisé en rédigeant ma chronique de l’essai sur le charme, la philosophie m’impressionne et je suis démunie quand il s’agit d’en parler. C’est handicapant quand on se trouve en présence de gens qui sont soit infiniment plus cultivés et fins que vous, soit qui ne voient pas quel bénéfice vous pouvez tirer de vos lectures, et qui vous le font savoir dans des termes plus ou moins abruptes.
J’en suis venue à la lecture de Bachelard de manière assez soudaine. Le nom ne m’était pas inconnu, non plus que le titre de ce livre, mais il n’y avait pas eu vraiment de déclic, jusqu’à la lecture du livre sur le charme, justement, où il est fait référence à son oeuvre. Une rapide promenade sur internet (biographie, extraits) m’a donné envie de le lire.
Contrairement à d’autres philosophe (comme Nietzsche ou Bergson), je trouve Bachelard complètement limpide, si vous me passez l’expression. Son écriture confine à la poésie et il a une façon de mettre en image les concepts qui est unique en son genre. J’aurai envie de dire qu’il ne se contente pas de réfléchir sur la matière de l’imagination, mais par une sorte de mise en abîme, il l’imagine en même temps qu’il en parle. J’aurai bien du mal à dire comment je le comprend, dans ce sens où à moins de faire de la paraphrase, il m’est très délicat de restituer sa façon de considérer le pouvoir de l’eau et son symbolisme dans l’imagination, à part peut-être, en disant que je comprend cet essai davantage de manière empirique que de manière intellectuelle (bien que l’intellect ne soit pas non plus totalement absent). Lisant L’Eau et les rêves, je ne pouvais m’empêcher de faire le lien, non seulement avec toutes sortes de souvenirs personnels mais aussi à d’autres écrivains, d’autres poètes, d’autres textes. Parmi tous les noms qui me sont venus à l’esprit, je n’en citerais que trois. Virginia Woolf d’abord, et notamment son roman Les Vagues. Keats ensuite, principalement en raison de son épitaphe : Here lies one whose name was writ in water. (Ci-gît celui dont le nom était écrit sur l’eau) et enfin, à un chant mortuaire roumain, où il est question d’un psychopompe qui accompagne l’âme du défunt et l’empêche de se perdre. Dans ce texte, il est question des eaux de mort. Un autre parallèle qui m’est venu à l’esprit est celui avec les mizuko (littéralement « enfant de l’eau » ou « enfant qui a coulé » en japonais), nom que l’on donne aux foetus morts ou avortés.
L’Eau et les rêves s’est avéré être une lecture profondément murmurante, dont je ressors avec l’envie de lire -ou à défaut d’essayer- ses autres ouvrages, comme l’Air et les songes, par exemple.
I- Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes. Les conditions objectives du narcissisme. Les eaux amoureuses. Les images changeantes de l’eau, les reflets, les miroirs, la dualité du Narcissisme et de la contemplation. La psychologie de l’eau claire : la fraîcheur, la sensualité, la sexualité de l’eau, sa nature essentiellement féminine. Le complexe de culture et le complexe du cygne.
II- Les eaux profondes – Les eaux dormantes – les eaux mortes. « L’eau lourde » dans la rêverie d’Edgar Poe. L’eau qui s’alourdit, qui va dans le sens de la mort, la mort comme partie intégrante de l’eau. L’eau et le ciel renversé. Le destin de l’eau qui se charge des douleurs humaines.
III- Le complexe de Caron. Le complexe d’Ophélie. L’eau substance de vie, substance de mort. La mort et le voyage sur l’eau. Les eaux maternelles et le ré-enfantement. Les enfants maléfiques rendus aux flots. La barque de Caron, le passeur et gardien.
Le suicide en littérature, l’imagination et la mise en scène de la mort. L’eau comme élément de la mort « jeune et belle », l’élément féminin et mélancolique. Les larmes.
IV- Les eaux composées. Jeux de combinaisons de l’eau avec les autres éléments. Chimie du poète. Association binaire mais jamais ternaire. L’eau et le feu : mariage impossible et détonnant, pourtant exceptionnellement fécond. L’eau et la nuit, la peur. L’eau et la terre.
V- L’eau maternelle et l’eau féminine. Le symbolisme maternel de l’eau. Le lait et l’eau : l’eau fécondante et nourricière pour l’imagination. L’eau comme aspect de la mère mais aussi comme épouse et amante. Le voyage imaginaire.
VI- Pureté et purification. La morale de l’eau. L’eau symbole de pureté naturelle. Eau lustrale. Les eaux polluées et la nature de l’inconscient. L’eau amère, impure, mauvaise. Eau jaillissante, source de vie et de pureté. La loi morale de l’imagination et le double axe d’imagination. La fontaine de Jouvence.
VII- La suprématie de l’eau douce. Mythologie de la mer et inconscient maritime. Suprématie de l’eau terrestre sur l’eau marine. Poséidon. L’eau douce et la fraîcheur, la désaltération de l’inconscient.
