CRIS
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kimannzo
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tamima
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CRIS
Crier le ciel au bout de tes doigts.
Ta saveur est de glace - bleuie l’aurore souffreteuse de ton parfum.
Viens,viens.
Ne vois-tu pas l’astre du marbre dans ma supplique ? -
Chaque cascade de
ma voix joint le rebord du vent.
J’ai mal.
Son absence.
- Et le flou titube, du bar de mon ivresse à l’enfance
défaillante, mes débris essorés d’alcool viole(n)t.
Le crâne explose.
Pardon, pardon, mon pas me porte plus loin dans l’effacement de
moi-même, qui est aussi le tien.
- Elle ?
Ma voile, ma Reine obscure, rien ne m’incombe que tu n’en triomphes.
-
Le jour crispe le blanc dialogue du chanvre.
Bannir l’image et son sanglot à la tenaille de ma gorge.
- J’insiste ton
rose silence en serrant les dents.
Cette nuit sera plus longue, sans doute, que la saison fossile qui
m’envola.
Le long songe de brumes te transit.
- Rêveuse transparente au cristal.
Seras-tu vraiment mort, mort comme je vis, mort comme la pluie de clous
dans mes veines, le seras-tu vraiment ?
- C’est bien la glace alors, ce
corps que je chasse, tapie dans mes neurones, et que je surveille ?
Et le coup répété, c’est le délire du marbre sur mes cheveux grisés ?
Oui, j’ai la voix en cendres, au matin, en cendres.
On me met en bière(s) ?
Ta saveur est de glace - bleuie l’aurore souffreteuse de ton parfum.
Viens,viens.
Ne vois-tu pas l’astre du marbre dans ma supplique ? -
Chaque cascade de
ma voix joint le rebord du vent.
J’ai mal.
Son absence.
- Et le flou titube, du bar de mon ivresse à l’enfance
défaillante, mes débris essorés d’alcool viole(n)t.
Le crâne explose.
Pardon, pardon, mon pas me porte plus loin dans l’effacement de
moi-même, qui est aussi le tien.
- Elle ?
Ma voile, ma Reine obscure, rien ne m’incombe que tu n’en triomphes.
-
Le jour crispe le blanc dialogue du chanvre.
Bannir l’image et son sanglot à la tenaille de ma gorge.
- J’insiste ton
rose silence en serrant les dents.
Cette nuit sera plus longue, sans doute, que la saison fossile qui
m’envola.
Le long songe de brumes te transit.
- Rêveuse transparente au cristal.
Seras-tu vraiment mort, mort comme je vis, mort comme la pluie de clous
dans mes veines, le seras-tu vraiment ?
- C’est bien la glace alors, ce
corps que je chasse, tapie dans mes neurones, et que je surveille ?
Et le coup répété, c’est le délire du marbre sur mes cheveux grisés ?
Oui, j’ai la voix en cendres, au matin, en cendres.
On me met en bière(s) ?
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: CRIS
j'ai lu. je ne sais pas quoi dire! ce cri semble profond et tourmenté.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: CRIS
tamima a écrit:Crier le ciel au bout de tes doigts.
Ta saveur est de glace - bleuie l’aurore souffreteuse de ton parfum.
Viens,viens.
Ne vois-tu pas l’astre du marbre dans ma supplique ? -
Chaque cascade de
ma voix joint le rebord du vent.
J’ai mal.
Son absence.
- Et le flou titube, du bar de mon ivresse à l’enfance
défaillante, mes débris essorés d’alcool viole(n)t.
Le crâne explose.
Pardon, pardon, mon pas me porte plus loin dans l’effacement de
moi-même, qui est aussi le tien.
- Elle ?
Ma voile, ma Reine obscure, rien ne m’incombe que tu n’en triomphes.
-
Le jour crispe le blanc dialogue du chanvre.
Bannir l’image et son sanglot à la tenaille de ma gorge.
- J’insiste ton
rose silence en serrant les dents.
