La cinquième danse hongroise

La cinquième danse hongroise


Grande soirée à l'ambassade
De Hongrie; les autos s'arrêtent
En file devant la façade
Moi, je grille une cigarette
Tout en arpentant le trottoir
J'admire les hommes et les femmes
Certains sont en tenue du soir
Robes splendides pour les dames
Alors que d'autres ont revêtu
Des costumes traditionnels
Mélanges harmonieux de tissus
De couleurs vives et de dentelles
Il ne fait pas très chaud dehors
Ils entrent vite dans la salle
Il est bientôt huit heures; alors
Je fais de même et je m'installe

Alors que l'orchestre entame
La cinquième danse hongroise
Soudain, nos regards se croisent
Je sens que mon cœur s'enflamme
D'une façon que les phrases
Ne sauraient pas exprimer

Les danseurs font des arabesques
Devant nous; ils sont emportés
Par la musique; on dirait presque
Que rien ne peut les arrêter
Mon regard parcourt l'assistance
Je cherche un visage connu
Hélas, parmi mes connaissances
Il semble que nul n'est venu
J'aurais bien aimé partager
Avec quelqu'un mes impressions
Sur ces vifs regards échangés
Qui me donnent tant d'émotions
Je cherche à nouveau ton regard
Comme un tournesol, le soleil
Et je devine que ce soir,
Je n'aurai pas beaucoup sommeil

Alors que l'orchestre entame
La septième danse hongroise
Soudain, nos regards se croisent
A nouveau, mon cœur s'enflamme
D'une façon que les phrases
Ne sauraient pas exprimer

Mon âme est-elle un peu hongroise,
Que cette musique me grise
Bien plus que les valses de Vienne ?
Est-elle pareille à la tienne ?

Alors que l'orchestre entame
La dernière danse hongroise
Sans prononcer une phrase,
Je devine à ton regard
Que nous allons nous revoir

Ton écrit valse tout à ce romantique emballement...splendide!
Du grand romantisme....

deux cœurs qui valsent sur promesse de nouvelle danse

Les images s'enchainent , grâce à la magie des mots, il est facile de prendre place dans la peau du personnage.

J'ai bien aimé

afdm

belle toile romantique poétiquement tissée.

lorsque la musique vient combler le silence,
vivons, éphémère, une si belle romance.
ce ne sont pas les corps qui fusionnent, ce sont les âmes.
la cadence des pas fait écho dans ce monde,
le temps d'une danse......................................................

très joli poème.........................j'ai adoré cette valse

rychar a écrit:Ton écrit valse tout à ce romantique emballement...splendide!
Du grand romantisme....

hello rychar,
merci pour le compliment
il me fait doublement plaisir car c'est le but que je voulais atteindre
,
bernard

Aimer,
C'est vibrer,
Tout au long d'une danse,
Tout au long d'un baiser
Ou tout au long d'une nuit,
Nul besoin de preuves.

L'amour est un état d'esprit,
Pleins de moments uniques
Qui remplissent notre vie
D'instants magiques............

On n'apprend pas à aimer.
L'amour vient au détour du chemin
Sans que l'on s'y attende.
Il nous prend par la main
Et on le suit très loin...dans sa valse.

La folie d'aimer
est une lumière incandescente,
tel les rayons lumineux des étoiles lorsque la nuit tombe,
une lueur suprême dont la personne représente,
plus fascinant que les trésors et les mélodies

Rita-kazem a écrit:deux cœurs qui valsent sur promesse de nouvelle danse

hello Rita,
désolé pour la réponse plus que tardive, mais j'ai complètement perdu le fil de certains de mes sujets

merci pour ton commentaire

,
Bernard

au fil des mots a écrit:Les images s'enchainent , grâce à la magie des mots, il est facile de prendre place dans la peau du personnage.

J'ai bien aimé

afdm

hello afdm,
en effet, c'est comme un petit film
merci pour les compliments
,
bernard

sarah a écrit:belle toile romantique poétiquement tissée.

hello sarah,
merci pour le compliment
,
bernard

les âmes qui se croisent

margo-julie a écrit:lorsque la musique vient combler le silence,
vivons, éphémère, une si belle romance.
ce ne sont pas les corps qui fusionnent, ce sont les âmes.
la cadence des pas fait écho dans ce monde,
le temps d'une danse......................................................

très joli poème.........................j'ai adoré cette valse

hello margo-julie,
merci pour les compliments
,
bernard