VIII- L’eau violente. Le complexe du nageur, le complexe de Swinburne, le complexe de Xerxès. Le saut initiatique dans l’inconnu. L’imagination dynamique. Les rêveries ambivalentes et la colère de l’océan. L’eau et l’excitation coléreuse.
Conclusion : La parole de l’eau. L’eau associée naturellement à la communication, au langage. La parole de l’eau. La fluidité de la poésie, le son, les rires et les onomatopées des eaux. L’écoute des voix de l’eau.
Mon avis :
Rien que le titre de cette rubrique « mon avis » me semble ici assez prétentieuse. Comment mon avis -celui d’une jeune femme du XXIème siècle, même pas particulièrement intelligente, même pas particulièrement cultivée- pourrait avoir un impact quelconque ? A mon sens, ce que je vais en dire n’apportera rien de nouveau ou de notoire, mais à défaut de cela, je vais tâcher d’expliquer ce que j’ai pu tirer de cette lecture, ce que j’en ai compris.
Comme je l’avais déjà précisé en rédigeant ma chronique de l’essai sur le charme, la philosophie m’impressionne et je suis démunie quand il s’agit d’en parler. C’est handicapant quand on se trouve en présence de gens qui sont soit infiniment plus cultivés et fins que vous, soit qui ne voient pas quel bénéfice vous pouvez tirer de vos lectures, et qui vous le font savoir dans des termes plus ou moins abruptes.
J’en suis venue à la lecture de Bachelard de manière assez soudaine. Le nom ne m’était pas inconnu, non plus que le titre de ce livre, mais il n’y avait pas eu vraiment de déclic, jusqu’à la lecture du livre sur le charme, justement, où il est fait référence à son oeuvre. Une rapide promenade sur internet (biographie, extraits) m’a donné envie de le lire.
Contrairement à d’autres philosophe (comme Nietzsche ou Bergson), je trouve Bachelard complètement limpide, si vous me passez l’expression. Son écriture confine à la poésie et il a une façon de mettre en image les concepts qui est unique en son genre. J’aurai envie de dire qu’il ne se contente pas de réfléchir sur la matière de l’imagination, mais par une sorte de mise en abîme, il l’imagine en même temps qu’il en parle. J’aurai bien du mal à dire comment je le comprend, dans ce sens où à moins de faire de la paraphrase, il m’est très délicat de restituer sa façon de considérer le pouvoir de l’eau et son symbolisme dans l’imagination, à part peut-être, en disant que je comprend cet essai davantage de manière empirique que de manière intellectuelle (bien que l’intellect ne soit pas non plus totalement absent). Lisant L’Eau et les rêves, je ne pouvais m’empêcher de faire le lien, non seulement avec toutes sortes de souvenirs personnels mais aussi à d’autres écrivains, d’autres poètes, d’autres textes. Parmi tous les noms qui me sont venus à l’esprit, je n’en citerais que trois. Virginia Woolf d’abord, et notamment son roman Les Vagues. Keats ensuite, principalement en raison de son épitaphe : Here lies one whose name was writ in water. (Ci-gît celui dont le nom était écrit sur l’eau) et enfin, à un chant mortuaire roumain, où il est question d’un psychopompe qui accompagne l’âme du défunt et l’empêche de se perdre. Dans ce texte, il est question des eaux de mort. Un autre parallèle qui m’est venu à l’esprit est celui avec les mizuko (littéralement « enfant de l’eau » ou « enfant qui a coulé » en japonais), nom que l’on donne aux foetus morts ou avortés.
L’Eau et les rêves s’est avéré être une lecture profondément murmurante, dont je ressors avec l’envie de lire -ou à défaut d’essayer- ses autres ouvrages, comme l’Air et les songes, par exemple.
salma-B- Nombre de messages : 297
Date d'inscription : 19/11/2010
Re: l’Eau et les Rêves
Pauvre d'esprit est celui qui ne connait que son œuvre. Voilà l'impression que me donne tous ces pompeux qui se glorifient d’exhiber leur pseudo connaissance à une populace qui ne sait qu'une chose: sans eau on ne peut vive. Et alors qu'ils raclent la terre pour y faire pousser quelques malheureux légumes, les esprits plus érudits analysent l'eau oubliant, en passant, le principe de réalité.
Invité- Invité
Re: l’Eau et les Rêves
de l'amer et amertume se lisent dans vos mots, l'eau est la vie, la vie commence d'une goutte...d'eau.....Invité a écrit:Pauvre d'esprit est celui qui ne connait que son œuvre. Voilà l'impression que me donne tous ces pompeux qui se glorifient d’exhiber leur pseudo connaissance à une populace qui ne sait qu'une chose: sans eau on ne peut vive. Et alors qu'ils raclent la terre pour y faire pousser quelques malheureux légumes, les esprits plus érudits analysent l'eau oubliant, en passant, le principe de réalité.
bien à vous.
salma-B- Nombre de messages : 297
Date d'inscription : 19/11/2010
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