après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
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Léa
Abdellah Louaradi
6 participants
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Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
Je retourne sur mes anciennes lectures avec plaisir.
Merci pour ce partage.
Merci pour ce partage.
Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 26/06/2008
Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
"les devenirs, les futurs et les passés se croiseraient le jour J, le jour où la désintégration est totale. Le temps s’arrêtera de couler, chevauchant avec un espace sans dimensions sans origine, le chaos absorbera matière et néant, nébuleuses et trous noirs : L’apocalypse"...un questionnaire que chaqu un de nous le pose cette peur de l inconnu de ce qui le temps nous reserves, belle approche et magnifique ecrit merci mon ami, nous sommes et nous resteront les assoiffes du mystere et la decouverte d où noous venons on le sait vers où nous nous dirigeons reste a tracer son chemin sa propre destinee:)
orchidee- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 30/09/2011
Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
beau style d'écriture.
victoralain- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
Yonlihinza Amadou a écrit:bonsoir
grand merci pour ce texte fort.
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
loisirs : lecture,randonneés
Humeur : nostalgique
Date d'inscription : 11/06/2011
Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
Yonlihinza Amadou a écrit:bonsoir
grand merci pour ce texte fort.
cen'est qu'une suite de mots , c peut être l'autre qui déchiffrerait le secret .
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
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Humeur : nostalgique
Date d'inscription : 11/06/2011
Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
[quote="reem rawane"]Sans la mort y’aurait–il un sens à la vie ?
Sans la vie la mort aurait- elle existé ?
* la mort, une question sans réponse.*[/quoc'est mieux comme ça,le mystère est éternellement entretenu.
Sans la vie la mort aurait- elle existé ?
* la mort, une question sans réponse.*[/quoc'est mieux comme ça,le mystère est éternellement entretenu.
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
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Humeur : nostalgique
Date d'inscription : 11/06/2011
Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
Sans la mort y’aurait–il un sens à la vie ?
Sans la vie la mort aurait- elle existé ?
* la mort, une question sans réponse.*
Sans la vie la mort aurait- elle existé ?
* la mort, une question sans réponse.*
reem rawane- Nombre de messages : 135
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
bonsoir
grand merci pour ce texte fort.
grand merci pour ce texte fort.
Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 26/06/2008
Léa- Nombre de messages : 244
Date d'inscription : 27/01/2011
après la joie de vivre,un voyage "doulouereux"
Après la joie de vivre, un voyage « douloureux »
Deux êtres, deux âmes, deux couleurs antagonistes et complémentaires, la conscience les a soudés.
Corps et âme se sont réconciliés, d’autres figurants, des petits et grands, des gens de la plèbe, miteux, caverneux, des morveux, de vieilles carcasses qui n’arrêtaient pas de vibrer, des haillonneux drapés de honte et de misère, traînaient les lourdeurs des années de leur existence.
Avant l’avènement de la mort, ils tergiversaient : fallait-il vivre dans la joie, avant de savoir le sens du vent, la ténacité des voiles, la rigidité du mât et la hauteur des vagues océanes ?
Fallait–il mourir avant d’avoir vécu le drame de la naissance, de la sortie vers un monde dont je n’ai pas encore saisi le sens ?
La vie joyeuse est rythmée par de durs coups de faux infligés par le spectre noir qui sillonne toutes les cités, les rues, les ruelles et les impasses, les hameaux, les vallées, les airs et les mers, la dame en noir est partout ; elle niche au fond de nos mémoires, dans les recoins de nos circonvolutions cérébrales, elle attend l’ordre de séparer ceux qui s’aiment, qui se haïssent comme une guillotine lourde et tranchante qui tombe de très haut.
Sans la mort y’aurait–il un sens à la vie ?
Sans la vie la mort aurait- elle existé ?
Passer d’un monde à l’autre en traversant le couloir du bas monde, l’Ici à l’au-delà, à travers cieux et temps sidéraux vers le jujubier sacré où les anges de troisième type, de dimension infinie et indéterminée, dénoueraient les linceuls sentant l’encens des communs des mortels, là-haut ou là-bas, peu importe, l’univers est multidimensionnel et Dieu est partout.
Il y a longtemps, entre les deux seins aquifères et le pays des Souahlias, vivait un môme à visage rond, à coeur léger comme un chardonneret qui apprend à voler dans les airs menaçant par le vide et les intempéries, il n’arrêtait pas de pleurer, s’attachait à la « bleusa » (robe)de sa mère nourricière, qui chantait d’une voix doucereuse des airs qui séchèrent nos larmes, ramenèrent le calme en scrutant les futures pistes, les coups de foudre pour la musique classique : Carmina Burana, Aïda et d’autres …
Le garçon pleurait, pincé par les douleurs futures du déchirement, de l’ éloignement qui deviendra un ré déchirement, une séparation douloureuse de sa seconde nourrice, un vrai sevrage : plus de lait coulant des amandiers roses.
