Les bonshommes sur le carreau

Les bonshommes sur le carreau

Les enfants de papier
déroulent farandole,
ils s’agrippent à la main
du voisin qui blêmit
et dansent le swing
des silhouettes tiraillées.
Ils agitent leurs jambes
mais ne peuvent atteindre
l’avenir – brouillard sur le carreau -.
L’un regarde dehors
Impact.
L’autre regarde dedans
Intact.
Leur chaîne scelle le pacte
de leur solidarité autistique.

Préparés à l’instant qui s’ensuit,
les enfants, sans crainte, s’animeront.

Ils sauteront à terre
………………… traverseront la vitre.

Carmen P. a écrit:Les bonshommes sur le carreau

Les enfants de papier
déroulent farandole,
ils s’agrippent à la main
du voisin qui blêmit
et dansent le swing
des silhouettes tiraillées.
Ils agitent leurs jambes
mais ne peuvent atteindre
l’avenir – brouillard sur le carreau -.
L’un regarde dehors
Impact.
L’autre regarde dedans
Intact.
Leur chaîne scelle le pacte
de leur solidarité autistique.

Préparés à l’instant qui s’ensuit,
les enfants, sans crainte, s’animeront.

Ils sauteront à terre
………………… traverseront la vitre.

j'aime bien le défilement un peu lyrique de ces beaux vers
mais je ne trouve pas le cœur du sujet...pardon...

Merci Margo-Julie.
Il est vrai que ce poème est énigmatique, mais je me suis dit que le lecteur pourrait mieux s'approprier les images et lui donner un sens personnel.
Un petit bout d'explication : Au point de départ il pourrait s'agir d'une ribambelle de bonshommes découpés...et placés devant une fenêtre. Dans mon souvenir de classe, il s'agit de silhouettes de la taille des enfants, découpées peintes qui couraient sur les murs en se donnant la main...souvenir d'un enfant autiste qui avait fait tant de progrès dans ma classe...
et puis cette impression que dans notre société l'autisme semble se développer...
Bien intégré et avec la solidarité de la chaîne (ici la ribambelle) la vie peut sourire à cet enfant là - soutenu par les autres, il pourra peut-être sortir du cadre (le carreau) et partir joyeusement dans la vie. (rester sur le carreau ou parvenir à se relever ? est une des questions de ce court poème)

Il n'y a plus qu'en cette prime jeunesse,
Que nous retrouvons cette innocence,
Ignorer pour ne point voir la différence,
Pourtant,avec un peu de bonté et de sagesse...............

Bise Miss Carmen.

Carmen P. a écrit:Merci Margo-Julie.
Il est vrai que ce poème est énigmatique, mais je me suis dit que le lecteur pourrait mieux s'approprier les images et lui donner un sens personnel.
Un petit bout d'explication : Au point de départ il pourrait s'agir d'une ribambelle de bonshommes découpés...et placés devant une fenêtre. Dans mon souvenir de classe, il s'agit de silhouettes de la taille des enfants, découpées peintes qui couraient sur les murs en se donnant la main...souvenir d'un enfant autiste qui avait fait tant de progrès dans ma classe...
et puis cette impression que dans notre société l'autisme semble se développer...
Bien intégré et avec la solidarité de la chaîne (ici la ribambelle) la vie peut sourire à cet enfant là - soutenu par les autres, il pourra peut-être sortir du cadre (le carreau) et partir joyeusement dans la vie. (rester sur le carreau ou parvenir à se relever ? est une des questions de ce court poème)

tout s'explique poétiquement..............merci pour ce plaisir

les images se tiennent
le partage se poursuit
pour vous

celui qui sait a écrit:Il n'y a plus qu'en cette prime jeunesse,
Que nous retrouvons cette innocence,
Ignorer pour ne point voir la différence,
Pourtant,avec un peu de bonté et de sagesse...............
Bise Miss Carmen.

J'aimais mon métier...j'ai beaucoup appris humainement avec les enfants et leurs parents.
Merci pour ton passage sur ces mots "celui qui sait"

Muriel Jammes a écrit:

Carmen P. a écrit:Merci Margo-Julie.
Il est vrai que ce poème est énigmatique, mais je me suis dit que le lecteur pourrait mieux s'approprier les images et lui donner un sens personnel.
Un petit bout d'explication : Au point de départ il pourrait s'agir d'une ribambelle de bonshommes découpés...et placés devant une fenêtre. Dans mon souvenir de classe, il s'agit de silhouettes de la taille des enfants, découpées peintes qui couraient sur les murs en se donnant la main...souvenir d'un enfant autiste qui avait fait tant de progrès dans ma classe...
et puis cette impression que dans notre société l'autisme semble se développer...
Bien intégré et avec la solidarité de la chaîne (ici la ribambelle) la vie peut sourire à cet enfant là - soutenu par les autres, il pourra peut-être sortir du cadre (le carreau) et partir joyeusement dans la vie. (rester sur le carreau ou parvenir à se relever ? est une des questions de ce court poème)

tout s'explique poétiquement..............merci pour ce plaisir

Merci Muriel...
...j'aurais bien aimé, pourtant, que ce poème parle aux lecteurs sans explications.

un bravo pour ces mots compatissants.
merci pour le partage.

KAMEL a écrit:les images se tiennent
le partage se poursuit
pour vous

Kamel

nisrine nacer a écrit:un bravo pour ces mots compatissants.
merci pour le partage.

Une ribambelle, le monde de l'enfance qui ne s'oublie pas.
Merci pour ton passage sur ces mots.
Carmen