Scène pastorale

poème bâti sur le nombre d’or

Scène pastorale.
Sous ce ciel tourmenté de noirs nuages lourds
Le jardin s’obscurcit ainsi que la campagne,
Les oiseaux s’affolant, à leur nid font des tours,
Quand un vent poussiéreux balaie les alentours.
Arrachant en passant les feuilles de platane,
L’averse crépite sur les toits des faubourgs,
Sous le feu des d’éclairs que tonnerre accompagne.

Ce ciel trop tourmenté de noirs nuages lourds,

Détrempe le drapeau du grand mât de cocagne,
Mais à ces trombes d’eau les enfants restent sourds
Les pieds dans la boue et sur leurs pantalons courts
Ahuris Ils regardent et le rire les gagne
Quand sortant d’un fenil, toute nue sous un pagne
Ils voient courir Mado, aux nombreuses amours,
Et ce coquin de Marc, à travers les labours,
Débraillé lui aussi, coursé par sa compagne.

Nouveauté toute relative, cette création ne se répand que lentement. Elle est surtout adoptée par des parnassiens.
Ce type de poème reflète le nombre d'or ( 1,618) utilisé par les bâtisseurs de cathédrales comme nombre de proportions idéales.
Il peut être écrit en vers de tous mètres (8, 10, 12 syllabes ou autres). Il ne comporte que deux rimes disposées :
A-----B/A/A/B/A/B----- A----- B/A/A/B/B/A/A/B
Soit 1/6/1/8

Joli travaille. Admiration et félicitations s'imposent.

Mes amitiés.