Cette nuit sera plus longue, sans doute, que la saison fossile qui
m’envola.
Le long songe de brumes te transit.
- Rêveuse transparente au cristal.
Seras-tu vraiment mort, mort comme je vis, mort comme la pluie de clous
dans mes veines, le seras-tu vraiment ?
- C’est bien la glace alors, ce
corps que je chasse, tapie dans mes neurones, et que je surveille ?
Et le coup répété, c’est le délire du marbre sur mes cheveux grisés ?
Oui, j’ai la voix en cendres, au matin, en cendres.
On me met en bière(s) ?
Bonsoir Tamina,
Tu sais que lorsque l'on souffre
Comme je l'ai ressenti tout au long de ton écrit,
Bah, il est bien de le plumer, de l'encrer,
Afin que, et je l'espère pour toi,
L'ancre de ton grand malheur
Se dissolve pour libérer ta peine,
Et nous fasse découvrir un p'tit bout de ton optimisme sous-jacent...
Gros bisou et bon courage, tu me fais de la peine, mais soit forte, le meilleur est à venir !
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Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: CRIS
bien trop lourde souffrance à porter dans le petit coeur que je devine sensible.
prend soin de toi.
prend soin de toi.
Invité- Invité
kimannzo- Nombre de messages : 898
loisirs : ecriture; équitation;jogging
Humeur : dynamique...
Date d'inscription : 27/05/2009
Re: CRIS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci pour le partage merci pour tes doux motsmiss Béa a écrit:
Bonsoir Tamina,
Tu sais que lorsque l'on souffre
Comme je l'ai ressenti tout au long de ton écrit,
Bah, il est bien de le plumer, de l'encrer,
Afin que, et je l'espère pour toi,
L'ancre de ton grand malheur
Se dissolve pour libérer ta peine,
Et nous fasse découvrir un p'tit bout de ton optimisme sous-jacent...
Gros bisou et bon courage, tu me fais de la peine, mais soit forte, le meilleur est à venir !
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Béa
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: CRIS
Si la douleur génère des vers si puissants, elle a donc aussi des vertus.
On entre bien , au travers de tes mots, dans ce monde chaotique et douloureux
J'aime bcp
afdm
On entre bien , au travers de tes mots, dans ce monde chaotique et douloureux
J'aime bcp
afdm
Re: CRIS
.....elle génère des plaies et des gémissement au fond de l'âme qui ne passent pas avec le tempsau fil des mots a écrit:Si la douleur génère des vers si puissants, elle a donc aussi des vertus.
On entre bien , au travers de tes mots, dans ce monde chaotique et douloureux
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afdm
merci pour votre commentaire
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: CRIS
tamima a écrit:.....elle génère des plaies et des gémissement au fond de l'âme qui ne passent pas avec le tempsau fil des mots a écrit:Si la douleur génère des vers si puissants, elle a donc aussi des vertus.
On entre bien , au travers de tes mots, dans ce monde chaotique et douloureux
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merci pour votre commentaire
Le passé ne s'efface pas, mais parfois le mal qu'il engendre s'estompe, parfois il s'emplifie, ou se transforme en force .... chaque vécu est unique... rien n'est jamais figé définitivement, il faut parfois du temps, bien des larmes et des étapes douloureuses pour neutraliser la souffrance.
Se persuader que les plaies ne se refermeront jamais , c'est comme leur donner droit à l'immortalité et justifier leur présence, être un peu leur complice en somme. Je pense que les cicatrices restent, ce sont elles les témoins de nos souffrances, par contre il est important d'avoir la volonté d'accepter l'idée qu'elles puissent se soigner quoi qu'elles représentent , même si les chances de s'en libérer semblent imperceptibles.
Re: CRIS
Il est bon parfois de crier ses douleurs pour mieux
s'en soulager et partir vers des chemins meilleurs.
amitiés,
André,épervier
s'en soulager et partir vers des chemins meilleurs.
amitiés,
André,épervier
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