L’enfant désorienté pleurait en fait sa compagne qui n’était pas encore née : la septième année après la révélation, la descente de la montagne sacrée, une âme surgît, tout près de la crèche de Saint Jean.
Le calme est revenu, les sentiments bourgeonnaient, couverts de nuages du nord, et de brume venue de Nemours, ils grandissaient sans se connaître, sans se méconnaître. Tous les jours, un même soleil baignait leurs petits corps par des rayons naissants venus toujours de l’est, le bord de Kiss les protégeait par ses Dames Blanches qui occupaient les lieux, nous disait-on, les angelots poussaient sans se soucier de ce que l’avenir leurs cachait.
L’enfance, Allégria ! la joie de vivre ; la mort ne prenait que les vieux, les squelettiques et les noyés.
On se demandait pourquoi alors les vivants enterraient les morts encore chauds, question de les honorer nous inculquait-on, dans un linceul blanc sentant l’encens, tout blanc car la Dame qui se promène la faux à la main est toujours habillée en noir, rapidement, la ruée vers la ville froide et silencieuse, gardée par des sapins, des jujubiers , et des eucalyptus, car les fous, les hyènes et les apprentis sorciers rodent la nuit, quelle demeure !
On les honore en les jetant dans un trou noir, les sentiments et les souvenirs, on les garde dans des albums, des Cd rom, par prolongation et jeu de mémoire, les vivants rallongent la vie des chers disparus, et la vie continue !
Parfois je me demande en interrogeant le destin : honorer le mort, ne serait -il pas un effet de luxation, débarrassant les rescapés de leur douleur causée par le vide, le froid laissés par celui ou celle qu’on aimait ? C’était le deuil.
Une troupe de talebs encerclait le lieu funéraire, psalmodiant des versets du saint Coran qui accompagnent la descente vers le froid et l’absurde, tout ce que j’ai vu : les gens pris par un sentiment collectif étrange, grégaire, instantané et inconscient, se précipitent, dans la hâte et la poussière, ils donnent la forme au dernier refuge enfin l’avant dernier tenant à repérer la tête et les pieds par deux pierres souvent en «tefza» (calcaire) comme des mini «mégalithes» de Carnac à la mémoire du défunt.
Plus tard ,on nous a appris que l’âme se sépare du corps, déchirant la chrysalide en douleur, elle s’envole vers son créateur.
Quant au corps, il entame sa désintégration de la matière de la bassesse, le monde d’en bas … Où sont passés des corps et des corps, des demeures provisoires ? En attendant le jour J… plus rien à vue d’œil , ils seraient suspendus entre les deux mondes, peut être ?
D’autres questions restent en suspens : si décomposition il y a, alors plus de sentiment, plus de ressentiment, plus de conscience, que des cendres funéraires dans des urnes sourdes et froides, des niches, des cercueils, des sarcophages, de la matière à recycler dans un cycle bio-géochimique qui nivelle toute forme de mémoire spatiale et matérielle. Des caveaux vides de toute vie et de toute lumière. Comment vivre alors le châtiment, sans conscience ? Je cherche à comprendre, pas à croire.
Comme disait quelqu’un qui philosophait : « de toute façon, je ne serai pas là après ma mort. »
La vie, la mort, deux chemins qui se croisent, l’un génère l’autre malgré l’antagonisme, l’antonymie, malgré les jeux de mots : mourir d’aimer, vivre la mort, que des mots qui façonnent notre vision, notre regard vis-à-vis de la vie et de la mort .
La grande question : les devenirs, les futurs et les passés se croiseraient le jour J, le jour où la désintégration est totale. Le temps s’arrêtera de couler, chevauchant avec un espace sans dimensions sans origine, le chaos absorbera matière et néant, nébuleuses et trous noirs : L’apocalypse !
La grande salle d’attente entre les deux mondes qui s’observent et communiquent par des rites chargés de symboles avant l’avènement des monothéismes.
De l’orage éclata dans ma conscience, ça fait cogiter pour essayer de comprendre.
Doucement ma conscience s’apaisa, je redeviens moi-même, en écrivant, en suivant la trace des pas, ces traces nous font vivre et revivre le beau et le mauvais temps.
Les enfants, les femmes, les voisines et les voisins d’ici ou d’ailleurs font le compagnonnage, et c’est tant mieux.
Un jour, Soleil s’éteignît, loin dans les profondeurs de mon univers.
Je traversais les rues et les temps passés en usant de souvenirs et de poèmes. L’éclipse dura longtemps, les sèves gelèrent, les arbres mourraient, les larmes séchèrent et les plumes cessèrent d’écrire.
