Mes mots glissent à travers toi

Poser l’ardeur du visage
Sur la nuit des cerisiers
Aux blancs pétales d’opprobres

Les fantômes sont un couloir ouvert au vent

Mes mots glissent à travers toi
Sans jamais te méconnaître

- Ni te
Reconnaître ?

Le cadre ondoyant de l’ardeur flamme
S’incruste au miroir de ton visage
Gris comme un cerisier

(Tanné d’asphalte)

Mais
Ce n’est pas toi jamais toi

Mes mots palpent à travers toi
Le vent poussé plus avant

Mais ce n’est pas

Toi ?
C’est la nuit des cerisiers
Et les cascades de pétales surpris
Blanches
Stalactites d’opprobre

Et c’est tellement inutile
Je te clairvois.

Face à face avec un fantôme....et soi même...
Rêve ou cauchemar....
L'âme s'ouvre aux vents du subjectif...

Une main se pose sur mon épaule.
Est-ce toi enfin ?
Robert Desnos (extrait de The Night of loveless nights).

rychar a écrit:Face à face avec un fantôme....et soi même...
Rêve ou cauchemar....
L'âme s'ouvre aux vents du subjectif...

le subconscient à ses mouvances
bisou rychard

Eschyle a écrit:Une main se pose sur mon épaule.
Est-ce toi enfin ?
Robert Desnos (extrait de The Night of loveless nights).

est-ce l'espoir d'un meilleurs ? l'espoir d'une entente ?