Extrait

J'aimerais avoir votre avis sur une strophe d'un de mes poèmes que je trouve assez réussie. Voici la fameuse strophe:

Les gens se pressent autour du funèbre cercueil,
Le noir vient masquer l'obscurité de la nuit,
Et c'est dans cette accablante atmosphère de deuil
Que son âme s'enfuit lentement vers l'oubli.

Vers en alexandrin puisqu'il s'agit d'un extrait d'un sonnet. J'aimerais surtout savoir comment vous comprenez le vers 2 pour voir si l'idée que je veux faire passer est trop implicite auquel cas, je modifierai légèrement le vers.

Merci d'avance.

Trays a écrit:J'aimerais avoir votre avis sur une strophe d'un de mes poèmes que je trouve assez réussie. Voici la fameuse strophe:

Les gens se pressent autour du funèbre cercueil,
Le noir vient masquer l'obscurité de la nuit,
Et c'est dans cette accablante atmosphère de deuil
Que son âme s'enfuit lentement vers l'oubli.

Vers en alexandrin puisqu'il s'agit d'un extrait d'un sonnet. J'aimerais surtout savoir comment vous comprenez le vers 2 pour voir si l'idée que je veux faire passer est trop implicite auquel cas, je modifierai légèrement le vers.

Merci d'avance.

dommage que personne n'est répondu il est peu fréquent de chercher à faire mieux..et puis c'est vrai que l'expression première souvent suffit, nous sommes amateurs et non puriste.
mais mon avis de pur amateur est que l'idée du noir plus fort que l'obscurité est une très belle idée. peut être que masquer est un terme qui enlève un peu à l'idée puissante (mais encore que..) car elle induit une séparation entre les deux, une notion de supplante ou englobe dépasse etc, serait plus expressive, mais là on joue dans du détail subjectif qui existera toujours quels que soient tes choix. et l'auteur a toujours raison!
et je ne forcerai pas les changement car j'aime déjà bien




Dominique

"Le noir vient masquer l'obscurité de la nuit"
J'aurais pensé à la noirceur de la douleur qui vient assombrir l'obscurité de la nuit.
Comme le fond d'un puits, une détresse.
Mais, c'est mon ressenti...
Amitiés
Ambre

condamné au noir pour toujours
mais le poète a toujours raison