Plus tard , Soleil réapparût, se leva à l’ouest de l’âme, Soleil s’est souvenu. Les lieux, les temps figés ressuscitèrent, reprirent la joie de vivre, en plein automne devenu printemps.
En attendant juillet où les cœurs et les pieds nus se désaltèreront dans les vaguelettes, sous le regard de l’écume de la plage oubliée, où des arbres cachaient une petite forêt de genévrier rouge, aujourd’hui déracinée, laissant la place aux palaces de la corniche azur.
Quelques mouettes gardèrent le secret, des barques «gitanes», des rostres de seiches, quelques algues vomies par la mer meublaient le lieu en guise de décor.
Je n’ai pas oublié. Il y a bien longtemps le môme a grandi tout en restant accroché à sa nouvelle mère adoptive sans droit de sol ni droit tout court, car les sentiments traversent les temps et les frontières.
A tous ceux qui nous ont aimés, à ma mère nourricière, aux élues de mon cœur, à tous ceux et à toutes celles qui nous ont quittés, à Fatima du Portugal ou d’ailleurs, je dédie ce modeste écrit.
Deux êtres, deux âmes, deux couleurs antagonistes et complémentaires, la conscience les a soudés.
Corps et âme se sont réconciliés, d’autres figurants, des petits et grands, des gens de la plèbe, miteux, caverneux, des morveux, de vieilles carcasses qui n’arrêtaient pas de vibrer, des haillonneux drapés de honte et de misère, traînaient les lourdeurs des années de leur existence.
Avant l’avènement de la mort, ils tergiversaient : fallait-il vivre dans la joie, avant de savoir le sens du vent, la ténacité des voiles, la rigidité du mât et la hauteur des vagues océanes ?
Fallait–il mourir avant d’avoir vécu le drame de la naissance, de la sortie vers un monde dont je n’ai pas encore saisi le sens ?
La vie joyeuse est rythmée par de durs coups de faux infligés par le spectre noir qui sillonne toutes les cités, les rues, les ruelles et les impasses, les hameaux, les vallées, les airs et les mers, la dame en noir est partout ; elle niche au fond de nos mémoires, dans les recoins de nos circonvolutions cérébrales, elle attend l’ordre de séparer ceux qui s’aiment, qui se haïssent comme une guillotine lourde et tranchante qui tombe de très haut.
Sans la mort y’aurait–il un sens à la vie ?
Sans la vie la mort aurait- elle existé ?
Passer d’un monde à l’autre en traversant le couloir du bas monde, l’Ici à l’au-delà, à travers cieux et temps sidéraux vers le jujubier sacré où les anges de troisième type, de dimension infinie et indéterminée, dénoueraient les linceuls sentant l’encens des communs des mortels, là-haut ou là-bas, peu importe, l’univers est multidimensionnel et Dieu est partout.
Il y a longtemps, entre les deux seins aquifères et le pays des Souahlias, vivait un môme à visage rond, à coeur léger comme un chardonneret qui apprend à voler dans les airs menaçant par le vide et les intempéries, il n’arrêtait pas de pleurer, s’attachait à la « bleusa » (robe)de sa mère nourricière, qui chantait d’une voix doucereuse des airs qui séchèrent nos larmes, ramenèrent le calme en scrutant les futures pistes, les coups de foudre pour la musique classique : Carmina Burana, Aïda et d’autres …
Le garçon pleurait, pincé par les douleurs futures du déchirement, de l’ éloignement qui deviendra un ré déchirement, une séparation douloureuse de sa seconde nourrice, un vrai sevrage : plus de lait coulant des amandiers roses.
L’enfant désorienté pleurait en fait sa compagne qui n’était pas encore née : la septième année après la révélation, la descente de la montagne sacrée, une âme surgît, tout près de la crèche de Saint Jean.
Le calme est revenu, les sentiments bourgeonnaient, couverts de nuages du nord, et de brume venue de Nemours, ils grandissaient sans se connaître, sans se méconnaître. Tous les jours, un même soleil baignait leurs petits corps par des rayons naissants venus toujours de l’est, le bord de Kiss les protégeait par ses Dames Blanches qui occupaient les lieux, nous disait-on, les angelots poussaient sans se soucier de ce que l’avenir leurs cachait.
L’enfance, Allégria ! la joie de vivre ; la mort ne prenait que les vieux, les squelettiques et les noyés.
On se demandait pourquoi alors les vivants enterraient les morts encore chauds, question de les honorer nous inculquait-on, dans un linceul blanc sentant l’encens, tout blanc car la Dame qui se promène la faux à la main est toujours habillée en noir, rapidement, la ruée vers la ville froide et silencieuse, gardée par des sapins, des jujubiers , et des eucalyptus, car les fous, les hyènes et les apprentis sorciers rodent la nuit, quelle demeure !
