en ai-je entendu des cris...

En ai je entendu des mots à travers le langage
Où J’entendais s’exprimer la coupable nature.
On me présentait des thèses lissées telles peinture
Alors que les fautes brouillaient l’impassible visage

J’en ai entendu des aveux qui prenaient l’avantage
et se pardonnaient en quémandant mon approbation
Et qui ne la voyant pas imitaient une belle émotion
Mais dont les yeux trahissaient la vérité mise en cage

En ai je entendu des cris, contre l’impuissance divine
Parce qu’on n’avait jamais cru à leurs maux d’enfant
Et qui l’aveu, hoqueté, s’abattaient sur ma poitrine.

Ma vie traversée par les drames de mes semblables
Cachait les miens de fille, de femme et de maman
Car la sophrologie que j’exerçais me rendait aimable

Et c’est ainsi
que c’est passé le temps.

Mon temps !