Pauvre homme que celui ci

Seul dans sa tête, partagé entre le blanc et le noir
carapacé d'un aura non désiré, trop sensible, il se mit à boire
forcé de faire bonne figure, par éducation et sens du devoir
il perdit pied, sombra, perdu ne sachant plus quoi voir

Désireux de tout lâcher, parfois de s'écouter partir
Il se battait contre ses démons, les injustices, sans mentir
Etre celui qu'il n'était pas, qu'il ne supportait pas, être en point de mire
Etre la cible facile de ceux ayant cette faculté de sévir

Pauvre homme que celui ci, partagé entre l'enfant qu'il restait
Partagé avec cette personnalité forgé sur laquelle il pestait
Au coeur d'artichaud recherchant l'affection et l'amour parfait
Incapable de choisir et comprendre pourquoi on l'aimait

Femmes de sa vie, presque toutes restent dans son coeur
Elles ne font pas que passer, elles vivent en lui sans heurts
Attiré par elles, peut être pour se venger inconsciemment de sa mère
il n'aimait pas cette autre partie de lui non plus, pour son malheur

sublime....d'une profondeur et d'une précision telles que certains risquent de se reconnaitre dans ce portrait....
une plume tourmentée , mais une belle plume!

trop sensible
nerfs à fleur de peau
la douleur risible
risque d'avoir ta "peau"

profonde plaie que tu nous ouvres ici driss dasser.
tes mots ont l'air sincères.

Si tu as quelque chagrin, n'en sois pas désolé.
Accepte ton mal.
Quoi qu'il t'arrive n'aggrave pas le mal par te punir par les tourments si cruellement.

rychar a écrit:sublime....d'une profondeur et d'une précision telles que certains risquent de se reconnaitre dans ce portrait....
une plume tourmentée , mais une belle plume!

plume est tourmentée par le vent
l'homme est soufflé de tourments
merci pour ces quelques mots
je pensais être un sôt

sauraya ilyas a écrit:trop sensible
nerfs à fleur de peau
la douleur risible
risque d'avoir ta "peau"

profonde plaie que tu nous ouvres ici driss dasser.
tes mots ont l'air sincères.

ma peau de carne ?
me carapace même en bord de Marne.
plaie n'est béante que si la permission de l'ouvrir est donnée
les mots et les vécus sincères sont des abonnées.


merci

yazid anouar a écrit:Si tu as quelque chagrin, n'en sois pas désolé.
Accepte ton mal.
Quoi qu'il t'arrive n'aggrave pas le mal par te punir par les tourments si cruellement.

appeler chagrin est légérement sous évaluer l'angoisse du personnage et du risque de non retour, non ?

Ecrire n'est pas se punir s'est renaître, car avoir le courage de se lire et de se voir, comme son moi profond le décrit lors de ses douleurs. Il permet de repartir,c'est le pas vers la renaissance !

L'angoisse est piège d'un jeu schizophrène
La boucle d'un nœud psychique en peines

Le lézard du mal passe dans la tête
Et rend l'âme, l'esprit, le coeur en miette

Toute ma compassion, driss dasser

la souffrance pays des pensées en tourmente,
pousse a l'abîme cet asile des nerfs en fente
le mal se cache parmi les doutes,
ce mal d'être, fait en sorte
que les défonces se rétractent
et les craintes ressortent

L'enfer, c'est de ne plus s'aimer
Aimer
Laisser-vous aimer
Peut-être la solution est là ? !
Je sais, c'est facile de dire des mots sensés quand on n'est pas soi même au bout du gouffre.
Mes amitiés.

KHALED a écrit:L'enfer, c'est de ne plus s'aimer
Aimer
Laisser-vous aimer
Peut-être la solution est là ? !
Je sais, c'est facile de dire des mots sensés quand on n'est pas soi même au bout du gouffre.
Mes amitiés.

le gouffre est parfois qu'un instant
se laisser aimer est peut être l'étouffoir
s'accepter est peut être la solution
s'aimer soit même serait la solution pour le héros........à mon avis

davidof a écrit:
L'angoisse est piège d'un jeu schizophrène
La boucle d'un nœud psychique en peines

Le lézard du mal passe dans la tête
Et rend l'âme, l'esprit, le coeur en miette

Toute ma compassion, driss dasser

l'avantage du héros
est de déposer les mots
mal point il n'en faut
l'âme se remet en pôt
elle ne pousse que plus haut

merci