On les honore en les jetant dans un trou noir, les sentiments et les souvenirs, on les garde dans des albums, des Cd rom, par prolongation et jeu de mémoire, les vivants rallongent la vie des chers disparus, et la vie continue !
Parfois je me demande en interrogeant le destin : honorer le mort, ne serait -il pas un effet de luxation, débarrassant les rescapés de leur douleur causée par le vide, le froid laissés par celui ou celle qu’on aimait ? C’était le deuil.
Une troupe de talebs encerclait le lieu funéraire, psalmodiant des versets du saint Coran qui accompagnent la descente vers le froid et l’absurde, tout ce que j’ai vu : les gens pris par un sentiment collectif étrange, grégaire, instantané et inconscient, se précipitent, dans la hâte et la poussière, ils donnent la forme au dernier refuge enfin l’avant dernier tenant à repérer la tête et les pieds par deux pierres souvent en «tefza» (calcaire) comme des mini «mégalithes» de Carnac à la mémoire du défunt.
Plus tard ,on nous a appris que l’âme se sépare du corps, déchirant la chrysalide en douleur, elle s’envole vers son créateur.
Quant au corps, il entame sa désintégration de la matière de la bassesse, le monde d’en bas … Où sont passés des corps et des corps, des demeures provisoires ? En attendant le jour J… plus rien à vue d’œil , ils seraient suspendus entre les deux mondes, peut être ?
D’autres questions restent en suspens : si décomposition il y a, alors plus de sentiment, plus de ressentiment, plus de conscience, que des cendres funéraires dans des urnes sourdes et froides, des niches, des cercueils, des sarcophages, de la matière à recycler dans un cycle bio-géochimique qui nivelle toute forme de mémoire spatiale et matérielle. Des caveaux vides de toute vie et de toute lumière. Comment vivre alors le châtiment, sans conscience ? Je cherche à comprendre, pas à croire.
Comme disait quelqu’un qui philosophait : « de toute façon, je ne serai pas là après ma mort. »
La vie, la mort, deux chemins qui se croisent, l’un génère l’autre malgré l’antagonisme, l’antonymie, malgré les jeux de mots : mourir d’aimer, vivre la mort, que des mots qui façonnent notre vision, notre regard vis-à-vis de la vie et de la mort .
La grande question : les devenirs, les futurs et les passés se croiseraient le jour J, le jour où la désintégration est totale. Le temps s’arrêtera de couler, chevauchant avec un espace sans dimensions sans origine, le chaos absorbera matière et néant, nébuleuses et trous noirs : L’apocalypse !
La grande salle d’attente entre les deux mondes qui s’observent et communiquent par des rites chargés de symboles avant l’avènement des monothéismes.
De l’orage éclata dans ma conscience, ça fait cogiter pour essayer de comprendre.
Doucement ma conscience s’apaisa, je redeviens moi-même, en écrivant, en suivant la trace des pas, ces traces nous font vivre et revivre le beau et le mauvais temps.
Les enfants, les femmes, les voisines et les voisins d’ici ou d’ailleurs font le compagnonnage, et c’est tant mieux.
Un jour, Soleil s’éteignît, loin dans les profondeurs de mon univers.
Je traversais les rues et les temps passés en usant de souvenirs et de poèmes. L’éclipse dura longtemps, les sèves gelèrent, les arbres mourraient, les larmes séchèrent et les plumes cessèrent d’écrire.
Plus tard , Soleil réapparût, se leva à l’ouest de l’âme, Soleil s’est souvenu. Les lieux, les temps figés ressuscitèrent, reprirent la joie de vivre, en plein automne devenu printemps.
En attendant juillet où les cœurs et les pieds nus se désaltèreront dans les vaguelettes, sous le regard de l’écume de la plage oubliée, où des arbres cachaient une petite forêt de genévrier rouge, aujourd’hui déracinée, laissant la place aux palaces de la corniche azur.
Quelques mouettes gardèrent le secret, des barques «gitanes», des rostres de seiches, quelques algues vomies par la mer meublaient le lieu en guise de décor.
Je n’ai pas oublié. Il y a bien longtemps le môme a grandi tout en restant accroché à sa nouvelle mère adoptive sans droit de sol ni droit tout court, car les sentiments traversent les temps et les frontières.
A tous ceux qui nous ont aimés, à ma mère nourricière, aux élues de mon cœur, à tous ceux et à toutes celles qui nous ont quittés, à Fatima du Portugal ou d’ailleurs, je dédie ce modeste écrit.
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
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