Labyrinthe subliminal

En grande tongs, j'inaugure ton labyrinthe subliminal
Je descends les escaliers glissants de ton silence
Et je sème des pétales pour ne pas me perdre dans ce dédale
Dans les corridors de l'absence, souffle le vent de tes souffrances

Alors, alors,
que tu dors,

Je démâte la rose du bouquet
Je dénatte le fil à l'épate
Je frelate l'eau d'un regret
Je régate sur le lac d'une date

Passagère clandestine de mon destin
Tu voyages dans le creux de ma main
En suivant le chemins des lignes
En attendant le battement d'aile, le signe

J'interfère dans tes mystères
J'interroge tes questions
J'interprète les soupirs de l'univers
j'interromps tes points de suspension

Alors à l'or
Je décore ton corps

Je poursuis d'un pas hésitant mon cheminement
Je me perds dans les allées de ton passé présent
Point de futur sur le front en me cognant à tes sutures
Me faut t'il enjamber le pont, rien n'est moins sur

Je mouille tes mailles
Je fouille tes failles
Je touille ta taille
Je rouille tes rails

Finalement , au milieu de ma paume,un dessein, tu as croqué
Et tu t'es allongée dans un hamac de vent blanc et délavé
Je descends alors par le poil de la bête fatiguée
Et tu regardes arriver, le vieux singe d'une nuit d'été

chaque poème est plus beau que celui d'avant
le champs de tes mots est dansant sous le vent
des muses généreuses qui se dévoilent sans paravent
sous ton encre qui pleut une poésie subliminale !

impossible de commenter un poème subliminal !
mes amitiés..

Labyrinthe, d'une vie, d'une envie
D'un air suspendu
Dans l'espace, dans le temps.
Le souffle n'est pas perdu
Quelque part entre le nord et l'Orient.