poetes juifs
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poetes juifs
l'Amour
Le parfait amour
Autour de la table et du thé fumant,
On causait d'amour, sans grande mesure:
Ces dames n’étaient que pur sentiment:
Ces messieurs n’étaient qu’esthétique pure.
" L'amour vrai, c'est l'amour platonique "
Dit le conseiller, levant haut sa tasse.
_ Sa femme sourit d'un œil ironique
Et soupire : " Hélas!"
" Il ne sied point que l'amour soit farouche "
Dit le chanoine, ouvrant large sa bouche :
" Car il nuirait a la sante "
_ " Pourquoi donc ? " dit Gretchen avec timidité.
Mélancolique, la comtesse murmure :
" L'amour, c'est la passion. "
_ Et dans sa bonté pleine de tristesse,
Elle offre du sucre au b a ron .
Mignonne, a la table un siège était vide ;
Un discours manquait a tous ces discours :
Cher petit cœur froid, pervers et candide,
Que n’étais-tu pas la, pour parler d'amour !
( Henri Heine, Intermede lyrique )
Le parfait amour
Autour de la table et du thé fumant,
On causait d'amour, sans grande mesure:
Ces dames n’étaient que pur sentiment:
Ces messieurs n’étaient qu’esthétique pure.
" L'amour vrai, c'est l'amour platonique "
Dit le conseiller, levant haut sa tasse.
_ Sa femme sourit d'un œil ironique
Et soupire : " Hélas!"
" Il ne sied point que l'amour soit farouche "
Dit le chanoine, ouvrant large sa bouche :
" Car il nuirait a la sante "
_ " Pourquoi donc ? " dit Gretchen avec timidité.
Mélancolique, la comtesse murmure :
" L'amour, c'est la passion. "
_ Et dans sa bonté pleine de tristesse,
Elle offre du sucre au b a ron .
Mignonne, a la table un siège était vide ;
Un discours manquait a tous ces discours :
Cher petit cœur froid, pervers et candide,
Que n’étais-tu pas la, pour parler d'amour !
( Henri Heine, Intermede lyrique )
joakim- Nombre de messages : 238
Date d'inscription : 18/03/2011
Morris Rosenfeld:Bonheur
Bonheur
Ne vas pas me chercher où blanchit l'aubépine,
Tu chercherais en vain, mon cœur ;
Où la vie se fait noire à l'ombre des machines,
C'est là qu'est mon bonheur.
Ne vas pas me chercher où le rossignol chante,
Tu chercherais en vain mon cœur ;
Où gémissent les voix des machines stridentes,
C'est là qu'est mon bonheur.
Ne vas pas me chercher où coulent les fontaines,
Tu chercherais en vain, mon cœur ;
Où ruissellent les pleurs de la douleur humaine,
C'est là qu'est mon bonheur.
Et si tu veux aimer d'amour grande et sincère,
Où je suis, viens, mon cœur ;
Et de ce lieu hanté par toutes les misères,
Fais le lieu du bonheur.
( Morris Rosenfeld, Poésies )
Ne vas pas me chercher où blanchit l'aubépine,
Tu chercherais en vain, mon cœur ;
Où la vie se fait noire à l'ombre des machines,
C'est là qu'est mon bonheur.
Ne vas pas me chercher où le rossignol chante,
Tu chercherais en vain mon cœur ;
Où gémissent les voix des machines stridentes,
C'est là qu'est mon bonheur.
Ne vas pas me chercher où coulent les fontaines,
Tu chercherais en vain, mon cœur ;
Où ruissellent les pleurs de la douleur humaine,
C'est là qu'est mon bonheur.
Et si tu veux aimer d'amour grande et sincère,
Où je suis, viens, mon cœur ;
Et de ce lieu hanté par toutes les misères,
Fais le lieu du bonheur.
( Morris Rosenfeld, Poésies )
joakim- Nombre de messages : 238
Date d'inscription : 18/03/2011
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